Il est le dépositaire du jeu des Eléphants et de par sa vista, il a décanté la situation face au Ghana et a permis l’ouverture du score. Le Barcelonais Yaya Gnégnéri sait que lui et ses coéquipiers vont monter en puissance et il reste scotché à la volonté commune de gagner cette CAN qui fuit leur génération depuis 2006.
Cette victoire face au Ghana vous fait certainement du bien en plus de la qualification qu’elle garantit?
C’est une satisfaction pour tout le monde. Car il est vrai qu’après le match contre le Burkina Faso, il y avait beaucoup de commentaires même si nous n’avions pas mal joué. Nous avons démontré hier (le vendredi, ndlr) que le plus important était de gagner. Nous avons réussi à inscrire trois buts avec un jeu acceptable et surtout une qualification au bout. C’est de cela que nous avions besoin.
Le match nul contre le Burkina avait plongé les supporteurs dans le doute. Est-ce que ce désarroi a également gagné l’équipe ?
Il faut reconnaitre que c’était compliqué mais nous n’avions jamais douté. La petite complication venait du fait que sommes dans un groupe de trois où les choses sont plus difficiles et que toute petite erreur peut être fatale. Sinon, nous sommes restés concentrés sur notre objectif d’aller au bout de cette compétition. Nous avons gagné par trois à un et je pense que c’est un bon résultat et nous en sommes fiers. Nous auront sept à huit jours de récupération et nous allons les mettre à profit pour vraiment bien récupérer et attendre les quarts de finale.
Qu’est-ce qui a vraiment fait la différence dans ce choc de mondialistes ?
Nous sommes tous des professionnels et nous avions sérieusement préparés le match dans la tête. C’est vrai qu’il y a toujours un peu de crispation mais ce n’est jamais évident car le Ghana était un gros morceau qui en plus est qualifié pour la coupe du monde. Nous avons joué sur nos atouts. Nous avons marqué trois buts, c’est parfait.
Mais quel a été l’élément sur lequel vous vous êtes appuyé pour gagner dans cette partie ?
C’est la chance. Car contrairement à notre manque de réussite face au Burkina Faso, nous avons réussi à trouver le chemin des filets…
Êtes-vous d’accord avec l’entraineur ghanéen, Rajevac qui pense que c’est l’expérience de votre groupe qui a triomphé ?
Il faut reconnaitre que le Ghana avait aligné beaucoup de jeunes. Alors que la plupart d’entre nous ont trois ou quatre CAN dans les jambes. Nous avons cette expérience de l’Afrique. Vous savez que nous évoluons tous en Europe ? Ce n’est donc pas évident de venir jouer ici en Afrique dans une telle chaleur. Il faut savoir se donner au maximum et démontrer que c’est notre travail et c’est ce que nous avons fait. Et pour cela, la maturité compte pour beaucoup. Nous avons inscrit trois buts très efficaces et nous avons essayé de gérer jusqu’au bout.
Vous sentez-vous à l’aise dans le nouveau rôle que vous confie Vahid en vous plaçant assez haut?
Pour moi, ici ou en Europe, le plus important c’est de jouer dans le milieu et de me sentir utile. Et la plupart du temps, mon positionnement dépend du schéma tactique. Si on veut jouer beaucoup de façon plus offensive, on est obligé d’attaquer et c’est cela qui justifie mon positionnement avancé.
Il ne faut oublier que le football africain est basé sur de petites passes et pour faire la différence, il faut aller très vite vers l’avant en donnant les premières passes pour déclencher l’attaque. C’est de cette manière que nous sommes parvenus à inscrire le premier but. Après, il était question de gérer derrière et aller sur des contre attaques. Et ça nous a bien réussis.
Yaya pense-t-il être à son niveau réel dans cette CAN ?
Je pense que nous sommes tous à notre niveau même si le début est assez compliqué. Mais il ne faut pas oublier aussi le facteur terrain, le facteur température avec une forte chaleur mais nous essayons de faire avec. Nous essayons de nous préparer en fonction de ces réalités et de nous y habituer. Et nous tentons de donner le meilleur de nous-mêmes.
Quand Eboué prend le carton rouge, cela vous a-t-il effrayé au point de craindre le pire ?
Non parce que je pense que c’est à partir de ce genre d’événements, qu’on forge la mentalité d’un groupe. Devant le Ghana qui est une grosse équipe et se retrouver à dix, cela nous a permis de mesurer la valeur de notre groupe. C’est vrai qu’après le carton rouge d’Eboué, c’était encore plus difficile mais il fallait se souder davantage, se battre ensemble car dans un match de football, tout ceci peut arriver. C’est ce que nous avons réussi et nous sommes heureux.
Votre adversaire sortira du groupe A. Qui préfériez-vous entre l’Angola, le Malawi, le Mali et l’Algérie?
Pour tout vous dire, je n’aime pas les quatre mais en bons croyants, nous prendrons l’adversaire que Dieu mettra sur notre chemin. Il est clair que si nous sommes encore là, c’est grâce à Dieu et il faut le remercier. Parce ce que ce n’était pas évident avec tout ce que nous connu dans les débuts de cette compétition. Je pense que cette année nous allons toucher le ciel et s’il plait à Dieu, nous allons jouer la finale et la remporter avec grand plaisir.
Est-ce que depuis Barcelone, vos dirigeants, encadreurs et coéquipiers vous suivent et vous appellent ?
Oui, ils m’appellent pour me dire bien de choses même s’ils sont très souvent inquiets pour notre santé, notre sécurité. Ils pensent toujours à nous et ils souhaitent d’un autre côté que nous fassions une bonne campagne. Moi, le plus important à présent, c’est de gagner cette CAN avec la Côte d’Ivoire.
Réalisée par Koné Lassiné à Cabinda
Cette victoire face au Ghana vous fait certainement du bien en plus de la qualification qu’elle garantit?
C’est une satisfaction pour tout le monde. Car il est vrai qu’après le match contre le Burkina Faso, il y avait beaucoup de commentaires même si nous n’avions pas mal joué. Nous avons démontré hier (le vendredi, ndlr) que le plus important était de gagner. Nous avons réussi à inscrire trois buts avec un jeu acceptable et surtout une qualification au bout. C’est de cela que nous avions besoin.
Le match nul contre le Burkina avait plongé les supporteurs dans le doute. Est-ce que ce désarroi a également gagné l’équipe ?
Il faut reconnaitre que c’était compliqué mais nous n’avions jamais douté. La petite complication venait du fait que sommes dans un groupe de trois où les choses sont plus difficiles et que toute petite erreur peut être fatale. Sinon, nous sommes restés concentrés sur notre objectif d’aller au bout de cette compétition. Nous avons gagné par trois à un et je pense que c’est un bon résultat et nous en sommes fiers. Nous auront sept à huit jours de récupération et nous allons les mettre à profit pour vraiment bien récupérer et attendre les quarts de finale.
Qu’est-ce qui a vraiment fait la différence dans ce choc de mondialistes ?
Nous sommes tous des professionnels et nous avions sérieusement préparés le match dans la tête. C’est vrai qu’il y a toujours un peu de crispation mais ce n’est jamais évident car le Ghana était un gros morceau qui en plus est qualifié pour la coupe du monde. Nous avons joué sur nos atouts. Nous avons marqué trois buts, c’est parfait.
Mais quel a été l’élément sur lequel vous vous êtes appuyé pour gagner dans cette partie ?
C’est la chance. Car contrairement à notre manque de réussite face au Burkina Faso, nous avons réussi à trouver le chemin des filets…
Êtes-vous d’accord avec l’entraineur ghanéen, Rajevac qui pense que c’est l’expérience de votre groupe qui a triomphé ?
Il faut reconnaitre que le Ghana avait aligné beaucoup de jeunes. Alors que la plupart d’entre nous ont trois ou quatre CAN dans les jambes. Nous avons cette expérience de l’Afrique. Vous savez que nous évoluons tous en Europe ? Ce n’est donc pas évident de venir jouer ici en Afrique dans une telle chaleur. Il faut savoir se donner au maximum et démontrer que c’est notre travail et c’est ce que nous avons fait. Et pour cela, la maturité compte pour beaucoup. Nous avons inscrit trois buts très efficaces et nous avons essayé de gérer jusqu’au bout.
Vous sentez-vous à l’aise dans le nouveau rôle que vous confie Vahid en vous plaçant assez haut?
Pour moi, ici ou en Europe, le plus important c’est de jouer dans le milieu et de me sentir utile. Et la plupart du temps, mon positionnement dépend du schéma tactique. Si on veut jouer beaucoup de façon plus offensive, on est obligé d’attaquer et c’est cela qui justifie mon positionnement avancé.
Il ne faut oublier que le football africain est basé sur de petites passes et pour faire la différence, il faut aller très vite vers l’avant en donnant les premières passes pour déclencher l’attaque. C’est de cette manière que nous sommes parvenus à inscrire le premier but. Après, il était question de gérer derrière et aller sur des contre attaques. Et ça nous a bien réussis.
Yaya pense-t-il être à son niveau réel dans cette CAN ?
Je pense que nous sommes tous à notre niveau même si le début est assez compliqué. Mais il ne faut pas oublier aussi le facteur terrain, le facteur température avec une forte chaleur mais nous essayons de faire avec. Nous essayons de nous préparer en fonction de ces réalités et de nous y habituer. Et nous tentons de donner le meilleur de nous-mêmes.
Quand Eboué prend le carton rouge, cela vous a-t-il effrayé au point de craindre le pire ?
Non parce que je pense que c’est à partir de ce genre d’événements, qu’on forge la mentalité d’un groupe. Devant le Ghana qui est une grosse équipe et se retrouver à dix, cela nous a permis de mesurer la valeur de notre groupe. C’est vrai qu’après le carton rouge d’Eboué, c’était encore plus difficile mais il fallait se souder davantage, se battre ensemble car dans un match de football, tout ceci peut arriver. C’est ce que nous avons réussi et nous sommes heureux.
Votre adversaire sortira du groupe A. Qui préfériez-vous entre l’Angola, le Malawi, le Mali et l’Algérie?
Pour tout vous dire, je n’aime pas les quatre mais en bons croyants, nous prendrons l’adversaire que Dieu mettra sur notre chemin. Il est clair que si nous sommes encore là, c’est grâce à Dieu et il faut le remercier. Parce ce que ce n’était pas évident avec tout ce que nous connu dans les débuts de cette compétition. Je pense que cette année nous allons toucher le ciel et s’il plait à Dieu, nous allons jouer la finale et la remporter avec grand plaisir.
Est-ce que depuis Barcelone, vos dirigeants, encadreurs et coéquipiers vous suivent et vous appellent ?
Oui, ils m’appellent pour me dire bien de choses même s’ils sont très souvent inquiets pour notre santé, notre sécurité. Ils pensent toujours à nous et ils souhaitent d’un autre côté que nous fassions une bonne campagne. Moi, le plus important à présent, c’est de gagner cette CAN avec la Côte d’Ivoire.
Réalisée par Koné Lassiné à Cabinda