Enseignement supérieur : Universités publiques - Des reformes s’imposent

L’agonie dans laquelle se trouvent actuellement les universités ivoiriennes mérite que l’on prenne des décisions radicales. C’est en tout cas la conviction de M. Hibault Ogou Alexis, directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Présidant hier, à Cocody II Plateaux, la cérémonie de passation de charge entre l’ancien et le nouveau président de l’université de Bouaké, le collaborateur du ministre Cissé Bacongo a encore appelé à de réflexions profondes sur les universités. Plus particulièrement sur leur gestion. « Le ministère a toujours souhaité un séminaire sur le management des universités. Il faut savoir qui nous voulons comme président d’université, des managers ou des académiques. L’université doit avoir un petit caractère commercial », a estimé M. Hibault Ogou. Pour lui, la Côte d’Ivoire n’a plus les moyens de faire de la grande solidarité à l’université. Par conséquent, il faudra, a-t-il ajouté, revoir les droits d’inscriptions dans les universités publiques. Ces reformes sont autant des grands défis qui attendent le nouveau président de l’Université de Bouaké, Pr Poamé Lazare Séry. Conscient du challenge, celui-ci a promis «offrir à la Côte d’Ivoire une université compétitive ».
Notons que le Pr Poamé Lazare, remplace à ce poste le Pr Komenan Landry qui a exercé deux mandats. Celui-ci a demandé à son successeur de faire du retour de l’Université de Bouaké sur son site originel, son cheval de bataille.

DM