Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation et d’information, l’on observe le retour des feux de brousse et leur cortège de malheurs dans la partie du pays couverte par la savane. Chaque année pendant la saison sèche, les habitants du centre, du nord et de l’est de la Côte d’Ivoire sont confrontés aux affres des feux de brousse. En effet, la saison sèche est considérée dans ces parties du pays comme la saison de la chasse aux rongeurs et autres gibiers. Ainsi pour débusquer ces animaux de leurs gîtes, les chasseurs mettent le feu à la brousse.
C’est que l’utilisation du feu par les populations est une pratique traditionnelle pour préparer les terres agricoles, la chasse et les pâturages. Les populations mettent donc volontairement le feu à la brousse, ensuite elles n’arrivent plus à en contrôler les limites.
Selon la capitaine des Eaux et forêts de Bondoukou, Madeleine Zio quelque fois, les mégots de cigarettes que les fumeurs balancent dans les broussailles peuvent provoquer d’importants feux de brousses et détruire des plantations. Ainsi que des habitations et des pertes en vies humaines.
Dans une dépêche produite par l’agence de presse IPS, Mme Madeleine Zio a expliqué qu’entre 1999 et 2006, ce sont 3.370 hectares de culture et 337 cases qui ont été emportées par les flammes, avec un bilan humain de 17 personnes tuées dans le seul département de Bondoukou.
Les statistiques du ministère ivoirien de l’Environnement indiquent qu’entre 1983 et 2002, plus de 110.000 hectares de forêts ont été détruites par des feux de brousse - dont 33.000 hectares de café et cacao - plus de 246 villages et campements partis en fumée et 122 pertes en vies humaines.
Théodore Kouadio
koudore@fratmat.info
C’est que l’utilisation du feu par les populations est une pratique traditionnelle pour préparer les terres agricoles, la chasse et les pâturages. Les populations mettent donc volontairement le feu à la brousse, ensuite elles n’arrivent plus à en contrôler les limites.
Selon la capitaine des Eaux et forêts de Bondoukou, Madeleine Zio quelque fois, les mégots de cigarettes que les fumeurs balancent dans les broussailles peuvent provoquer d’importants feux de brousses et détruire des plantations. Ainsi que des habitations et des pertes en vies humaines.
Dans une dépêche produite par l’agence de presse IPS, Mme Madeleine Zio a expliqué qu’entre 1999 et 2006, ce sont 3.370 hectares de culture et 337 cases qui ont été emportées par les flammes, avec un bilan humain de 17 personnes tuées dans le seul département de Bondoukou.
Les statistiques du ministère ivoirien de l’Environnement indiquent qu’entre 1983 et 2002, plus de 110.000 hectares de forêts ont été détruites par des feux de brousse - dont 33.000 hectares de café et cacao - plus de 246 villages et campements partis en fumée et 122 pertes en vies humaines.
Théodore Kouadio
koudore@fratmat.info