Les élections, on le sait, sont généralement sources de passion et de tension en Afrique. La Côte d’Ivoire, qui se prépare, pour l’élection présidentielle, n’échappe pas à la règle. C’est donc en connaissance de cause, que la commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (ComNat-CI), vient de lancer sa campagne de sensibilisation pour des « élections sans violence armée ». Le top départ de la campagne a été donné le mercredi dernier, au siège de la ComNat-CI, à Cocody. Cette campagne, a indiqué, le président de la Com Nat-CI, le général Désiré Adjoussou, a pour objectif de parvenir à une sortie de crise apaisée. Ce, à travers le renforcement d’un environnement de paix et de non-violence pendant la période électorale en Côte d’Ivoire. Le projet a, selon Michèle Pépé, présidente du réseau d’action sur les armes légères, section Côte d’Ivoire, dont l’ONG est partenaire de la lutte, pour cibles la population dans son ensemble, mais principalement les jeunes, les ex-combattants, les groupes d’auto-défense, les forces de défense et de sécurité, les leaders communautaires, les leaders d’opinion et les professionnels des médias. « Aidez-nous à expliquer à nos concitoyens que la seule arme qui vaille, c’est le vote. Il nous faut informer et sensibiliser nos concitoyens et tous les habitants de ce pays sur la dangerosité et la nocivité des armes, lorsqu’elles sont utilisées à tort et à travers et qu’elles se retrouvent entre des mains inopportunes », a-t-elle insisté.
La campagne, soulignons-le, durera trois mois, de janvier à mars.
Dao Maïmouna
La campagne, soulignons-le, durera trois mois, de janvier à mars.
Dao Maïmouna