Le capitaine des Eléphants ne se porterait pas très bien à quelques heures du choc de ce soir contre le Ghana. Malgré tout, Didier Drogba devrait tenir sa place et tentera de donner la victoire à son pays.
Estadio nacional Chiazi de Cabinda. Il est bientôt 20h. La séance d’entraînement des Eléphants allègrement tire à sa fin. Sous les yeux de quelques privilégiés, Copa Barry, Tioté Cheick, Méité Abdoulaye, Tiéné Siaka, Yaya Touré, Zokora Didier et autres Gervinho ont d’abord effectué quelques minutes de footing, ont travaillé en atelier avant d’axer le travail sur les attaquants. A ce jeu, le gardien remplaçant, Aristide Zogbo, a sorti le grand jeu. Indiscutablement, il semble affûté. Un bon signe… Kolo Touré, lui, a passé son temps à grimacer. Coach Vahid, très peu satisfait du manque d’application de certains joueurs tels Salomon Kalou, Gervinho ou Kader Kéita, a donné de la voix. Une balle sort du champ de jeu. D’un geste, propre aux techniciens, Vahid Halilhodzic, s’adonne à une séance de jonglerie. Nous sommes sans voix. Malgré le poids des ans, l’ancien buteur du Fc Nantes a gardé intactes ses qualités. Comme on le dit à Abidjan, « ça ment pas… ». Les 21 invités spéciaux, tous employés de la Petroci, écarquillent les yeux. Didier Drogba, toujours irréprochable, se démène comme un beau diable. Mais, un peu plus maladroit que d’habitude, nous nous interrogeons… La réponse, sous forme de confidence, fuse dans notre dos. « Didier est très diminué…», avoue un membre du staff administratif des Eléphants dont nous taisons le nom. Et d’ajouter : «C’est un garçon qui aime son pays et qui veut tout donner mais il n’est pas à 100% ». «De quoi souffre-t-il exactement ? », demandons-nous. « Il a un mal récurrent au dos et a mal à la cheville…», nous lance-t-on en guise de réponse. Pourtant sur la belle pelouse d’entraînement, annexe du stade national de Cabinda, l’attaquant de Chelsea, serre les dents. Baky Koné, auteur d’un match terne devant le Burkina, lundi, est visité par la malchance. Durant toute la séance d’entraînement, il n’a inscrit le moindre but. Surprenant… C’est l’heure des étirements. Kallet Bialy, présent à cette séance d’entraînement ne semble pas convaincu. Le ministre Dagobert Banzio se retire. Les joueurs boivent beaucoup d’eau. A cet instant précis, Hamed Méité, chef de la division communication interne de la Petroci, obtient le ok d’Hamed Ouattara pour les séances photos des joueurs avec les employés de cette entreprise citoyenne qui sponsorise la sélection. La majorité des joueurs prennent la pose, sourire aux lèvres. Sauf un. Emmanuel Eboué. Lorsqu’Hamed Ouattara lui demande de faire comme ses amis, il lui répond, sèchement, « je ne prends pas de photos avec eux…». Nous sommes surpris. «Après, ce sont eux qui vont raconter des conneries sur nous… », poursuit le défenseur d’Arsenal qui porte une barbichette de trois jours. Une dame de la Petroci qui attendait de prendre une photo souvenir avec Eboué est triste. Elle ne comprend rien au comportement du joueur.
Guy-Florentin Yaméogo, Envoyé spécial à Cabinda
Estadio nacional Chiazi de Cabinda. Il est bientôt 20h. La séance d’entraînement des Eléphants allègrement tire à sa fin. Sous les yeux de quelques privilégiés, Copa Barry, Tioté Cheick, Méité Abdoulaye, Tiéné Siaka, Yaya Touré, Zokora Didier et autres Gervinho ont d’abord effectué quelques minutes de footing, ont travaillé en atelier avant d’axer le travail sur les attaquants. A ce jeu, le gardien remplaçant, Aristide Zogbo, a sorti le grand jeu. Indiscutablement, il semble affûté. Un bon signe… Kolo Touré, lui, a passé son temps à grimacer. Coach Vahid, très peu satisfait du manque d’application de certains joueurs tels Salomon Kalou, Gervinho ou Kader Kéita, a donné de la voix. Une balle sort du champ de jeu. D’un geste, propre aux techniciens, Vahid Halilhodzic, s’adonne à une séance de jonglerie. Nous sommes sans voix. Malgré le poids des ans, l’ancien buteur du Fc Nantes a gardé intactes ses qualités. Comme on le dit à Abidjan, « ça ment pas… ». Les 21 invités spéciaux, tous employés de la Petroci, écarquillent les yeux. Didier Drogba, toujours irréprochable, se démène comme un beau diable. Mais, un peu plus maladroit que d’habitude, nous nous interrogeons… La réponse, sous forme de confidence, fuse dans notre dos. « Didier est très diminué…», avoue un membre du staff administratif des Eléphants dont nous taisons le nom. Et d’ajouter : «C’est un garçon qui aime son pays et qui veut tout donner mais il n’est pas à 100% ». «De quoi souffre-t-il exactement ? », demandons-nous. « Il a un mal récurrent au dos et a mal à la cheville…», nous lance-t-on en guise de réponse. Pourtant sur la belle pelouse d’entraînement, annexe du stade national de Cabinda, l’attaquant de Chelsea, serre les dents. Baky Koné, auteur d’un match terne devant le Burkina, lundi, est visité par la malchance. Durant toute la séance d’entraînement, il n’a inscrit le moindre but. Surprenant… C’est l’heure des étirements. Kallet Bialy, présent à cette séance d’entraînement ne semble pas convaincu. Le ministre Dagobert Banzio se retire. Les joueurs boivent beaucoup d’eau. A cet instant précis, Hamed Méité, chef de la division communication interne de la Petroci, obtient le ok d’Hamed Ouattara pour les séances photos des joueurs avec les employés de cette entreprise citoyenne qui sponsorise la sélection. La majorité des joueurs prennent la pose, sourire aux lèvres. Sauf un. Emmanuel Eboué. Lorsqu’Hamed Ouattara lui demande de faire comme ses amis, il lui répond, sèchement, « je ne prends pas de photos avec eux…». Nous sommes surpris. «Après, ce sont eux qui vont raconter des conneries sur nous… », poursuit le défenseur d’Arsenal qui porte une barbichette de trois jours. Une dame de la Petroci qui attendait de prendre une photo souvenir avec Eboué est triste. Elle ne comprend rien au comportement du joueur.
Guy-Florentin Yaméogo, Envoyé spécial à Cabinda