L'Organisation Mondiale de la Santé (Oms) a publié son rapport sur la lutte contre le paludisme. Des progrès ont été réalisés ces dernières années, mais les sommes octroyées pour enrayer cette maladie, restent encore trop faibles. Le paludisme est une maladie transmissible par des piqûres de moustiques infectés : elle peut être évitable et guérissable, mais elle tue faute de prévention et de soins un million de personnes par an, pour la plupart des enfants africains selon l'Oms. 247 millions de cas de paludisme ont été recensés en 2006. "Il y a eu des progrès sensibles dans la distribution des moustiquaires et des traitements antipaludiques indispensables", note l'Oms dans son rapport mondial sur le paludisme 2009. Les engagements financiers pour étendre la lutte antipaludique ont augmenté pour atteindre 1,7 milliards de dollars en 2009. Mais ils restent loin des 5 milliards nécessaires "pour garantir une couverture élevée et avoir un impact maximal à l’échelle mondiale", regrette le rapport. Aujourd'hui, 31 % des foyers africains et 24 % des enfants de moins de 5 ans possèdent au moins une moustiquaire imprégnée d’insecticide (Mii). "Dans plus d’un tiers des 108 pays impaludés (9 en Afrique et 29 dans d’autres régions), on a enregistré en 2008, par rapport à 2000, des baisses de plus de 50% du nombre des cas" explique l'Oms, qui ajoute que cette baisse est liée une diminution considérable de la mortalité des enfants de moins de 5 ans toutes causes confondues.
L’utilisation des médicaments contenant de l'artémisinine (Act) reste encore très faible : moins de 15 % des enfants ayant de la fièvre en bénéficient. Une nouvelle menace pèse sur ces traitements : la résistance des parasites aux antipaludiques et celle des moustiques aux insecticides. L'Oms préconise de surveiller attentivement l’efficacité des médicaments pour détecter les signes précurseurs de résistance et de stopper la commercialisation des monothérapies orales à l’artémisinine. "La communauté mondiale doit d’urgence financer en totalité le Plan mondial d’action contre le paludisme", rappelle l'Oms.
A.S.
L’utilisation des médicaments contenant de l'artémisinine (Act) reste encore très faible : moins de 15 % des enfants ayant de la fièvre en bénéficient. Une nouvelle menace pèse sur ces traitements : la résistance des parasites aux antipaludiques et celle des moustiques aux insecticides. L'Oms préconise de surveiller attentivement l’efficacité des médicaments pour détecter les signes précurseurs de résistance et de stopper la commercialisation des monothérapies orales à l’artémisinine. "La communauté mondiale doit d’urgence financer en totalité le Plan mondial d’action contre le paludisme", rappelle l'Oms.
A.S.