Avec la signature prochaine de l’Accord de partenariat économique (APE), l’espace économique de la Côte d’Ivoire sera ouvert. Le patronat affirme que cet espace sera confronté à la concurrence internationale.
La signature future de l’Accord de partenariat économique (APE) entre l’Union européenne et les pays de la région Afrique de l’oust profitera-t-elle à la Côte d’Ivoire ? Pas si sûr, c’est aussi l’avis du PCA de la confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire. Jean Kacou Diagou a en effet, affirmé mardi dernier, que cette signature va contribuer à l’ouverture de l’espace économique de la Côte d’Ivoire. Conséquence, l’espace économique tant convoité sera confronté, selon le PCA à une concurrence internationale parfois exacerbée et à la pression de la mondialisation de l’économie internationale. Jean Kacou Diagou a partagé son point de vue avec son invité du jour le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). Pour lui, seule les prochaines élections pourront aider le secteur privé et par ricochet l’économie nationale de se maintenir. « Le secteur privé qui sort incontestablement, meurtri de la situation de crise appelle de tous ses vœux, un environnement des affaires plus propices à la création d’emplois et de richesses délivré de la corruption, la bureaucratie et du racket », a plaidé Jean Kacou Diagou. Il avait par ailleurs situé l’importance qu’a le secteur privé dans l’économie de la Côte d’Ivoire. « Grâce à l’effort de tous et particulièrement du secteur privé, qui, en dépit du poids de plus en plus insupportable de la dette intérieure, contribue par le paiement des impôts et taxes et des souscriptions massives aux obligations d’Etat, au fonctionnement de l’Etat, le pays a pu ainsi conclure un programme économique d’urgence. Post-conflit (AUPC) en août 2007. Celui-ci a contribué à une relative amélioration de la situation économique entraînant pour l’année 2008 un taux de croissance de 2,3% puis estimé à 3,7% en 2009 contre 1,5% en 2007 après les récessions des années antérieures », a expliqué le PCA de la CGECI. Face aux progrès enregistrés dans le cadre du Programme d’urgence le gouvernement a selon Jan Kacou Diagou élaboré un programme économique et financier triennal pour la période 2009-2011. Le patronat souhaite que ce programme prenne aussi en compte l’accélération des réformes structurelles et la création d’un cadre institutionnel propice aux activités du secteur privé.
Souleymane Koné
La signature future de l’Accord de partenariat économique (APE) entre l’Union européenne et les pays de la région Afrique de l’oust profitera-t-elle à la Côte d’Ivoire ? Pas si sûr, c’est aussi l’avis du PCA de la confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire. Jean Kacou Diagou a en effet, affirmé mardi dernier, que cette signature va contribuer à l’ouverture de l’espace économique de la Côte d’Ivoire. Conséquence, l’espace économique tant convoité sera confronté, selon le PCA à une concurrence internationale parfois exacerbée et à la pression de la mondialisation de l’économie internationale. Jean Kacou Diagou a partagé son point de vue avec son invité du jour le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). Pour lui, seule les prochaines élections pourront aider le secteur privé et par ricochet l’économie nationale de se maintenir. « Le secteur privé qui sort incontestablement, meurtri de la situation de crise appelle de tous ses vœux, un environnement des affaires plus propices à la création d’emplois et de richesses délivré de la corruption, la bureaucratie et du racket », a plaidé Jean Kacou Diagou. Il avait par ailleurs situé l’importance qu’a le secteur privé dans l’économie de la Côte d’Ivoire. « Grâce à l’effort de tous et particulièrement du secteur privé, qui, en dépit du poids de plus en plus insupportable de la dette intérieure, contribue par le paiement des impôts et taxes et des souscriptions massives aux obligations d’Etat, au fonctionnement de l’Etat, le pays a pu ainsi conclure un programme économique d’urgence. Post-conflit (AUPC) en août 2007. Celui-ci a contribué à une relative amélioration de la situation économique entraînant pour l’année 2008 un taux de croissance de 2,3% puis estimé à 3,7% en 2009 contre 1,5% en 2007 après les récessions des années antérieures », a expliqué le PCA de la CGECI. Face aux progrès enregistrés dans le cadre du Programme d’urgence le gouvernement a selon Jan Kacou Diagou élaboré un programme économique et financier triennal pour la période 2009-2011. Le patronat souhaite que ce programme prenne aussi en compte l’accélération des réformes structurelles et la création d’un cadre institutionnel propice aux activités du secteur privé.
Souleymane Koné