Ce soir, la situation va nettement s’éclaircir dans le groupe A. Si pour les quatre prétendants aux deux places la victoire est impérative, deux scénarios auront des conséquences certaines. Si l’Algérie perd, elle est éliminée. Par ricochet si l’Angola bat le Malawi, les portes des quarts lui seront grandement ouvertes.
Mali-Algérie
La préparation de l’Algérie dans le froid mistral du Sud de la France a eu des effets néfastes. Trop accablés par la chaleur, les coéquipiers de Bougherra sont apparus lessivés physiquement et athlétiquement. Est-ce par surcharge d’entraînement ou par sous-entraînement ? Toujours est-il qu’il faudra être bien plus présent dans les duels face aux explosifs Maliens qui semblent en avoir beaucoup plus sous la pédale. Keshi n’a pas d’autres alternatives cette fois que de lancer son équipe type avec Seydou Kéita dès le départ avec les talentueux Fané (20) et Yatabaré (21) les deux héros du match d’ouverture. Rabah Saadane, le coach des Fennecs devra composer encore une fois sans Antar Yahia et Meghni, blessés. Dans les deux cas, s’il décide de faire le jeu ou s’il opte pour l’attente-attaque en contre, l’Algérie souffrira devant le Mali. En cas de défaite, les Fennecs rentreront à la maison. En cas de match nul, on se demande avec quelles ressources ils pourront empêcher l’Angola au dernier match de passer. Pour l’Algérie, le seul cas envisageable c’est la victoire.
Avantage : Mali
Angola-Malawi
En menant 4-0 face au Mali, l’Angola nous a, somme toute, fait bonne impression. Les coéquipiers de Manucho ont eu raison de décompresser à un quart d’heure de la fin…mais pas de la sorte, en regardant jouer les Maliens ! Il a donc manqué un numéro dix à l’ancienne qui sache mettre la semelle sur le ballon. Un peu de vécu, un peu d’expérience. Psychologiquement, les camarades de Gilberto pensaient à la suite de la compétition. Ils réalisaient en menant par cette confortable avance que le rêve pouvait devenir réalité. C’est ce qui explique «qu’ils n’étaient plus là !». Jusqu’à ce que survienne la faute monumentale mais quasi inaperçue de Carlos Fernandez le gardien Angolais qui a laissé rouler le ballon devant lui et face à trois Maliens à onze minutes de la fin. A l’Angola, il manque un meneur au milieu et un peu plus de rigueur en défense centrale au niveau de Rui Marquez notamment. Face au Malawi, bagarreur et physiquement rayonnant mais qui joue plus par réaction, par attaques rapides, José Manuel va surement demander à ses hommes de contourner le bras de fer en laissant un peu venir et se perdre en route les coéquipiers de Kmwendo. Après avoir revu le match, on réalise que les Malawites ont été brillants par contraste, c’est-à-dire parce que les Algériens étaient sacrément émoussés.
Avantage: Angola
Nasser EL FADEL
Mali-Algérie
La préparation de l’Algérie dans le froid mistral du Sud de la France a eu des effets néfastes. Trop accablés par la chaleur, les coéquipiers de Bougherra sont apparus lessivés physiquement et athlétiquement. Est-ce par surcharge d’entraînement ou par sous-entraînement ? Toujours est-il qu’il faudra être bien plus présent dans les duels face aux explosifs Maliens qui semblent en avoir beaucoup plus sous la pédale. Keshi n’a pas d’autres alternatives cette fois que de lancer son équipe type avec Seydou Kéita dès le départ avec les talentueux Fané (20) et Yatabaré (21) les deux héros du match d’ouverture. Rabah Saadane, le coach des Fennecs devra composer encore une fois sans Antar Yahia et Meghni, blessés. Dans les deux cas, s’il décide de faire le jeu ou s’il opte pour l’attente-attaque en contre, l’Algérie souffrira devant le Mali. En cas de défaite, les Fennecs rentreront à la maison. En cas de match nul, on se demande avec quelles ressources ils pourront empêcher l’Angola au dernier match de passer. Pour l’Algérie, le seul cas envisageable c’est la victoire.
Avantage : Mali
Angola-Malawi
En menant 4-0 face au Mali, l’Angola nous a, somme toute, fait bonne impression. Les coéquipiers de Manucho ont eu raison de décompresser à un quart d’heure de la fin…mais pas de la sorte, en regardant jouer les Maliens ! Il a donc manqué un numéro dix à l’ancienne qui sache mettre la semelle sur le ballon. Un peu de vécu, un peu d’expérience. Psychologiquement, les camarades de Gilberto pensaient à la suite de la compétition. Ils réalisaient en menant par cette confortable avance que le rêve pouvait devenir réalité. C’est ce qui explique «qu’ils n’étaient plus là !». Jusqu’à ce que survienne la faute monumentale mais quasi inaperçue de Carlos Fernandez le gardien Angolais qui a laissé rouler le ballon devant lui et face à trois Maliens à onze minutes de la fin. A l’Angola, il manque un meneur au milieu et un peu plus de rigueur en défense centrale au niveau de Rui Marquez notamment. Face au Malawi, bagarreur et physiquement rayonnant mais qui joue plus par réaction, par attaques rapides, José Manuel va surement demander à ses hommes de contourner le bras de fer en laissant un peu venir et se perdre en route les coéquipiers de Kmwendo. Après avoir revu le match, on réalise que les Malawites ont été brillants par contraste, c’est-à-dire parce que les Algériens étaient sacrément émoussés.
Avantage: Angola
Nasser EL FADEL