Le président de la fédération ivoirienne de football n’est pas content. Alors là pas du tout. Il s’est élevé contre l’attitude de son équipe qui a concédé un dangereux match nul face au Burkina Faso. Devant la presse ivoirienne, le patron du football ivoirien a clairement manifesté son mécontentement. Anouma s’est dit d’autant plus déçu que ses joueurs ne sont pas parvenus à se surpasser pour remporter le gain de cette partie qui aurait mis les Ivoiriens dans une position confortable dans ce groupe B qui se déroule à présent avec trois équipes. «Je n’ai pas senti cette rage qui leur aurait permis de gagner», a-t-il fait savoir. Poursuivant, le président de la FIF a avoué avoir une équipe défaitiste qui accepte le résultat. Contrairement à d’autres qui vont au combat avec leurs tripes. «Jamais la Côte d’Ivoire ne serait revenue comme le Mali l’a fait face à l’Angola». S’adressant à ses joueurs, il leur a demandé de tout mettre en oeuvre pour ne pas sortir de cette compétition au premier tour. «On ne peut pas se permettre le luxe d’une sortie prématurée. C’est quelque chose que je n’accepterai pas, que le gouvernement ne va pas accepter et que le peuple ne va pas accepter», a-t-il averti. C’est pourquoi, il a demandé aux joueurs de prendre leur destin en mains. «Les joueurs doivent savoir que la balle est dans leur camp. Il faut qu’à un moment, ils aient la rage de vaincre. Ce que je n’ai pas senti face au Burkina Faso». Toutefois, Anouma soutient que rien n’est perdu même s’il reconnaît que Vahid et ses joueurs se sont mis la pression. « Je reste positif et nos chances sont intactes », a-t-il conseillé. Les matchs de la Côte d’Ivoire, selon Jacques Anouma, sont devenus tous des finales. A commencer par celui du vendredi face au Ghana. C’est pourquoi ils demandent à ses joueurs de laisser loin derrière eux le problème du Togo ou de l’arbitrage pour se battre comme des hommes. Car, a-t-il conclu, l’objectif de la FIF est de gagner cette CAN.
KL
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