Des chercheurs de l’Université de Californie à Los Angeles ont identifié des obstacles importants à la vaccination anti-HPV dans leur pays. Or celle-ci permet de protéger contre l’apparition d’un cancer du col de l’utérus. Ces obstacles tiendraient aux inégalités dans les revenus, mais aussi souvent, à l’origine ethnique des populations concernées.
Crainte des effets secondaires, incapacité à supporter le financement de ces vaccinations – onéreuses, dans les pays développés – le tout généralement lié à un manque d’information … Nombreuses sont les mères qui préfèrent renoncer à faire vacciner leurs filles.
Les deux tiers des mères issues de populations migrantes aux Etats-Unis, ont bien entendu parlé du vaccin anti-HPV. Malheureusement, c’est souvent là toute l’étendue de leurs connaissances… Résultat : seule une sur trois se sent suffisamment informée pour prendre une décision. Plus alarmant, elles ne seraient que 15% dans ce cas parmi les Coréennes et les Chinoises. En revanche, plus d’une afro-américaine sur deux considère maîtriser le sujet… Elles ne sont pourtant que 30% à savoir où se rendre pour la vaccination. L’origine ethnique semble donc jouer un rôle prépondérant.
Comme en contre-point, le Fonds mondial pour les vaccins - le GAVI - envisage de financer la vaccination anti-HPV dans les pays défavorisés. Il faudra vacciner en priorité les préadolescentes n’ayant jamais eu de rapports sexuels, recommande le Centre international de Recherche contre le Cancer de l’OMS, à Lyon. Nous pourrons ainsi les protéger le plus longtemps possible pendant les premières années de leur vie sexuelle.
www.destinationsante.com
Crainte des effets secondaires, incapacité à supporter le financement de ces vaccinations – onéreuses, dans les pays développés – le tout généralement lié à un manque d’information … Nombreuses sont les mères qui préfèrent renoncer à faire vacciner leurs filles.
Les deux tiers des mères issues de populations migrantes aux Etats-Unis, ont bien entendu parlé du vaccin anti-HPV. Malheureusement, c’est souvent là toute l’étendue de leurs connaissances… Résultat : seule une sur trois se sent suffisamment informée pour prendre une décision. Plus alarmant, elles ne seraient que 15% dans ce cas parmi les Coréennes et les Chinoises. En revanche, plus d’une afro-américaine sur deux considère maîtriser le sujet… Elles ne sont pourtant que 30% à savoir où se rendre pour la vaccination. L’origine ethnique semble donc jouer un rôle prépondérant.
Comme en contre-point, le Fonds mondial pour les vaccins - le GAVI - envisage de financer la vaccination anti-HPV dans les pays défavorisés. Il faudra vacciner en priorité les préadolescentes n’ayant jamais eu de rapports sexuels, recommande le Centre international de Recherche contre le Cancer de l’OMS, à Lyon. Nous pourrons ainsi les protéger le plus longtemps possible pendant les premières années de leur vie sexuelle.
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