La crise sournoise a explosé entre le Secrétaire général de l'Alliance pour la nouvelle Côte d'Ivoire et le président de ladite formation politique. Ce dernier a été démis hier par le Sg, qui s'est proclamé président du parti, né le 16 juillet 2007.
Moins de 3 ans. C'est le temps qu'aura duré les noces entre Zémogo Fofana et Jean-Jacques Béchio, tous deux transfuges du Rassemblement des républicains (Rdr). Le second cité qui est le Secrétaire général de l'Alliance pour la nouvelle Côte d'Ivoire (Anci), parti politique crée par Zémogo Fofana, l'a destitué hier. « Nous ne reconnaissons plus Monsieur Zémogo Fofana. Mes amis et moi avons décidé de prendre nos responsabilités en prenant les rênes du parti. Zémogo n'est plus président de l'Anci. J'assure à partir de cet instant la présidence du parti », a déclaré Jean-Jacques Béchio, hier face à la presse, au siège du parti aux II-Plateaux. Cette action de ses « amis » et lui, consiste à couper les ponts avec Zémogo Fofana. Au motif que ce dernier est à la finalisation d'une alliance avec le Rdr. Cela, sans l'aval de ceux qu'on peut désormais appeler ses ex-partisans. « Ce que Zémogo a tenté de faire, a expliqué Béchio, c'est de brader l'Anci et de permettre au Rdr de le déstabiliser. Nous avons décidé de tuer cette déstabilisation dans l'œuf. La récréation est terminée ». Et l'orateur de comparer le retour au Rdr du maire de Boundiali à de la « prostitution » : « Si quelqu'un veut se prostituer, qu'il se prostitue seul et ailleurs mais pas à l'Anci ». J-J Béchio a également révélé : « Zémogo nous a demandés de le suivre pour retourner au Rdr et soutenir Ouattara (Alassane Ouattara, président du Rdr) parce que sa survie politique à Boundiali en dépend ». Selon l'ex-ministre de la Fonction publique, retourner à la ''case'' sise à la rue Lepic, siège du Rdr, est contraire à la logique pour lui, Béchio, et les membres de l'Anci. « Quand nous avons créé ce parti, c'est parce que nous avions un lourd contentieux avec le Rdr et son président, Alassane Ouattara », a-t-il rappelé la raison du divorce d'avec le parti d'Ado. M. Béchio est catégorique : « Mes amis et moi, et les militants que vous êtes, je ne pense pas que vous soyez de ceux qui vomissent et qui avalent ce qu'ils ont vomi. L'avion de l'Anci n'a pas de marche arrière ». Il a par ailleurs fait une mise en garde : « Je mets en garde le président du Rdr et ses gars. Nous allons rendre coup pour coup. Si quelqu'un tire sur le président de l'Anci que je suis, mes gars tireront sur le président du Rdr. Si on nous attaque en dessous de la ceinture, nous frapperons plus bas que cela ». Pour finir, le nouveau président de l'Anci a annoncé la tenue samedi d'une convention pour réorganiser le parti. Le nom du candidat qu'il soutiendra pour la prochaine élection présidentielle sera également dévoilé. Mais gager que l'Anci fera le choix du candidat de La majorité présidentielle, Laurent Gbagbo, c'est livrer un secret de polichinelle.
Bamba K. Inza (Stagiaire)
Moins de 3 ans. C'est le temps qu'aura duré les noces entre Zémogo Fofana et Jean-Jacques Béchio, tous deux transfuges du Rassemblement des républicains (Rdr). Le second cité qui est le Secrétaire général de l'Alliance pour la nouvelle Côte d'Ivoire (Anci), parti politique crée par Zémogo Fofana, l'a destitué hier. « Nous ne reconnaissons plus Monsieur Zémogo Fofana. Mes amis et moi avons décidé de prendre nos responsabilités en prenant les rênes du parti. Zémogo n'est plus président de l'Anci. J'assure à partir de cet instant la présidence du parti », a déclaré Jean-Jacques Béchio, hier face à la presse, au siège du parti aux II-Plateaux. Cette action de ses « amis » et lui, consiste à couper les ponts avec Zémogo Fofana. Au motif que ce dernier est à la finalisation d'une alliance avec le Rdr. Cela, sans l'aval de ceux qu'on peut désormais appeler ses ex-partisans. « Ce que Zémogo a tenté de faire, a expliqué Béchio, c'est de brader l'Anci et de permettre au Rdr de le déstabiliser. Nous avons décidé de tuer cette déstabilisation dans l'œuf. La récréation est terminée ». Et l'orateur de comparer le retour au Rdr du maire de Boundiali à de la « prostitution » : « Si quelqu'un veut se prostituer, qu'il se prostitue seul et ailleurs mais pas à l'Anci ». J-J Béchio a également révélé : « Zémogo nous a demandés de le suivre pour retourner au Rdr et soutenir Ouattara (Alassane Ouattara, président du Rdr) parce que sa survie politique à Boundiali en dépend ». Selon l'ex-ministre de la Fonction publique, retourner à la ''case'' sise à la rue Lepic, siège du Rdr, est contraire à la logique pour lui, Béchio, et les membres de l'Anci. « Quand nous avons créé ce parti, c'est parce que nous avions un lourd contentieux avec le Rdr et son président, Alassane Ouattara », a-t-il rappelé la raison du divorce d'avec le parti d'Ado. M. Béchio est catégorique : « Mes amis et moi, et les militants que vous êtes, je ne pense pas que vous soyez de ceux qui vomissent et qui avalent ce qu'ils ont vomi. L'avion de l'Anci n'a pas de marche arrière ». Il a par ailleurs fait une mise en garde : « Je mets en garde le président du Rdr et ses gars. Nous allons rendre coup pour coup. Si quelqu'un tire sur le président de l'Anci que je suis, mes gars tireront sur le président du Rdr. Si on nous attaque en dessous de la ceinture, nous frapperons plus bas que cela ». Pour finir, le nouveau président de l'Anci a annoncé la tenue samedi d'une convention pour réorganiser le parti. Le nom du candidat qu'il soutiendra pour la prochaine élection présidentielle sera également dévoilé. Mais gager que l'Anci fera le choix du candidat de La majorité présidentielle, Laurent Gbagbo, c'est livrer un secret de polichinelle.
Bamba K. Inza (Stagiaire)
