Hier, les Eléphants ont calé devant les Etalons du Burkina Faso dans le cadre de leur première sortie au cours de la 27ème édition de la Can en Angola. Un résultat qui fait (visiblement) l’affaire des burkinabè qui ont obtenu ce qu’ils cherchaient: le nul.
L’ex-sélectionneur du Cameroun, Claude Leroy, n’en finit plus de pester dans la salle mixte du stade de Cabinda où vient de prendre fin le choc de la première journée de la poule B entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Score final: 0-0. “Il ne suffit pas d’avoir du talent. Il faut se battre...”, répète-t-il. Celui qui a fait des Eléphants le grandissime favori de l’épreuve est déçu. Très déçu. A nos côtés, des journalistes européens, se plaignent. Et encore, et encore. “C’est un pays de merde. Hayatou est arrivé à 15 minutes de la fin de la rencontre. Et il y a des militaires partout... Je vais quitter ce coin de m...”. Pour être vraiment fâché, il l’est. Arrivent enfin, à la queue leu leu, Tiéné Siaka, Gervinho, Kolo Touré, Yaya Touré, Tioté Cheick et tous les autres. La déception se lit sur tous les visages. “Nous allons nous battre devant le Ghana”, promet Bamba Souleyman. Hier, les Eléphants ont été très décevants. Face à la stratégie hyper défensive de l’entraîneur burkinabé, Paolo Duarte, Vahid Halilhodzic n’a pas su (ou pu) trouver la solution. Paolo Duarte, lui, avait fermé à double tour sa maison et évoluait en contre. Il est vrai, Baky Koné a eu le pied carré à trois reprises devant le portier burkinabé, Daouda Diakité. Il est vrai aussi que l’arbitre tunisien, Bennaceur Kacem, a fermé les yeux sur deux penalties ivoiriens. Mais les Eléphants avaient conservé leur punch et leur rage de vaincre dans les vestiaires. Plus que jamais, ils n’ont trouvé la jonction domination-concrétisation. Drogba, coupé du circuit, Baky Koné maladroit, Yaya Touré plus fainéant que jamais et Gervinho transparent, que pourrait-on espérer de bon? Devant le Ghana, le 15 janvier, il faudra impérativement montrer un autre visage. Impérativement.
Guy-Florentin Yaméogo
Envoyé spécial à Cabinda
L’ex-sélectionneur du Cameroun, Claude Leroy, n’en finit plus de pester dans la salle mixte du stade de Cabinda où vient de prendre fin le choc de la première journée de la poule B entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Score final: 0-0. “Il ne suffit pas d’avoir du talent. Il faut se battre...”, répète-t-il. Celui qui a fait des Eléphants le grandissime favori de l’épreuve est déçu. Très déçu. A nos côtés, des journalistes européens, se plaignent. Et encore, et encore. “C’est un pays de merde. Hayatou est arrivé à 15 minutes de la fin de la rencontre. Et il y a des militaires partout... Je vais quitter ce coin de m...”. Pour être vraiment fâché, il l’est. Arrivent enfin, à la queue leu leu, Tiéné Siaka, Gervinho, Kolo Touré, Yaya Touré, Tioté Cheick et tous les autres. La déception se lit sur tous les visages. “Nous allons nous battre devant le Ghana”, promet Bamba Souleyman. Hier, les Eléphants ont été très décevants. Face à la stratégie hyper défensive de l’entraîneur burkinabé, Paolo Duarte, Vahid Halilhodzic n’a pas su (ou pu) trouver la solution. Paolo Duarte, lui, avait fermé à double tour sa maison et évoluait en contre. Il est vrai, Baky Koné a eu le pied carré à trois reprises devant le portier burkinabé, Daouda Diakité. Il est vrai aussi que l’arbitre tunisien, Bennaceur Kacem, a fermé les yeux sur deux penalties ivoiriens. Mais les Eléphants avaient conservé leur punch et leur rage de vaincre dans les vestiaires. Plus que jamais, ils n’ont trouvé la jonction domination-concrétisation. Drogba, coupé du circuit, Baky Koné maladroit, Yaya Touré plus fainéant que jamais et Gervinho transparent, que pourrait-on espérer de bon? Devant le Ghana, le 15 janvier, il faudra impérativement montrer un autre visage. Impérativement.
Guy-Florentin Yaméogo
Envoyé spécial à Cabinda
