Trois personnes ont été arrêtées dans l'enclave angolaise du Cabinda (nord), sans lien direct avec l'attaque meurtrière du 8 janvier contre l'équipe nationale de football du Togo, a indiqué jeudi Human Rights Watch (HRW).
Les arrestations d'un universitaire, Belchior Lanso, d'un ancien policier, Pedro Benjamim Fuca, et d'un militant de la société civile, Jose Zefarino Pauti, n'ont pas de lien direct avec le mitraillage du bus de l'équipe du Togo venue participer à la Coupe d'Afrique des nations (CAN), selon l'association de défense des droits de l'Homme.
HRW, qui a publié plusieurs rapport sur les violences au Cabinda, a estimé que ces arrestations pourraient s'inscrire dans une d'une tactique du gouvernement pour faire taire toute contestation.
"Selon les informations que nous avons reçues sur le terrain, nous craignons qu'après la CAN, les forces de sécurité lancent une grande opération militaire et que les autorités déclenchent une nouvelle vague de répression sur les membres de la société civile en les accusant de promouvoir le séparatisme", a déclaré à l'AFP Lisa Rimli, du HRW.
Le procureur de la province du Cabinda, Antonio Nito, a confirmé l'arrestation de M. Pauti vendredi. Il est soupçonné d'atteinte à la sûreté de l'Etat.
"L'arrestation de Pauti n'est pas liée aux (deux) arrestations faites vendredi après l'attaque contre le bus de l'équipe togolaise", a-t-il précisé à l'AFP.
Les forces de l'ordre angolaises dans l'enclave du Cabinda avaient annoncé lundi l'arrestation de deux personnes juste après le mitraillage du bus de l'équipe de football du Togo, revendiqué par plusieurs mouvements séparatistes.
Le procureur de Cabinda a indiqué jeudi que ces deux personnes, dont il n'a pas précisé la nationalité, sont détenues à Cabinda et accusées d'avoir causé la mort de deux Togolais.
"Il n'y a pas de date fixée pour le procès. On en est au stade de l'instruction", a-t-il ajouté.
Les arrestations d'un universitaire, Belchior Lanso, d'un ancien policier, Pedro Benjamim Fuca, et d'un militant de la société civile, Jose Zefarino Pauti, n'ont pas de lien direct avec le mitraillage du bus de l'équipe du Togo venue participer à la Coupe d'Afrique des nations (CAN), selon l'association de défense des droits de l'Homme.
HRW, qui a publié plusieurs rapport sur les violences au Cabinda, a estimé que ces arrestations pourraient s'inscrire dans une d'une tactique du gouvernement pour faire taire toute contestation.
"Selon les informations que nous avons reçues sur le terrain, nous craignons qu'après la CAN, les forces de sécurité lancent une grande opération militaire et que les autorités déclenchent une nouvelle vague de répression sur les membres de la société civile en les accusant de promouvoir le séparatisme", a déclaré à l'AFP Lisa Rimli, du HRW.
Le procureur de la province du Cabinda, Antonio Nito, a confirmé l'arrestation de M. Pauti vendredi. Il est soupçonné d'atteinte à la sûreté de l'Etat.
"L'arrestation de Pauti n'est pas liée aux (deux) arrestations faites vendredi après l'attaque contre le bus de l'équipe togolaise", a-t-il précisé à l'AFP.
Les forces de l'ordre angolaises dans l'enclave du Cabinda avaient annoncé lundi l'arrestation de deux personnes juste après le mitraillage du bus de l'équipe de football du Togo, revendiqué par plusieurs mouvements séparatistes.
Le procureur de Cabinda a indiqué jeudi que ces deux personnes, dont il n'a pas précisé la nationalité, sont détenues à Cabinda et accusées d'avoir causé la mort de deux Togolais.
"Il n'y a pas de date fixée pour le procès. On en est au stade de l'instruction", a-t-il ajouté.
