Francesoir.fr - La Côte d’Ivoire, le Cameroun ou encore l’Algérie ont entamé la Coupe d’Afrique des nations sur la pointe des pieds.
Cette CAN pré-Mondial devait être celle de la confirmation d’un ordre bien établi en Afrique, celle du duel XXL entre les deux grandes stars du continent, Didier Drogba et Samuel Eto’o. Elle est pour le moment celle de toutes les surprises comme la journée de mercredi est encore venue nous le rappeler. Grand favori de la compétition, le Cameroun de Paul Le Guen n’a pas échappé au début de Coupe d’Afrique des nations cauchemardesque des mondialistes. Battus (0-1) par le Gabon sur un but de Daniel Cousin, les Lions Indomptables n’ont pas su se défaire d’un adversaire qu’ils avaient pourtant battu par deux fois lors des éliminatoires de la Coupe du monde à l’automne dernier. Avant la rencontre, l’ancien entraîneur parisien avait d’ailleurs pressenti le danger : « Les autres résultats ont montré qu’il nous fallait être attentifs et concentrés. » Un avertissement visiblement pas assez pris au sérieux par ses joueurs. A l’inverse, son homologue Alain Giresse avait, lui, bien senti une faille que ses protégés ont su exploiter à merveille : « Ces mondialistes n’ont pas fait une entrée fracassante. Peut-être que la Coupe du monde accapare leur esprit. »
Le Guen, cible des médias
Une thèse qui tient aujourd’hui la route tant ce constat est effectivement applicable aux nations invitées au mois de juin prochain en Afrique du Sud. L’exemple le plus marquant est celui de l’Algérie, humiliée par le Malawi (3-0) lundi et en bien mauvaise position pour atteindre les quarts de finale de la compétition. Les Ivoiriens, tenus en échec par le Burkina Faso (0-0), ont eux aussi semblé bien loin de leur meilleur niveau malgré une domination de tous les instants. Cette mauvaise entrée en matière pourrait du coup peser lourd dans les têtes et dans le climat qui entoure les équipes. Rudoyé ces dernières semaines par la presse camerounaise au sujet de son salaire, Paul Le Guen pourrait bien avoir à essuyer de nouvelles critiques, malgré les démentis des autorités du pays, au sujet des 650.000 euros annuels qu’il est accusé de toucher. Il pourrait également être fustigé pour sa gestion du cas Matip. Le milieu de terrain de 18 ans, de mère allemande et de père camerounais, n’a pas honoré sa convocation, laissant le groupe à 22. Pas forcément le meilleur moyen de préparer la suite de la compétition et la future échéance en Afrique du Sud.
Cette CAN pré-Mondial devait être celle de la confirmation d’un ordre bien établi en Afrique, celle du duel XXL entre les deux grandes stars du continent, Didier Drogba et Samuel Eto’o. Elle est pour le moment celle de toutes les surprises comme la journée de mercredi est encore venue nous le rappeler. Grand favori de la compétition, le Cameroun de Paul Le Guen n’a pas échappé au début de Coupe d’Afrique des nations cauchemardesque des mondialistes. Battus (0-1) par le Gabon sur un but de Daniel Cousin, les Lions Indomptables n’ont pas su se défaire d’un adversaire qu’ils avaient pourtant battu par deux fois lors des éliminatoires de la Coupe du monde à l’automne dernier. Avant la rencontre, l’ancien entraîneur parisien avait d’ailleurs pressenti le danger : « Les autres résultats ont montré qu’il nous fallait être attentifs et concentrés. » Un avertissement visiblement pas assez pris au sérieux par ses joueurs. A l’inverse, son homologue Alain Giresse avait, lui, bien senti une faille que ses protégés ont su exploiter à merveille : « Ces mondialistes n’ont pas fait une entrée fracassante. Peut-être que la Coupe du monde accapare leur esprit. »
Le Guen, cible des médias
Une thèse qui tient aujourd’hui la route tant ce constat est effectivement applicable aux nations invitées au mois de juin prochain en Afrique du Sud. L’exemple le plus marquant est celui de l’Algérie, humiliée par le Malawi (3-0) lundi et en bien mauvaise position pour atteindre les quarts de finale de la compétition. Les Ivoiriens, tenus en échec par le Burkina Faso (0-0), ont eux aussi semblé bien loin de leur meilleur niveau malgré une domination de tous les instants. Cette mauvaise entrée en matière pourrait du coup peser lourd dans les têtes et dans le climat qui entoure les équipes. Rudoyé ces dernières semaines par la presse camerounaise au sujet de son salaire, Paul Le Guen pourrait bien avoir à essuyer de nouvelles critiques, malgré les démentis des autorités du pays, au sujet des 650.000 euros annuels qu’il est accusé de toucher. Il pourrait également être fustigé pour sa gestion du cas Matip. Le milieu de terrain de 18 ans, de mère allemande et de père camerounais, n’a pas honoré sa convocation, laissant le groupe à 22. Pas forcément le meilleur moyen de préparer la suite de la compétition et la future échéance en Afrique du Sud.
