Le vaste mouvement de protestation contre les dérives de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) continue. Après les jeunesses du PDCI et du RDR, les femmes de l’Union pour la démocratie et la paix (UDPCI) décident de monter au créneau. Nous vous proposons la déclaration faite, hier au siège de ce parti, par la présidente Céline Dié Bonao.
Après Huit (08) années de crise, notre pays se prépare à aller à l’élection présidentielle, qui est censée mettre fin aux souffrances des populations. Laquelle élection est prévue pour la fin du mois de Février 2010. La liste électorale provisoire ayant déjà été publiée depuis quelques temps. C’est dans une période aussi sensible que les partisans du Candidat Laurent Gbagbo prétextant d’une magouille du Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Mr. Beugré Mambé, font des déclarations tapageuses pour réclamer la démission de ce dernier. Certains vont même jusqu’à la Télévision Nationale pour appeler leurs militants aux fins de bloquer le processus, créant ainsi une atmosphère de psychose au sein de la population et un regain de tension dans le pays. Et ce, après que le Premier Ministre ait appelé tous les acteurs politiques à l’accalmie et à la retenue. Une attitude que les jeunes du PDCI-RDA ont voulu dénoncer hier Mercredi 13 janvier 2010 au siège dudit parti et donner également leur position sur la question qui oppose le camp présidentiel au Président de la CEI.
Les jeunes du PDCI et le directoire du RHDP, qui était en concertation ont été purement et simplement pris à partie par des éléments de la CRS qui ont battu le président KKB. Même le directoire du RHDP a été bloqué, gazé pendant des heures au siège du PDCI.*
Face à cette dérive totalitaire et à la volonté affichée du camp présidentiel de bloquer le processus de sortie de crise, l’UF-UDPCI, tout en exprimant sa solidarité aux jeunes du PDCI-RDA et au directoire du RHDP. Voudrait faire les mises aux points suivantes :
- Nous condamnons tout acte de violence et de barbarie qui pourrait mettre le processus actuel à mal.
- L’UDPCI étant un parti de paix et de bon ton, les femmes de l’UF-UDPCI demandent aux partisans du Candidat Laurent Gbagbo d’user des recours prévus par nos textes s’ils estiment que la CEI est en faute. Pendant qu’il est encore temps, nous demandons au représentant spécial du SG de l’ONU et au représentant du Facilitateur du dialogue direct inter-ivoirien de prendre leur responsabilité pour inviter tout le monde à l’apaisement afin que les élections aient lieu aux dates prévues.
- Nous interpellons le Chef d’Etat-major des Armées, le Général Philippe Mangou sur le rôle républicain que les forces de défense et de sécurité sont appelés à jouer dans cette période sensible pour notre pays.
Nous interpellons également Monsieur Brou Amessan Pierre, DG de la RTI et l’invitons à faire la différence entre son militantisme au FPI et la direction générale de la Radiodiffusion et Télévision Nationale.
- Nous rappelons aux jeunes patriotes que la Côte d’Ivoire a trop souffert et qu’il faut éviter une énième prolongation des élections. Les règles du jeu ne peuvent être changées au cours du match. C’est en toute conscience que les Ivoiriens soucieux de leur devenir, se sont dotés d’une CEI comprenant touts les sensibilités politiques pour que se processus électoral qui va sortir notre pays de la crise soit consensuel.
Nous soutenons le Premier Ministre Guillaume SORO dans son combat inlassable pour conduire la Côte d’Ivoire aux élections le plus tôt possible et dans la sérénité.
- En tant que mères de familles, nous appelons tous les enfants de Côte d’Ivoire de quelque bord politique qu’ils soient à tourner dos à la violence en refusant toute manipulation. L’important pour vous étant que nous ayons enfin des élections libres, seule garantie pour votre avenir.
- Nous invitons les femmes de Côte d’Ivoire éprises de paix à dire non au désordre. La Côte d’Ivoire n’a que trop souffert de ces agissements qui n’apportent que désolation dans nos foyers. Le sang a trop coulé ; nous n’en voulons plus. C’est pourquoi nous invitons toutes les femmes de Côte d’Ivoire, des partis politiques, des ONG, de la société civile, les femmes religieuses à se lever dès maintenant pour éviter un autre bain de sang à ce pays nous aimons tant.
Pour le BEN de l’UF-UDPCI
La Présidente
Mme Céline die Bonao
Après Huit (08) années de crise, notre pays se prépare à aller à l’élection présidentielle, qui est censée mettre fin aux souffrances des populations. Laquelle élection est prévue pour la fin du mois de Février 2010. La liste électorale provisoire ayant déjà été publiée depuis quelques temps. C’est dans une période aussi sensible que les partisans du Candidat Laurent Gbagbo prétextant d’une magouille du Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Mr. Beugré Mambé, font des déclarations tapageuses pour réclamer la démission de ce dernier. Certains vont même jusqu’à la Télévision Nationale pour appeler leurs militants aux fins de bloquer le processus, créant ainsi une atmosphère de psychose au sein de la population et un regain de tension dans le pays. Et ce, après que le Premier Ministre ait appelé tous les acteurs politiques à l’accalmie et à la retenue. Une attitude que les jeunes du PDCI-RDA ont voulu dénoncer hier Mercredi 13 janvier 2010 au siège dudit parti et donner également leur position sur la question qui oppose le camp présidentiel au Président de la CEI.
Les jeunes du PDCI et le directoire du RHDP, qui était en concertation ont été purement et simplement pris à partie par des éléments de la CRS qui ont battu le président KKB. Même le directoire du RHDP a été bloqué, gazé pendant des heures au siège du PDCI.*
Face à cette dérive totalitaire et à la volonté affichée du camp présidentiel de bloquer le processus de sortie de crise, l’UF-UDPCI, tout en exprimant sa solidarité aux jeunes du PDCI-RDA et au directoire du RHDP. Voudrait faire les mises aux points suivantes :
- Nous condamnons tout acte de violence et de barbarie qui pourrait mettre le processus actuel à mal.
- L’UDPCI étant un parti de paix et de bon ton, les femmes de l’UF-UDPCI demandent aux partisans du Candidat Laurent Gbagbo d’user des recours prévus par nos textes s’ils estiment que la CEI est en faute. Pendant qu’il est encore temps, nous demandons au représentant spécial du SG de l’ONU et au représentant du Facilitateur du dialogue direct inter-ivoirien de prendre leur responsabilité pour inviter tout le monde à l’apaisement afin que les élections aient lieu aux dates prévues.
- Nous interpellons le Chef d’Etat-major des Armées, le Général Philippe Mangou sur le rôle républicain que les forces de défense et de sécurité sont appelés à jouer dans cette période sensible pour notre pays.
Nous interpellons également Monsieur Brou Amessan Pierre, DG de la RTI et l’invitons à faire la différence entre son militantisme au FPI et la direction générale de la Radiodiffusion et Télévision Nationale.
- Nous rappelons aux jeunes patriotes que la Côte d’Ivoire a trop souffert et qu’il faut éviter une énième prolongation des élections. Les règles du jeu ne peuvent être changées au cours du match. C’est en toute conscience que les Ivoiriens soucieux de leur devenir, se sont dotés d’une CEI comprenant touts les sensibilités politiques pour que se processus électoral qui va sortir notre pays de la crise soit consensuel.
Nous soutenons le Premier Ministre Guillaume SORO dans son combat inlassable pour conduire la Côte d’Ivoire aux élections le plus tôt possible et dans la sérénité.
- En tant que mères de familles, nous appelons tous les enfants de Côte d’Ivoire de quelque bord politique qu’ils soient à tourner dos à la violence en refusant toute manipulation. L’important pour vous étant que nous ayons enfin des élections libres, seule garantie pour votre avenir.
- Nous invitons les femmes de Côte d’Ivoire éprises de paix à dire non au désordre. La Côte d’Ivoire n’a que trop souffert de ces agissements qui n’apportent que désolation dans nos foyers. Le sang a trop coulé ; nous n’en voulons plus. C’est pourquoi nous invitons toutes les femmes de Côte d’Ivoire, des partis politiques, des ONG, de la société civile, les femmes religieuses à se lever dès maintenant pour éviter un autre bain de sang à ce pays nous aimons tant.
Pour le BEN de l’UF-UDPCI
La Présidente
Mme Céline die Bonao