Les fonctionnaires redéployés dans les zones Centre Nord Ouest (CNO) sont en colère contre l’Etat. Pour réclamer le payement de leurs primes, ils entendent abandonner leur poste à partir du 19 janvier.
2010 n’échappera pas aux grèves des fonctionnaires d’Etat. Les premiers à donner le ton en cette entame de la nouvelle année sont ceux redéployés dans les zones Centre Nord et Ouest (CNO) par l’Etat. Hier, Charles Rabé le secrétaire général du Mouvement des fonctionnaires redéployés a dénoncé le silence de l’Etat face à leurs revendications portant notamment sur le payement de leurs primes de redéploiement estimées aujourd’hui à 1,5 milliard de nos francs. Pour ce faire, lui et ses camarades projettent d’abandonner leurs postes de travail du 19 au 24 janvier prochain. C’est à croire que la déclaration faite récemment par le chef de l’Etat relativement aux grèves dans la fonction publique est tombée dans les oreilles de sourds. « Je n’augmenterai aucun sou sur les salaires », avait dit Laurent Gbagbo. Pis, le chef de l’Etat a décidé de ne plus faire de cadeau aux grévistes en cette nouvelle année. Comme sanction, il a promis couper notamment, sur les salaires des grévistes ou même les suspendre. Si l’on s’en tient à ces propos on ne peut plus fermes de Laurent Gbagbo, l’on peut dire que le projet de grève des fonctionnaires de l’Etat redéployés vient comme pour braver les décisions du chef de l’Etat. Et donc en la matière, ils devront s’attendre à des sanctions certaines.
Thomas BEUGRE
2010 n’échappera pas aux grèves des fonctionnaires d’Etat. Les premiers à donner le ton en cette entame de la nouvelle année sont ceux redéployés dans les zones Centre Nord et Ouest (CNO) par l’Etat. Hier, Charles Rabé le secrétaire général du Mouvement des fonctionnaires redéployés a dénoncé le silence de l’Etat face à leurs revendications portant notamment sur le payement de leurs primes de redéploiement estimées aujourd’hui à 1,5 milliard de nos francs. Pour ce faire, lui et ses camarades projettent d’abandonner leurs postes de travail du 19 au 24 janvier prochain. C’est à croire que la déclaration faite récemment par le chef de l’Etat relativement aux grèves dans la fonction publique est tombée dans les oreilles de sourds. « Je n’augmenterai aucun sou sur les salaires », avait dit Laurent Gbagbo. Pis, le chef de l’Etat a décidé de ne plus faire de cadeau aux grévistes en cette nouvelle année. Comme sanction, il a promis couper notamment, sur les salaires des grévistes ou même les suspendre. Si l’on s’en tient à ces propos on ne peut plus fermes de Laurent Gbagbo, l’on peut dire que le projet de grève des fonctionnaires de l’Etat redéployés vient comme pour braver les décisions du chef de l’Etat. Et donc en la matière, ils devront s’attendre à des sanctions certaines.
Thomas BEUGRE