Le suspense va durer dans cette passionnante poule A jusqu’à la dernière seconde des matchs de la troisième journée. Personne n’est assuré de la qualification même si l’Angola n’a plus besoin que d’un point pour être à l’abri. Le Mali peut encore revenir même si ses chances sont devenues très minces…retour sur la journée d’hier.
L’Algérie est donc montée en puissance comme elle l’avait planifié. Contre le Mali, les coéquipiers de Karim Ziani tenaient mieux sur leurs jambes. Ils ont relevé le défi, «aidés» en cela par une bien pâle sélection malienne. Deux centres de Yatabaré (35ème) et Kanouté (90ème+1) qui ne donnent rien. Une accélération de Yatabaré parti en contre et qui échoue sur Chaouchi (51ème). C’était pauvre, très pauvre comme production. On se demande bien ce qui a donc pu se produire dans cette formation Malienne qui réalisa le retour que l’on sait face aux Angolais. Keshi a-t-il aligné trop de joueurs convalescents comme Seydou Kéita et Mohamed Lamine Sissoko ? Le Mali n’a pas du tout fonctionné et manquait d’allant. A l’inverse de l’Algérie qui a répondu présente dans tous les compartiments du jeu. Le chemin des filets a été trouvé sur un superbe coup franc de Ziani sur la tête du défenseur Hallich venu promptement s’intercaler entre Sidibé et ses défenseurs, c’était juste avant la mi-temps (43ème).
L’Angola sur orbite
Les Fennecs se sont par la suite procuré de multiples occasions ratées par manque de précision (57ème, 86ème) ou de réussite (5ème, 26ème). Avec un seul point au compteur, les Aigles sont plus proches de la sortie que d’un possible envol. Il faudra non seulement battre les Flammes par deux buts d’écart et attendre l’autre résultat. Les Fennecs eux se sont relancés dans la course aux quarts de finale. Un match nul contre l’Angola peut les qualifier.
Les hommes de Manuel José ont réalisé face au Malawi un match sérieux. Sobres et volontaires, ils ont su imposer des temps forts et des temps d’attentes à la partie qui ne leur a pas échappé. Cette fois, l’avance au tableau a été maîtrisée, la semelle mise sur le ballon. A la mi-temps, même si l’Angola ne menait pas au score, on sentait bien que dans la tête, les Palancas étaient dans le coup. Ils le démontrèrent par un super début de deuxième période. Sur la première occasion, Flavio, le chouchou du public trouve les filets du Malawi. Le deuxième but pour l’Angola arrive par le remuant Manucho suite à une grosse erreur de Mponda qui se fait prendre le ballon dans les pieds à l’entrée de sa surface. L’attaquant angolais n’avait plus qu’à s’en aller battre Sanudi d’une puissante frappe du gauche. C’est palpable, l’Angola va en s’améliorant au fur et à mesure des matchs. Djalma, Mantorras, Mabina, Stelvio, Zuela, Chara, Gilberto, Kali, c’est du solide. Et ils sont bien poussés par le public du stade du 11 «novembro» de Luanda. Rappel important, aux quarts de finale, les deux premiers du groupe A croisent les deux premiers du groupe B …
Nasser EL FADEL
L’Algérie est donc montée en puissance comme elle l’avait planifié. Contre le Mali, les coéquipiers de Karim Ziani tenaient mieux sur leurs jambes. Ils ont relevé le défi, «aidés» en cela par une bien pâle sélection malienne. Deux centres de Yatabaré (35ème) et Kanouté (90ème+1) qui ne donnent rien. Une accélération de Yatabaré parti en contre et qui échoue sur Chaouchi (51ème). C’était pauvre, très pauvre comme production. On se demande bien ce qui a donc pu se produire dans cette formation Malienne qui réalisa le retour que l’on sait face aux Angolais. Keshi a-t-il aligné trop de joueurs convalescents comme Seydou Kéita et Mohamed Lamine Sissoko ? Le Mali n’a pas du tout fonctionné et manquait d’allant. A l’inverse de l’Algérie qui a répondu présente dans tous les compartiments du jeu. Le chemin des filets a été trouvé sur un superbe coup franc de Ziani sur la tête du défenseur Hallich venu promptement s’intercaler entre Sidibé et ses défenseurs, c’était juste avant la mi-temps (43ème).
L’Angola sur orbite
Les Fennecs se sont par la suite procuré de multiples occasions ratées par manque de précision (57ème, 86ème) ou de réussite (5ème, 26ème). Avec un seul point au compteur, les Aigles sont plus proches de la sortie que d’un possible envol. Il faudra non seulement battre les Flammes par deux buts d’écart et attendre l’autre résultat. Les Fennecs eux se sont relancés dans la course aux quarts de finale. Un match nul contre l’Angola peut les qualifier.
Les hommes de Manuel José ont réalisé face au Malawi un match sérieux. Sobres et volontaires, ils ont su imposer des temps forts et des temps d’attentes à la partie qui ne leur a pas échappé. Cette fois, l’avance au tableau a été maîtrisée, la semelle mise sur le ballon. A la mi-temps, même si l’Angola ne menait pas au score, on sentait bien que dans la tête, les Palancas étaient dans le coup. Ils le démontrèrent par un super début de deuxième période. Sur la première occasion, Flavio, le chouchou du public trouve les filets du Malawi. Le deuxième but pour l’Angola arrive par le remuant Manucho suite à une grosse erreur de Mponda qui se fait prendre le ballon dans les pieds à l’entrée de sa surface. L’attaquant angolais n’avait plus qu’à s’en aller battre Sanudi d’une puissante frappe du gauche. C’est palpable, l’Angola va en s’améliorant au fur et à mesure des matchs. Djalma, Mantorras, Mabina, Stelvio, Zuela, Chara, Gilberto, Kali, c’est du solide. Et ils sont bien poussés par le public du stade du 11 «novembro» de Luanda. Rappel important, aux quarts de finale, les deux premiers du groupe A croisent les deux premiers du groupe B …
Nasser EL FADEL
