Comment avez vous vécu les événements de Cabinda ?
Issa Hayatou : "Vous savez nos frères togolais ont été attaqués en venant de Pointe noire à Cabinda. Et il y a eu mort d’homme. C’est regrettable ce qui s’est passé. La CAF a pris toutes les dispositions pour être aux côtés de la délégation togolaise. Dans un premier temps, on a dépêché notre vice président. Nous étions en pleine réunion quand on nous a annoncé ces événements tragiques. Tout de suite on a mis fin à la présentation de M. Mamane à cette réunion pour pouvoir aller nous représenter à Lubango auprès de la délégation togolaise, le lendemain j’ai été reçu par le Premier ministre de l’Angola qui nous a dit qu’il ya eu dans la nuit à 4h00 du matin de vendredi à samedi 2 morts et immédiatement nous sommes partis à l’aéroport, on a pris l’avion pour aller à (Cabinda)... auprès de la délégation togolaise. (....) Nous n’avons pas disqualifié le Togo, le Togo a pris ses valises et est parti. Et nous avons constaté leur absence. Nous ne l’avons pas disqualifié, donc voilà la situation. Ce qui ramène donc le groupe à trois et le tournoi se déroulera à trois. Le groupe comprendra comme prévu les deux premiers pour aller en 1/4 de finale et ainsi de suite. Bon nous regrettons ce qui s’est passé, on aurait souhaité avoir nos frères togolais avec nous mais si la décision politique veut qu’ils partent, et ils sont partis, nous prenons bonne note et acte de leur départ.
N’était-il pas possible d’accéder à leur requête ?
Non, non, la CAN c’est un événement et la CAF, je ne voudrais pas nous jeter des fleurs, est l’une sinon la seule organisation en Afrique qui tient. Nous n’avons pas de subvention, nous volons de nos propres ailes. Nous respectons le règlement, c’est pour cela que la CAF est debout. A Paris, lors de la Coupe de la Confédération, Monsieur Foé est tombé et il est mort. Les événements ont continué et si on commence à faire des dérogations, c’est très mauvais, la CAF risque d’avoir des entorses. Et ça nous n’entendons pas le faire. C’est une institution qui est suivie par l’ensemble des Africains et par l’ensemble du monde. Et nous pensons jusqu’à preuve du contraire que le règlement de la CAF nous protège. Nous ne pouvons pas nous permettre de le faire d’une part, et d’autre part si on accédait à la demande du Togo, vous êtes sûre que les trois autres équipes vont accepter qu’on modifie le calendrier car elles se sont préparées en conséquence.
Le premier ministre togolais a dit que la CAF n’a pas présenté ses condoléances après le drame ?
J’ai beaucoup de respect pour le Premier ministre du Togo, je n’ai pas à lui répondre. Mais tout ce que je sais, c’est que nous on a fait tout ce qu’on peut faire. Et si c’était nécessaire on peut prouver qu’on a tout fait. Mais c’est le Premier ministre d’un pays souverain. Nous, nous traitons avec la fédération nationale, je ne veux pas répondre aux propos du Premier ministre. J’ai entendu ce qu’il a dit mais je ne veux pas faire la polémique. Ni avec lui, ni avec quelqu’un d’autre.
Est-ce que vous vous êtes suffisamment exprimé sur le sujet ?
Pour s’exprimer on n’a pas besoin de prendre le micro. Tous les communiqués que nous sortons là, c’est une façon de s’exprimer, c’est une voie d’expression. Depuis le début de cette crise, la CAF a quotidiennement a sorti des communiqués, des lettres.. On n’a pas besoin de venir devant une caméra pour dire que la CAF s’est exprimée avec tous ces communiqués que nous sortions. Et nous avons fait ce qu’il fallait faire, je vous ai décrit le scénario. Dès que nous avons appris que l’équipe nationale du Togo avait été attaquée, nous avons interrompu la réunion pour dépêcher notre premier vice-président auprès de la délégation du Togo.
Est-ce que le Togo était prévenue des risques de Cabinda ?
Nous avons tiré notre calendrier, nous attendions les équipes. Et toutes les 15 équipes, la 16ème étant l’Angola, devaient dire au comité d’organisation le moyen par lequel ils devaient venir ici... Ça c’est avec le comité d’organisation local. Le gouverneur nous a décrit le scénario de là-bas qui aurait dit qu’il leur a dit de ne pas venir par route. C’est lui qui nous a dit de sa propre bouche. Eux ils ont dit qu’ils allaient venir par la route, c’est leur choix. Ils ont préféré venir par la route et ce qui est arrivé est arrivé. C’est malheureux, nous le regrettons mais il ne revenait pas à la CAF de leur imposer une voie.
Hamed Konin, envoyé spécial
Issa Hayatou : "Vous savez nos frères togolais ont été attaqués en venant de Pointe noire à Cabinda. Et il y a eu mort d’homme. C’est regrettable ce qui s’est passé. La CAF a pris toutes les dispositions pour être aux côtés de la délégation togolaise. Dans un premier temps, on a dépêché notre vice président. Nous étions en pleine réunion quand on nous a annoncé ces événements tragiques. Tout de suite on a mis fin à la présentation de M. Mamane à cette réunion pour pouvoir aller nous représenter à Lubango auprès de la délégation togolaise, le lendemain j’ai été reçu par le Premier ministre de l’Angola qui nous a dit qu’il ya eu dans la nuit à 4h00 du matin de vendredi à samedi 2 morts et immédiatement nous sommes partis à l’aéroport, on a pris l’avion pour aller à (Cabinda)... auprès de la délégation togolaise. (....) Nous n’avons pas disqualifié le Togo, le Togo a pris ses valises et est parti. Et nous avons constaté leur absence. Nous ne l’avons pas disqualifié, donc voilà la situation. Ce qui ramène donc le groupe à trois et le tournoi se déroulera à trois. Le groupe comprendra comme prévu les deux premiers pour aller en 1/4 de finale et ainsi de suite. Bon nous regrettons ce qui s’est passé, on aurait souhaité avoir nos frères togolais avec nous mais si la décision politique veut qu’ils partent, et ils sont partis, nous prenons bonne note et acte de leur départ.
N’était-il pas possible d’accéder à leur requête ?
Non, non, la CAN c’est un événement et la CAF, je ne voudrais pas nous jeter des fleurs, est l’une sinon la seule organisation en Afrique qui tient. Nous n’avons pas de subvention, nous volons de nos propres ailes. Nous respectons le règlement, c’est pour cela que la CAF est debout. A Paris, lors de la Coupe de la Confédération, Monsieur Foé est tombé et il est mort. Les événements ont continué et si on commence à faire des dérogations, c’est très mauvais, la CAF risque d’avoir des entorses. Et ça nous n’entendons pas le faire. C’est une institution qui est suivie par l’ensemble des Africains et par l’ensemble du monde. Et nous pensons jusqu’à preuve du contraire que le règlement de la CAF nous protège. Nous ne pouvons pas nous permettre de le faire d’une part, et d’autre part si on accédait à la demande du Togo, vous êtes sûre que les trois autres équipes vont accepter qu’on modifie le calendrier car elles se sont préparées en conséquence.
Le premier ministre togolais a dit que la CAF n’a pas présenté ses condoléances après le drame ?
J’ai beaucoup de respect pour le Premier ministre du Togo, je n’ai pas à lui répondre. Mais tout ce que je sais, c’est que nous on a fait tout ce qu’on peut faire. Et si c’était nécessaire on peut prouver qu’on a tout fait. Mais c’est le Premier ministre d’un pays souverain. Nous, nous traitons avec la fédération nationale, je ne veux pas répondre aux propos du Premier ministre. J’ai entendu ce qu’il a dit mais je ne veux pas faire la polémique. Ni avec lui, ni avec quelqu’un d’autre.
Est-ce que vous vous êtes suffisamment exprimé sur le sujet ?
Pour s’exprimer on n’a pas besoin de prendre le micro. Tous les communiqués que nous sortons là, c’est une façon de s’exprimer, c’est une voie d’expression. Depuis le début de cette crise, la CAF a quotidiennement a sorti des communiqués, des lettres.. On n’a pas besoin de venir devant une caméra pour dire que la CAF s’est exprimée avec tous ces communiqués que nous sortions. Et nous avons fait ce qu’il fallait faire, je vous ai décrit le scénario. Dès que nous avons appris que l’équipe nationale du Togo avait été attaquée, nous avons interrompu la réunion pour dépêcher notre premier vice-président auprès de la délégation du Togo.
Est-ce que le Togo était prévenue des risques de Cabinda ?
Nous avons tiré notre calendrier, nous attendions les équipes. Et toutes les 15 équipes, la 16ème étant l’Angola, devaient dire au comité d’organisation le moyen par lequel ils devaient venir ici... Ça c’est avec le comité d’organisation local. Le gouverneur nous a décrit le scénario de là-bas qui aurait dit qu’il leur a dit de ne pas venir par route. C’est lui qui nous a dit de sa propre bouche. Eux ils ont dit qu’ils allaient venir par la route, c’est leur choix. Ils ont préféré venir par la route et ce qui est arrivé est arrivé. C’est malheureux, nous le regrettons mais il ne revenait pas à la CAF de leur imposer une voie.
Hamed Konin, envoyé spécial