La chape de plomb qui a couvert la Côte d’Ivoire suite aux accusations de fraude du chef de l’Etat envers le président de la Cei continue remuer le marigot politique ivoirien. Après la saisine de la justice par Désiré Tagro, les jeunes patriotes ont décidé de lancer des attaques ciblées sur le siège de la Commission électorale indépendante et le Q.G de campagne de Cissé Bancongo situé en Zone 4 à Marcory. Selon des informations concordantes en notre disposition, les jeunes patriotes qui sont sur le qui-vive, préparent activement des ‘‘actions concrètes’’ dans les agoras et parlements de Yopougon. La première opération à en croire une source très introduite au cœur du système de Charles Blé Goudé consistera à simuler ce lundi 18 janvier, un sit-in au siège de la Cei qui à la vérité est une vraie opération d’attaque pour saccager le siège de la Cei. L’exécution de cette mission, toujours selon notre source, est confiée aux miliciens du Groupement des patriotes pour la paix (Gpp) basés à Azito. Le leader d’un mouvement patriotique qui est en train de prendre ses distances avec le camp présidentiel a été interpellé le mardi 5 janvier par le commandant Dogbo Blé qui l’a reçu dans son bureau et lui a demandé de prendre ses distances vis-à-vis de l’opposition. Selon ses explications, il a aussi été reçu par Mme Marceline Oboudou, secrétaire particulière du président Gbagbo pour les mêmes raisons. Un ancien secrétaire général de la Fesci, section Flash qui a encore la confiance de Charles Blé Goudé nous a aussi révélé que des réunions de crise ont été tenues au domicile de ce dernier suite la manifestation organisée par la Coalition pour le changement (Cpc) à l’ex-Aitaci au cours de laquelle les jeunes de la Coalition ont demandé l’arrestation de Blé Goudé. Pour cette raison, les jeunes patriotes ont lancé une ‘‘fatwa’’ contre Touré Mamadou, président du directoire de la Cpc et veulent attaquer également le Q.G de campagne de Cissé Bacongo qui à leurs yeux est le repère de tous les fescistes et des patriotes déçus qui ont décidé de rouler désormais pour l’opposition. Dans l’après-midi d’hier, toutes nos tentatives pour joindre Bouazo Yoko Yoko, commandant du Gpp sont restées veines.
K.B
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