Un deuxième groupe indépendantiste du Cabinda a revendiqué mardi l`attaque meurtrière contre le convoi de l`équipe de football du Togo dans la province angolaise, appelant à une trève pendant le reste de la Coupe d`Afrique des Nations (CAN-2010).
La nouvelle revendication émane du principal mouvement séparatiste de l`enclave pétrolifère, le Front de libération de l`Etat du Cabinda-Forces armées cabindaises (Flec-FAC).
"Nous ne sommes pas des terroristes, l`attaque n`était pas dirigée contre nos frères togolais... A chaque fois que les Forces armées cabindaises voient un convoi angolais, elles tirent", a assuré à l`AFP Jean-Claude N`Zita, conseiller du président du Flec-FAC, s`exprimant depuis la Suisse où il vit en exil.
Le bus de l`équipe togolaise avait été mitraillé pendant une vingtaine de minutes vendredi à son entrée au Cabinda, enclave angolaise coincée entre la République démocratique du Congo et le Congo-Brazzaville qu`un conflit séparatiste secoue depuis 35 ans.
Deux membres de la délégation togolaise, qui se rendait à Cabinda pour des matches de la CAN-2010, ont péri des suites de leurs blessures. Le Togo s`est retiré de la compétition.
L`attaque avait immédiatement été revendiquée par les Forces de libération de l`Etat du Cabinda-Position militaire (Flec-PM), des séparatistes dissidents.
"Ca n`engage que lui. Ce sont des opportunistes", a rétorqué M. N`Zita.
Le leader du Flec-PM, Rodrigues Mingas, a maintenu sa revendication. "C`est nous qui avons fait l`acte. Nous regrettons pour les pauvres Togolais qui ont été victimes. C`était une attaque contre les forces d`occupation angolaises", a-t-il redit mardi à l`AFP depuis la Belgique.
"C`est de la politique d`exilés", a commenté Alex Vines, spécialiste de l`Angola à l`institut londonien Chatham House. "Il est difficile de contrôler de l`extérieur" les différentes unités séparatistes, a-t-il ajouté, comparant l`histoire du Flec à une succession "de fragmentations et de divisions".
L`attaque a suscité une forte réprobation internationale, la France ayant dénoncé un "acte inqualifiable" et l`Afrique du Sud "une attaque choquante et inacceptable".
"Cet acte odieux n`est pas seulement un acte violent contre des civils innocents, c`est aussi une attaque contre les valeurs du sport", a renchéri lundi Wilfred Lemke, conseiller spécial pour le sport auprès du secrétaire général des Nations unies.
Le chef d`état-major du Flec-FAC, Miguel Boma, a prôné dans un communiqué une "attitude responsable par rapport à la CAN-2010", promettant de s`abstenir "de tout acte de violence au Cabinda pendant son déroulement".
La compétition a commencé dimanche à Luanda et lundi à Cabinda, où les mesures de sécurité ont été renforcées. Deux personnes ont été arrêtées dans l`enclave, accusées par les autorités d`être membres du commando capturés tout de suite après l`attaque vendredi.
A Johannesburg, le comité local de l`organisation de la Coupe du monde 2010 de football (11 juin-11 juillet) a renvoyé l`Angola à ses responsabilités.
"Depuis combien de temps sait-on qu`il y a des groupes séparatistes en Angola ? Qu`il y a un risque d`attaques terroristes ? On le savait. C`est pourquoi je dis que c`est la responsabilité du pays-hôte de gérer ces questions", a déclaré son chef, Danny Jordaan, en marge d`une conférence de presse.
La nouvelle revendication émane du principal mouvement séparatiste de l`enclave pétrolifère, le Front de libération de l`Etat du Cabinda-Forces armées cabindaises (Flec-FAC).
"Nous ne sommes pas des terroristes, l`attaque n`était pas dirigée contre nos frères togolais... A chaque fois que les Forces armées cabindaises voient un convoi angolais, elles tirent", a assuré à l`AFP Jean-Claude N`Zita, conseiller du président du Flec-FAC, s`exprimant depuis la Suisse où il vit en exil.
Le bus de l`équipe togolaise avait été mitraillé pendant une vingtaine de minutes vendredi à son entrée au Cabinda, enclave angolaise coincée entre la République démocratique du Congo et le Congo-Brazzaville qu`un conflit séparatiste secoue depuis 35 ans.
Deux membres de la délégation togolaise, qui se rendait à Cabinda pour des matches de la CAN-2010, ont péri des suites de leurs blessures. Le Togo s`est retiré de la compétition.
L`attaque avait immédiatement été revendiquée par les Forces de libération de l`Etat du Cabinda-Position militaire (Flec-PM), des séparatistes dissidents.
"Ca n`engage que lui. Ce sont des opportunistes", a rétorqué M. N`Zita.
Le leader du Flec-PM, Rodrigues Mingas, a maintenu sa revendication. "C`est nous qui avons fait l`acte. Nous regrettons pour les pauvres Togolais qui ont été victimes. C`était une attaque contre les forces d`occupation angolaises", a-t-il redit mardi à l`AFP depuis la Belgique.
"C`est de la politique d`exilés", a commenté Alex Vines, spécialiste de l`Angola à l`institut londonien Chatham House. "Il est difficile de contrôler de l`extérieur" les différentes unités séparatistes, a-t-il ajouté, comparant l`histoire du Flec à une succession "de fragmentations et de divisions".
L`attaque a suscité une forte réprobation internationale, la France ayant dénoncé un "acte inqualifiable" et l`Afrique du Sud "une attaque choquante et inacceptable".
"Cet acte odieux n`est pas seulement un acte violent contre des civils innocents, c`est aussi une attaque contre les valeurs du sport", a renchéri lundi Wilfred Lemke, conseiller spécial pour le sport auprès du secrétaire général des Nations unies.
Le chef d`état-major du Flec-FAC, Miguel Boma, a prôné dans un communiqué une "attitude responsable par rapport à la CAN-2010", promettant de s`abstenir "de tout acte de violence au Cabinda pendant son déroulement".
La compétition a commencé dimanche à Luanda et lundi à Cabinda, où les mesures de sécurité ont été renforcées. Deux personnes ont été arrêtées dans l`enclave, accusées par les autorités d`être membres du commando capturés tout de suite après l`attaque vendredi.
A Johannesburg, le comité local de l`organisation de la Coupe du monde 2010 de football (11 juin-11 juillet) a renvoyé l`Angola à ses responsabilités.
"Depuis combien de temps sait-on qu`il y a des groupes séparatistes en Angola ? Qu`il y a un risque d`attaques terroristes ? On le savait. C`est pourquoi je dis que c`est la responsabilité du pays-hôte de gérer ces questions", a déclaré son chef, Danny Jordaan, en marge d`une conférence de presse.