L’heure est plus que grave à Cabinda. Jusque-là occupé avec le comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf) à trouver des solutions au problème togolais, Jacques Anouma avait quelque peu «abandonné» ses joueurs. Face au Burkina Faso, lundi, il est même arrivé au stade de Cabinda en retard. Et le nul vierge enregistré par les Eléphants contre les Etalons l’a plus que déçu. Pour éviter une élimination précoce qui constituerait une catastrophe, le patron du football ivoirien a décidé de rester à Cabinda pour remotiver ses troupes. «Je n’imagine même pas une élimination à ce stade de la compétition…», a-t-il répété. Anouma a également tenu une réunion de crise avec l’ensemble des joueurs et du staff technique au village olympique pour doper leur moral. Contre le Ghana, demain, on va voir ce qu’on va voir…
Guy-Florentin Yaméogo, Envoyé spécial à Cabinda
Guy-Florentin Yaméogo, Envoyé spécial à Cabinda