Lors de cette deuxième journée du groupe C, l’Egypte devrait assurer sa place en quart de finale face aux courageux Mozambicains. Nigéria-Bénin plus indécis fait figure de choc.
Egypte - Mozambique
Avec ses clubs puissants Zamalek, Al Ahly, Al Masry, Al Ittihad, Ismaily, Enppi, Petrojet, Arab Contractors, avec ses infrastructures, l’adhésion de ses supporters, ses 75 millions d’habitants, l’Egypte est une puissance du football africain. Elle a ce qu’il faut pour garder ses meilleurs jeunes. Comme les médaillés de bronze à la Coupe du monde des moins 20 en 2001 tous restés au pays. Sur la liste des 23 Egyptiens emmenés par le sélectionneur toujours «national» Hassan Shehata (après Mahmoud Al Gohari), quatre seulement évoluent en dehors du pays et même pas très loin dans la région. Hassan Ghali (numéro 12) est en Arabie Saoudite et Hosni Abed Rabo (8) est à Dubaï. Les véritables expatriés sont Mohamed Zidan (9) au Borussia et Al Saqqa (5) qui ne fait pas partie du onze de départ. Il y a donc un esprit «club Egypte», un groupe, de la cohésion, de l’envie.
Tactiquement au point. Devant l’expérimenté Al Haddary, une défense en zone et coulissante tisse sa toile autour des trois centraux Mahmoud Fathallah (4-Zamalek), Wael Goma (20-Al Ahly) couverts par l’agile et teigneux Hani Saied (6-Zamalek). Sur le côté droit, selon que l’adversaire utilise un ailier de débordement ou pas, Ahmed Fathi (7-Al Ahly) sert d’appui au milieu. Dans le couloir gauche, il y a Sayed Moawad (14-Al Ahly). Selon donc la phase offensive ou défensive, selon les périodes de domination ou de temporisation, la défense égyptienne sait parfaitement appuyer les offensives ou supporter le match. La force de l’ensemble reste la qualité de ses hommes du milieu jeune et avaleurs de kilomètres comme les deux grandes trouvailles de l’heure : Hossam Ghali (12-Al Nasr) et Mohamad Gedo Nagui (15-Ittihad Alexandrie) rentré en cours de jeu face au Nigéria et auteur du 3ème but. Avec eux, il y a le doyen capitaine Ahmed Hassan (17-Al Ahly) et Hosny Abed Rabo (8-Ahly Dubaï), deux valeurs sûres dotées de vision de jeu, de frappe de balle et d’abattage physique. Ils ont la faculté de plonger en profondeur, se retrouver dans les 20 m adverses. Cette mobilité fait que le seul attaquant de pointe sur le papier ne se retrouve jamais seul. Mohamed Zidan (9-Borussia) en verve et en jambe recherche les combinaisons sur toute la largeur de l’attaque, Imad Motaeb (10-Al Ahly) lui servant de relais et travaillant beaucoup dans le pressing défensif.
C’est cet ensemble égyptien qui s’apprête à enregistrer sa 2ème victoire face aux Mambas cet après-midi pour se mettre à l’abri en attendant les quarts de finale. Avantage : Egypte
Nigéria - Bénin
Nigéria-Bénin sera très disputé. Paradoxalement c’est le «petit poucet» béninois qui a montré de meilleurs arguments individuels d’attaque avec Ogunbiyi (17) et Omotoyossi (22), un duo appuyé par Sessegnon (19) qui ne semble pas s’être donné à fond face aux Mozambicains. Côté nigérian, face à l’Egypte, seul Obasi (7) se montrait percutant. On n’a pas beaucoup vu Ayegbemi (8). Et les milieux Etuhu (20), Uche (16), Ayina (13) et Obi (10) apportèrent très peu offensivement. Mais l’adversaire s’appelait Egypte. Si les Béninois font un effort supplémentaire pour mieux finir leurs actions, ils peuvent mettre en difficulté la formation de Amudu Shouaibu très controversée au Nigéria. Avantage : Nigéria
Nasser EL FADEL
Egypte - Mozambique
Avec ses clubs puissants Zamalek, Al Ahly, Al Masry, Al Ittihad, Ismaily, Enppi, Petrojet, Arab Contractors, avec ses infrastructures, l’adhésion de ses supporters, ses 75 millions d’habitants, l’Egypte est une puissance du football africain. Elle a ce qu’il faut pour garder ses meilleurs jeunes. Comme les médaillés de bronze à la Coupe du monde des moins 20 en 2001 tous restés au pays. Sur la liste des 23 Egyptiens emmenés par le sélectionneur toujours «national» Hassan Shehata (après Mahmoud Al Gohari), quatre seulement évoluent en dehors du pays et même pas très loin dans la région. Hassan Ghali (numéro 12) est en Arabie Saoudite et Hosni Abed Rabo (8) est à Dubaï. Les véritables expatriés sont Mohamed Zidan (9) au Borussia et Al Saqqa (5) qui ne fait pas partie du onze de départ. Il y a donc un esprit «club Egypte», un groupe, de la cohésion, de l’envie.
Tactiquement au point. Devant l’expérimenté Al Haddary, une défense en zone et coulissante tisse sa toile autour des trois centraux Mahmoud Fathallah (4-Zamalek), Wael Goma (20-Al Ahly) couverts par l’agile et teigneux Hani Saied (6-Zamalek). Sur le côté droit, selon que l’adversaire utilise un ailier de débordement ou pas, Ahmed Fathi (7-Al Ahly) sert d’appui au milieu. Dans le couloir gauche, il y a Sayed Moawad (14-Al Ahly). Selon donc la phase offensive ou défensive, selon les périodes de domination ou de temporisation, la défense égyptienne sait parfaitement appuyer les offensives ou supporter le match. La force de l’ensemble reste la qualité de ses hommes du milieu jeune et avaleurs de kilomètres comme les deux grandes trouvailles de l’heure : Hossam Ghali (12-Al Nasr) et Mohamad Gedo Nagui (15-Ittihad Alexandrie) rentré en cours de jeu face au Nigéria et auteur du 3ème but. Avec eux, il y a le doyen capitaine Ahmed Hassan (17-Al Ahly) et Hosny Abed Rabo (8-Ahly Dubaï), deux valeurs sûres dotées de vision de jeu, de frappe de balle et d’abattage physique. Ils ont la faculté de plonger en profondeur, se retrouver dans les 20 m adverses. Cette mobilité fait que le seul attaquant de pointe sur le papier ne se retrouve jamais seul. Mohamed Zidan (9-Borussia) en verve et en jambe recherche les combinaisons sur toute la largeur de l’attaque, Imad Motaeb (10-Al Ahly) lui servant de relais et travaillant beaucoup dans le pressing défensif.
C’est cet ensemble égyptien qui s’apprête à enregistrer sa 2ème victoire face aux Mambas cet après-midi pour se mettre à l’abri en attendant les quarts de finale. Avantage : Egypte
Nigéria - Bénin
Nigéria-Bénin sera très disputé. Paradoxalement c’est le «petit poucet» béninois qui a montré de meilleurs arguments individuels d’attaque avec Ogunbiyi (17) et Omotoyossi (22), un duo appuyé par Sessegnon (19) qui ne semble pas s’être donné à fond face aux Mozambicains. Côté nigérian, face à l’Egypte, seul Obasi (7) se montrait percutant. On n’a pas beaucoup vu Ayegbemi (8). Et les milieux Etuhu (20), Uche (16), Ayina (13) et Obi (10) apportèrent très peu offensivement. Mais l’adversaire s’appelait Egypte. Si les Béninois font un effort supplémentaire pour mieux finir leurs actions, ils peuvent mettre en difficulté la formation de Amudu Shouaibu très controversée au Nigéria. Avantage : Nigéria
Nasser EL FADEL