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Société Publié le vendredi 15 janvier 2010 | Le Patriote

Droits des personnes détenues : Les femmes juristes instruisent les pensionnaires de la Maca

Une visite qui fait du bien ! Mercredi matin, les prisonniers de la Maca ( Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan), à Yopougon, ont reçu l’Association des Femmes juristes de Côte d’Ivoire conduite par leur présidente Maître Kouao-Sombo Denise, avocate. Il s’agissait pour elles, d’entretenir les personnes détenues sur leurs droits. Vice-présidente de cette association, la magistrate Aimée Zebeyoux, qui a prononcé la conférence, a expliqué les droits spécifiques de chaque type de détenus. Selon elle, ceux qui sont en détention préventive bénéficient du droit de présenter une demande de liberté provisoire au juge d’instruction. En cas de refus, ils peuvent faire appel de cette décision en saisissant la Chambre d’accusation. Pour le détenu en attente d’être jugé, il peut introduire aussi une demande de liberté, auprès de la juridiction devant laquelle il doit être jugé. S’agissant des prisonniers condamnés, Mme Zebeyoux a révélé que ceux placés en division amende peuvent bénéficier du placement à l’extérieur, du régime de semi-liberté et de celui de la libération conditionnelle. La magistrate a, par ailleurs, rappelé que tous les prisonniers ont des droits familiaux, civiques et sociaux. De même, ils ont droit à la santé et à l’alimentation. Et les détenues enceintes, à la maternité. « S’il arrive qu’elle le fasse dans l’enceinte de la prison, l’acte de naissance ne doit pas mentionner la prison comme lieu de naissance », a précisé la juriste. Enfin, elle a souligné que, même privé de liberté d’aller et venir, le détenu bénéficie de certains droits humains, qui sont destinés à lui permettre une vie carcérale acceptable en vue de sa future réinsertion sociale. « La faute à l’origine de sa condamnation, même si elle fait partie des infractions les plus graves ne lui a pas enlevé son humanité. Il doit garder en tout temps, même en milieu carcéral, ce caractère d’être humain », a conclu la magistrate.

Y. Sangaré
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