Vous avez fait un gros match contre le Ghana alors que face au Burkina vous êtes passé à côté de la plaque…
Peut-être que beaucoup de personnes ne s’en rendaient pas compte. Mais, c’était le ou l’un des matches les plus importants pour nous dans cette Can. Il fallait qu’on gagne. Et c’est ce qu’on a fait pour se mettre à l’abri d’une surprise. Et ne pas avoir notre sort lié au dernier match du groupe entre le Burkina et le Ghana.
Estimez-vous avoir réalisé le match parfait ?
Oui. C’est le résultat qu’il fallait. Et même plus que le score, il y a eu cette envie. Et cette gagne. Nous avons, après le premier match, vite retrouvé nos repères. On avait cette grosse envie de vite plier le match. Et les Ghanéens ont compris, dès le coup d’envoi, que la partie n’allait pas être facile pour eux.
Quelles étaient les consignes de l’entraîneur Vahid ?
Attaquer et défendre ensemble. En plus, il fallait respecter nos choix tactiques.
Quels étaient ces choix tactiques?
C’était le marquage tout terrain, et aller dans le sens du but adverse.
Vous avez pris personnellement le jeu à votre compte.
Oui, il le fallait. En plus, après mes premières touches de balle j’ai compris que sur les côtés, les Ghanéens étaient faibles. Je ne cessais donc de permuter avec Gervinho.
Comment avez-vous fait pour sentir le coup sur la passe à Gervinho pour le premier but des Eléphants ?
C’est une action que nous répétons souvent à l’entraînement. C’est le jeu dans la profondeur. C’est surtout Yaya (Touré) qui fait parfaitement le décalage. Je m’engouffre, je fixe. Et je vois partir Gervinho. Ça s’est vite passé. Il fallait que je place le ballon entre Gervinho et le gardien. C’est ce qui s’est passé.
Justement que pensez-vous de cette complémentarité avec Gervinho qui a d’ailleurs été élu meilleur joueur Caf lors de cette confrontation ?
Gervinho a le coup d’œil. Il va vite. Et il est doué. Le coach nous a alignés en se basant sur ces qualités. En plus, Didier (Drogba) jouait bien le coup. Et cela a constitué une belle machine devant. Je pense que nos mouvements ont énormément gêné les Ghanéens.
Le fait d’être titulaire aujourd’hui en compagnie de Gervinho, sur le front de l’attaque des Eléphants, est-il l’aboutissement du travail qui a été accompli avec la sélection des Olympiques en 2008 ?
C’est vrai qu’avec Gervinho, on formait ensemble l’attaque de la sélection olympique. Il y avait aussi Cissé Sekou qui n’a malheureusement pas eu la chance d’être retenu pour cette Can. Mais, dans le groupe actuel, il y a un bon nombre de joueurs qui étaient de la campagne des Jeux Olympiques. Je veux parler de Angban Vincent, Angouan Brou, Bamba Souleyman et Koné Kouamentian. Le plus important, c’est que nous sommes bien entourés. Et nous formons un bon petit groupe dans la sélection.
Avez-vous conscience qu’après cette édition, ce groupe de jeunes pourrait jouer les premiers rôles chez les seniors. Surtout que des anciens pourraient ne plus être là?
L’avenir nous dira si nous avons des capacités pour être à la hauteur. Mais, pour l’instant, nous apprenons. Le plus important est la Coupe d’Afrique actuelle. Si nous la remportons cette année, il n’y a pas de raison que nous ne jouions pas ces premiers rôles à l’avenir.
Le plus dur est maintenant passé pour les Eléphants dans cette Can 2010 ?
Non, ça ne fait que commencer. Nous sommes qualifiés pour les quarts de finale. Les ivoiriens et même beaucoup de nos supporters tant en Afrique que dans d’autres parties du monde, nous attendent en finale. Nous devons donc les satisfaire. Et même avoir ce trophée. Toutefois, en même temps, nous ne voulons pas nous mettre la pression. Le coach Vahid nous a demandé de négocier les échéances match après match.
Quelles équipes redoutez-vous dans cette compétition ?
Nous ne redoutons aucune équipe. Par contre, nous jouons les matches pour atteindre la finale et la gagner.
Interview réalisée par Adam Khalil à Cabinda
Peut-être que beaucoup de personnes ne s’en rendaient pas compte. Mais, c’était le ou l’un des matches les plus importants pour nous dans cette Can. Il fallait qu’on gagne. Et c’est ce qu’on a fait pour se mettre à l’abri d’une surprise. Et ne pas avoir notre sort lié au dernier match du groupe entre le Burkina et le Ghana.
Estimez-vous avoir réalisé le match parfait ?
Oui. C’est le résultat qu’il fallait. Et même plus que le score, il y a eu cette envie. Et cette gagne. Nous avons, après le premier match, vite retrouvé nos repères. On avait cette grosse envie de vite plier le match. Et les Ghanéens ont compris, dès le coup d’envoi, que la partie n’allait pas être facile pour eux.
Quelles étaient les consignes de l’entraîneur Vahid ?
Attaquer et défendre ensemble. En plus, il fallait respecter nos choix tactiques.
Quels étaient ces choix tactiques?
C’était le marquage tout terrain, et aller dans le sens du but adverse.
Vous avez pris personnellement le jeu à votre compte.
Oui, il le fallait. En plus, après mes premières touches de balle j’ai compris que sur les côtés, les Ghanéens étaient faibles. Je ne cessais donc de permuter avec Gervinho.
Comment avez-vous fait pour sentir le coup sur la passe à Gervinho pour le premier but des Eléphants ?
C’est une action que nous répétons souvent à l’entraînement. C’est le jeu dans la profondeur. C’est surtout Yaya (Touré) qui fait parfaitement le décalage. Je m’engouffre, je fixe. Et je vois partir Gervinho. Ça s’est vite passé. Il fallait que je place le ballon entre Gervinho et le gardien. C’est ce qui s’est passé.
Justement que pensez-vous de cette complémentarité avec Gervinho qui a d’ailleurs été élu meilleur joueur Caf lors de cette confrontation ?
Gervinho a le coup d’œil. Il va vite. Et il est doué. Le coach nous a alignés en se basant sur ces qualités. En plus, Didier (Drogba) jouait bien le coup. Et cela a constitué une belle machine devant. Je pense que nos mouvements ont énormément gêné les Ghanéens.
Le fait d’être titulaire aujourd’hui en compagnie de Gervinho, sur le front de l’attaque des Eléphants, est-il l’aboutissement du travail qui a été accompli avec la sélection des Olympiques en 2008 ?
C’est vrai qu’avec Gervinho, on formait ensemble l’attaque de la sélection olympique. Il y avait aussi Cissé Sekou qui n’a malheureusement pas eu la chance d’être retenu pour cette Can. Mais, dans le groupe actuel, il y a un bon nombre de joueurs qui étaient de la campagne des Jeux Olympiques. Je veux parler de Angban Vincent, Angouan Brou, Bamba Souleyman et Koné Kouamentian. Le plus important, c’est que nous sommes bien entourés. Et nous formons un bon petit groupe dans la sélection.
Avez-vous conscience qu’après cette édition, ce groupe de jeunes pourrait jouer les premiers rôles chez les seniors. Surtout que des anciens pourraient ne plus être là?
L’avenir nous dira si nous avons des capacités pour être à la hauteur. Mais, pour l’instant, nous apprenons. Le plus important est la Coupe d’Afrique actuelle. Si nous la remportons cette année, il n’y a pas de raison que nous ne jouions pas ces premiers rôles à l’avenir.
Le plus dur est maintenant passé pour les Eléphants dans cette Can 2010 ?
Non, ça ne fait que commencer. Nous sommes qualifiés pour les quarts de finale. Les ivoiriens et même beaucoup de nos supporters tant en Afrique que dans d’autres parties du monde, nous attendent en finale. Nous devons donc les satisfaire. Et même avoir ce trophée. Toutefois, en même temps, nous ne voulons pas nous mettre la pression. Le coach Vahid nous a demandé de négocier les échéances match après match.
Quelles équipes redoutez-vous dans cette compétition ?
Nous ne redoutons aucune équipe. Par contre, nous jouons les matches pour atteindre la finale et la gagner.
Interview réalisée par Adam Khalil à Cabinda