Le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Jacques Anouma, a foulé le sol ivoirien samedi. A sa descente d’avion, le patron du football ivoirien a abordé l’actualité sportive et surtout la récente sortie d’Emmanuel Adébayor.
S’il a manifesté sa compassion pour le peuple togolais après l’attaque perpétrée contre les Eperviers, le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Jacques Anouma, n’a cependant pas apprécié la récente sortie d’Emmanuel Adébayor accusant la Caf de manque de considération vis-à-vis du Togo. Pour le président de la Fif, l’international togolais de Manchester City a manqué de sagesse. A l’en croire, Emmanuel Adébayor a poussé le pion trop loin. Sans vouloir s’attarder sur la question, Jacques Anouma a révélé que le comité exécutif de la Caf, dont il fait partie, s’est quand même mobilisé pour apporter son soutien à l’équipe du Togo. Le président de la Fif est revenu par la même occasion sur l’atmosphère qui a prévalu dans le camp des Eléphants au lendemain de l’attaque. Selon lui, Didier Drogba et ses coéquipiers n’avaient plus la tête à la compétition. Pris de panique, les Eléphants avaient une seule envie : retourner à la maison. « Ça a été difficile au lendemain de l’attaque du bus du Togo. Au moment où j’étais en pleine réunion du comité exécutif de la Caf, j’apprends que mes joueurs sont en train de plier leurs bagages. Je reviens rapidement et j’essaie de leur parler d’abord en tant que membre de la Caf, ensuite en tant qu’Ivoirien et enfin en tant que président. Et Dieu merci, ils ont accepté de rester. Ça n’a pas été facile », explique-t-il. Revenant sur la victoire des Eléphants sur les Black Stars du Ghana, le président de la Fif affirme que la Côte d’Ivoire n’avait pas le choix. A ce titre, Jacques Anouma dit avoir tenu des propos sévères à Drogba et ses coéquipiers. « Je leur ai dit de me gagner ce match absolument. Car j’ai fait tout pour qu’ils soient dans de bonnes conditions. Je leur ai dit de penser à ces personnes qui n’ont rien à manger et qui n’ont que le football comme soulagement. J’ai été dur», raconte le président de la Fif qui pense que l’aventure ne fait que commencer. Et que les joueurs devront rester concentrés jusqu’à la finale.
Moïse N’guessan
S’il a manifesté sa compassion pour le peuple togolais après l’attaque perpétrée contre les Eperviers, le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Jacques Anouma, n’a cependant pas apprécié la récente sortie d’Emmanuel Adébayor accusant la Caf de manque de considération vis-à-vis du Togo. Pour le président de la Fif, l’international togolais de Manchester City a manqué de sagesse. A l’en croire, Emmanuel Adébayor a poussé le pion trop loin. Sans vouloir s’attarder sur la question, Jacques Anouma a révélé que le comité exécutif de la Caf, dont il fait partie, s’est quand même mobilisé pour apporter son soutien à l’équipe du Togo. Le président de la Fif est revenu par la même occasion sur l’atmosphère qui a prévalu dans le camp des Eléphants au lendemain de l’attaque. Selon lui, Didier Drogba et ses coéquipiers n’avaient plus la tête à la compétition. Pris de panique, les Eléphants avaient une seule envie : retourner à la maison. « Ça a été difficile au lendemain de l’attaque du bus du Togo. Au moment où j’étais en pleine réunion du comité exécutif de la Caf, j’apprends que mes joueurs sont en train de plier leurs bagages. Je reviens rapidement et j’essaie de leur parler d’abord en tant que membre de la Caf, ensuite en tant qu’Ivoirien et enfin en tant que président. Et Dieu merci, ils ont accepté de rester. Ça n’a pas été facile », explique-t-il. Revenant sur la victoire des Eléphants sur les Black Stars du Ghana, le président de la Fif affirme que la Côte d’Ivoire n’avait pas le choix. A ce titre, Jacques Anouma dit avoir tenu des propos sévères à Drogba et ses coéquipiers. « Je leur ai dit de me gagner ce match absolument. Car j’ai fait tout pour qu’ils soient dans de bonnes conditions. Je leur ai dit de penser à ces personnes qui n’ont rien à manger et qui n’ont que le football comme soulagement. J’ai été dur», raconte le président de la Fif qui pense que l’aventure ne fait que commencer. Et que les joueurs devront rester concentrés jusqu’à la finale.
Moïse N’guessan