Sans être souverains dans le jeu, les Eléphants ont réussi l'essentiel en s'imposant 3-1 face aux Black Stars du Ghana. Une victoire qui les qualifie pour les quarts de finale.
Tout a débuté jeudi soir à l'Estadio Nacional de Chiazi, dans la nuit noire. Les Black Stars traînent les pas après la séance d'entraînement au moment où c'est au tour des Eléphants de fouler la pelouse. La délégation ivoirienne n'apprécie pas. Elle le fait savoir aux officiels présents. Et à la surprise générale, les joueurs ghanéens se regroupent non loin de la pelouse pour faire du bruit avec un tambour, accompagné de chants. La bataille psychologique a commencé. Quelques minutes auparavant, le sélectionneur ghanéen, Milovan Rajevac, avait ouvert le bal en conférence de presse: «Nous allons battre la Côte d'Ivoire. Nous serons les premiers mondialistes à nous qualifier et remporter le trophée», avait-il déclaré. Ses propos ont un tant soit peu énervé coach Vahid. ll réplique à son tour en conférence de presse. « Il veut amuser la galerie et impressionner les journalistes», répond le technicien bosniaque. Le match est lancé. Hier soir, ce sont les Eléphants qui sortent les premiers pour la reconnaissance. Et ce sera une standing-ovation pour Didier Drogba. Au coup d'envoi, dès les premiers échanges de balle, les deux équipes jouent petit bras. Mais le match gagne en intensité après le premier quart d'heure. Les Black Stars se font contrer à la 23ème minute. Salomon Kalou décale joliment Gervinho pour l'ouverture du score (1-0). Dans ce genre de match, il est important de marquer les premiers. Ce que les Eléphants réussissent. Mais après, ils ne sont pas souverains dans le jeu. La preuve, au terme des 45 premières minutes, au niveau de la possession de balle, les deux équipes se tiennent (50 pour cent pour chaque formation). A la reprise, Michaël Essien fait son entrée côté ghanéen. Côté ivoirien, Emmanuel Eboué se fait bêtement expulser. Les Ivoiriens souffrent sur la pelouse de l'Estadio de Chiazi. Ils ne sont pas à l'abri d'un retour des jeunes venus d'Accra. Mais à la 66ème minute, sur un splendide coup-franc, Tiéné Siaka corse le score (2-0). Didier Drogba, le spécialiste, ès-tête, plie le match (3-0), à la 89ème suite à un centre parfait de Kader Kéita, entré en cours de jeu. Les poulains de Rajevac réduisent le score par Gyan Assamoah, suite à un penalty bien généreux, sifflé par l'arbitre sud-africain, Damon Jérôme. Hier soir, vers 21h, lorsque l'équipe ivoirienne traverse la zone mixte, Didier Drogba et ses coéquipiers ont la tête dans les étoiles. Ils s'arrêtent devant chaque micro et magnétophone pour répondre aux questions des journalistes. Entre-temps, dans la salle qui jouxte la zone mixte, Gervinho est élu l'homme du match par les techniciens de la Confédération africaine de football. Le Ghanéen Asamoah Kwadwo reçoit la récompense du joueur le plus fair-play du match. Vahid a fini sa conférence. Il court rejoindre ses joueurs pour le départ au village olympique. Dans le bus qui ramène les Eléphants, les hommes venus d'Abidjan chantent. Ils ont sans doute raison, car ils ont fait le boulot en faisant parler leur métier face à ces jeunes ghanéens, encore tendres.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Cabinda
Tout a débuté jeudi soir à l'Estadio Nacional de Chiazi, dans la nuit noire. Les Black Stars traînent les pas après la séance d'entraînement au moment où c'est au tour des Eléphants de fouler la pelouse. La délégation ivoirienne n'apprécie pas. Elle le fait savoir aux officiels présents. Et à la surprise générale, les joueurs ghanéens se regroupent non loin de la pelouse pour faire du bruit avec un tambour, accompagné de chants. La bataille psychologique a commencé. Quelques minutes auparavant, le sélectionneur ghanéen, Milovan Rajevac, avait ouvert le bal en conférence de presse: «Nous allons battre la Côte d'Ivoire. Nous serons les premiers mondialistes à nous qualifier et remporter le trophée», avait-il déclaré. Ses propos ont un tant soit peu énervé coach Vahid. ll réplique à son tour en conférence de presse. « Il veut amuser la galerie et impressionner les journalistes», répond le technicien bosniaque. Le match est lancé. Hier soir, ce sont les Eléphants qui sortent les premiers pour la reconnaissance. Et ce sera une standing-ovation pour Didier Drogba. Au coup d'envoi, dès les premiers échanges de balle, les deux équipes jouent petit bras. Mais le match gagne en intensité après le premier quart d'heure. Les Black Stars se font contrer à la 23ème minute. Salomon Kalou décale joliment Gervinho pour l'ouverture du score (1-0). Dans ce genre de match, il est important de marquer les premiers. Ce que les Eléphants réussissent. Mais après, ils ne sont pas souverains dans le jeu. La preuve, au terme des 45 premières minutes, au niveau de la possession de balle, les deux équipes se tiennent (50 pour cent pour chaque formation). A la reprise, Michaël Essien fait son entrée côté ghanéen. Côté ivoirien, Emmanuel Eboué se fait bêtement expulser. Les Ivoiriens souffrent sur la pelouse de l'Estadio de Chiazi. Ils ne sont pas à l'abri d'un retour des jeunes venus d'Accra. Mais à la 66ème minute, sur un splendide coup-franc, Tiéné Siaka corse le score (2-0). Didier Drogba, le spécialiste, ès-tête, plie le match (3-0), à la 89ème suite à un centre parfait de Kader Kéita, entré en cours de jeu. Les poulains de Rajevac réduisent le score par Gyan Assamoah, suite à un penalty bien généreux, sifflé par l'arbitre sud-africain, Damon Jérôme. Hier soir, vers 21h, lorsque l'équipe ivoirienne traverse la zone mixte, Didier Drogba et ses coéquipiers ont la tête dans les étoiles. Ils s'arrêtent devant chaque micro et magnétophone pour répondre aux questions des journalistes. Entre-temps, dans la salle qui jouxte la zone mixte, Gervinho est élu l'homme du match par les techniciens de la Confédération africaine de football. Le Ghanéen Asamoah Kwadwo reçoit la récompense du joueur le plus fair-play du match. Vahid a fini sa conférence. Il court rejoindre ses joueurs pour le départ au village olympique. Dans le bus qui ramène les Eléphants, les hommes venus d'Abidjan chantent. Ils ont sans doute raison, car ils ont fait le boulot en faisant parler leur métier face à ces jeunes ghanéens, encore tendres.
Choilio Diomandé, envoyé spécial à Cabinda