La police ivoirienne a violemment dispersé mercredi une manifestation de jeunes de l’opposition qui tentaient de marcher sur la télévision nationale pour protester contre la "caporalisation" des médias publics par le camp présidentiel et interpellé plusieurs manifestants dont le leader des jeunes du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), a constaté un journaliste de l’Agence de presse Xinhua sur place à Abidjan.
La marche conduite par le président de la jeunesse du PDCI, Kouadio Konan Bertin dit KKB, devait partir du siège de l’ex-parti unique à Cocody, où il venait de tenir un meeting, à la RTI ( radiotélévision ivoirienne) situé à moins de deux kilomètres dans le même quartier.
Plusieurs centaines de jeunes, après le meeting, tentaient de marcher vers la maison de la télévision lorsqu’à moins de 300 mètres du siège du PDCI, ils ont été dispersés à coups de gaz lacrymogène et de matraques par les policiers disposés en grand nombre sur les artères menant à la maison de la télévision.
Dans le branle-bas général, des manifestants ont été interpellés parmi lesquels le président de la jeunesse du PDCI, Kouadio Konan Bertin.
"On a reçu l’ordre de charger et de faire des interpellations si possible", a confié à Xinhua, plus tard sous le sceau de l’anonymat, un haut responsable de la police ivoirienne, sans apporter d’autres précisions.
Peu avant son arrestation, KKB avait expliqué cette marche par le fait que "les Ivoiriens ne sont plus contents de leur télévision nationale".
"Depuis un certain moment, elle est devenue un instrument de propagande à la solde du Front populaire ivoirien (FPI, parti présidentiel)", avait-il dénoncé devant ses camarades et militants du PDCI.
"Nous irons devant la RTI déposer une motion de protestation. Si la RTI ne change pas nous serons obligés de changer de méthode", avait annoncé Bertin Kouadio Konan.
La répression de la manifestation des jeunes du PDCI et l’interpellation de leur leader interviennent au moment où le camp présidentiel et l’opposition sont à couteaux tirés suite à l’accusation de fraude portée le camp présidentiel contre le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Robert Beugré Mambé, issu du PDCI.
Les "jeunes patriotes" conduits par Charles Blé Goudé ont annoncé des sit-in et des marches sur l’ensemble du territoire national pour exiger la démission de M. Mambé. L’opposition réunie au sein du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) avait, en réplique, demandé à sa jeunesse de se mobiliser pour porter la riposte. (Xinhua)
La marche conduite par le président de la jeunesse du PDCI, Kouadio Konan Bertin dit KKB, devait partir du siège de l’ex-parti unique à Cocody, où il venait de tenir un meeting, à la RTI ( radiotélévision ivoirienne) situé à moins de deux kilomètres dans le même quartier.
Plusieurs centaines de jeunes, après le meeting, tentaient de marcher vers la maison de la télévision lorsqu’à moins de 300 mètres du siège du PDCI, ils ont été dispersés à coups de gaz lacrymogène et de matraques par les policiers disposés en grand nombre sur les artères menant à la maison de la télévision.
Dans le branle-bas général, des manifestants ont été interpellés parmi lesquels le président de la jeunesse du PDCI, Kouadio Konan Bertin.
"On a reçu l’ordre de charger et de faire des interpellations si possible", a confié à Xinhua, plus tard sous le sceau de l’anonymat, un haut responsable de la police ivoirienne, sans apporter d’autres précisions.
Peu avant son arrestation, KKB avait expliqué cette marche par le fait que "les Ivoiriens ne sont plus contents de leur télévision nationale".
"Depuis un certain moment, elle est devenue un instrument de propagande à la solde du Front populaire ivoirien (FPI, parti présidentiel)", avait-il dénoncé devant ses camarades et militants du PDCI.
"Nous irons devant la RTI déposer une motion de protestation. Si la RTI ne change pas nous serons obligés de changer de méthode", avait annoncé Bertin Kouadio Konan.
La répression de la manifestation des jeunes du PDCI et l’interpellation de leur leader interviennent au moment où le camp présidentiel et l’opposition sont à couteaux tirés suite à l’accusation de fraude portée le camp présidentiel contre le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Robert Beugré Mambé, issu du PDCI.
Les "jeunes patriotes" conduits par Charles Blé Goudé ont annoncé des sit-in et des marches sur l’ensemble du territoire national pour exiger la démission de M. Mambé. L’opposition réunie au sein du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) avait, en réplique, demandé à sa jeunesse de se mobiliser pour porter la riposte. (Xinhua)