Première sortie, première titularisation. Salomon Kalou a fait fort vendredi contre le Ghana. L’attaquant des Blues a énormément contribué au succès final des Eléphants. Mais, il déplore que l’équipe ne réagisse que lorsqu’elle est sous pression.
Pour votre premier match dans cette compétition, vous êtes apparu dans une forme olympique…
(Rires…) Je voulais montrer que j’ai ma place dans le onze de départ, et que je mérite la confiance du coach. Il fallait absolument qu’on se qualifie pour le 2ème tour, raison pour laquelle j’étais hyper motivé. Ça aurait été un désastre en Côte d’Ivoire si on n’était pas qualifié pour le second tour.
On vous a vu particulièrement rageur dans ce match contre le Ghana…
J’avais une place à défendre. Je reviens dans l’équipe, il était important pour moi qu’on gagne. C’était ma façon à moi d’apporter ma contribution à l’équipe. Je voulais avoir un impact sur le match et sur l’équipe. Je pense être bien parti pour aider l’équipe à aller de l’avant. Au premier match, j’estime qu’on n’a pas trop forcé. On a juste joué sur nos qualités. Au second, on a plus poussé, il y a eu la réussite au bout.
Est-ce à dire que vous avez pris le Burkina de haut ?
J’avoue que ça a été un match difficile parce qu’on avait déjà joué deux fois contre le Burkina. Quand c’est comme ça, on ne sait pas généralement comment attaquer le match. On a douté. Fallait-il les attendre ou les attaquer. Le Burkina a compris, il est resté derrière, cela nous a perturbés.
Hormis le discours du coach, qu’est-ce que vous, joueurs, vous vous êtes dit avant ce match contre le Ghana ?
On n’était pas inquiets, on savait qu’on pouvait battre le Ghana. Après le premier match, les Ivoiriens étaient un peu anxieux. On a donc décidé de nous serrer les coudes, on avait à cœur de défendre les couleurs du pays. C’est ce qu’on a fait.
Pour vous, qu’est-ce qui a fait la différence dans ce match ?
C’est l’envie qui a fait la différence. On était vraiment déterminés, on ne pensait qu’à la victoire.
On voit la vraie face de l’équipe quand on a le dos au mur, parce que chacun se donne à 200%. C’est dommage qu’on attende toujours les moments difficiles pour réagir et sortir de grands matches.
Vous êtes désormais en confiance après ce succès quant à l’objectif final ?
Bien sûr, mais il faut garder les pieds sur terre. Et savoir que le football c’est 90 mn, quel que soit l’adversaire, il faut garder le même état d’esprit à savoir la rage de vaincre. A nos qualités, il faut ajouter l’envie de gagner.
Vous allez rester une dizaine de jours sans jouer, n’est-ce pas quelque peu pénalisant ?
Ça peut être difficile comme ça peut nous faire du bien côté récupération. Dix jours sans jouer c’est beaucoup, mais nous avons l’habitude de ce genre de situation. On saura gérer.
Si vous devriez choisir un adversaire pour les quarts entre l’Algérie, l’Angola, le Mali ou le Malawi…
A ce stade de la compétition, il vaut mieux éviter le pays organisateur. Pas qu’on le redoute mais parce que le pays hôte est souvent favorisé.
Un commentaire sur le drame togolais ?
C’est vraiment dommage que la politique se mêle du sport. Nous sommes là pour véhiculer un massage rassembleur. Les Togolais sont nos amis, la preuve après nos buts, Copa a brandi un message de soutien au Togo. Ce qui est arrivé nous a attristés.
Avez-vous eu vraiment peur au point de vouloir quitter Cabinda ?
Effectivement, on a eu peur avec ce qui est arrivé à nos amis. Quitter Cabinda, c’est trop dire parce qu’on sait qu’on est là pour gagner la Coupe d’Afrique. C’est vrai qu’on s’est attristé pour le Togo mais on ne s’est jamais détourné de notre objectif principal qui est le trophée.
Réalisée par Tibet Kipré, envoyé spécial à Cabinda
Pour votre premier match dans cette compétition, vous êtes apparu dans une forme olympique…
(Rires…) Je voulais montrer que j’ai ma place dans le onze de départ, et que je mérite la confiance du coach. Il fallait absolument qu’on se qualifie pour le 2ème tour, raison pour laquelle j’étais hyper motivé. Ça aurait été un désastre en Côte d’Ivoire si on n’était pas qualifié pour le second tour.
On vous a vu particulièrement rageur dans ce match contre le Ghana…
J’avais une place à défendre. Je reviens dans l’équipe, il était important pour moi qu’on gagne. C’était ma façon à moi d’apporter ma contribution à l’équipe. Je voulais avoir un impact sur le match et sur l’équipe. Je pense être bien parti pour aider l’équipe à aller de l’avant. Au premier match, j’estime qu’on n’a pas trop forcé. On a juste joué sur nos qualités. Au second, on a plus poussé, il y a eu la réussite au bout.
Est-ce à dire que vous avez pris le Burkina de haut ?
J’avoue que ça a été un match difficile parce qu’on avait déjà joué deux fois contre le Burkina. Quand c’est comme ça, on ne sait pas généralement comment attaquer le match. On a douté. Fallait-il les attendre ou les attaquer. Le Burkina a compris, il est resté derrière, cela nous a perturbés.
Hormis le discours du coach, qu’est-ce que vous, joueurs, vous vous êtes dit avant ce match contre le Ghana ?
On n’était pas inquiets, on savait qu’on pouvait battre le Ghana. Après le premier match, les Ivoiriens étaient un peu anxieux. On a donc décidé de nous serrer les coudes, on avait à cœur de défendre les couleurs du pays. C’est ce qu’on a fait.
Pour vous, qu’est-ce qui a fait la différence dans ce match ?
C’est l’envie qui a fait la différence. On était vraiment déterminés, on ne pensait qu’à la victoire.
On voit la vraie face de l’équipe quand on a le dos au mur, parce que chacun se donne à 200%. C’est dommage qu’on attende toujours les moments difficiles pour réagir et sortir de grands matches.
Vous êtes désormais en confiance après ce succès quant à l’objectif final ?
Bien sûr, mais il faut garder les pieds sur terre. Et savoir que le football c’est 90 mn, quel que soit l’adversaire, il faut garder le même état d’esprit à savoir la rage de vaincre. A nos qualités, il faut ajouter l’envie de gagner.
Vous allez rester une dizaine de jours sans jouer, n’est-ce pas quelque peu pénalisant ?
Ça peut être difficile comme ça peut nous faire du bien côté récupération. Dix jours sans jouer c’est beaucoup, mais nous avons l’habitude de ce genre de situation. On saura gérer.
Si vous devriez choisir un adversaire pour les quarts entre l’Algérie, l’Angola, le Mali ou le Malawi…
A ce stade de la compétition, il vaut mieux éviter le pays organisateur. Pas qu’on le redoute mais parce que le pays hôte est souvent favorisé.
Un commentaire sur le drame togolais ?
C’est vraiment dommage que la politique se mêle du sport. Nous sommes là pour véhiculer un massage rassembleur. Les Togolais sont nos amis, la preuve après nos buts, Copa a brandi un message de soutien au Togo. Ce qui est arrivé nous a attristés.
Avez-vous eu vraiment peur au point de vouloir quitter Cabinda ?
Effectivement, on a eu peur avec ce qui est arrivé à nos amis. Quitter Cabinda, c’est trop dire parce qu’on sait qu’on est là pour gagner la Coupe d’Afrique. C’est vrai qu’on s’est attristé pour le Togo mais on ne s’est jamais détourné de notre objectif principal qui est le trophée.
Réalisée par Tibet Kipré, envoyé spécial à Cabinda
