Le processus électoral en Côte d’Ivoire est plus que jamais plombé. Par la volonté du chef de l’Etat qui,on espérait vigoureusement sortir la tête de l’eau.
Cela est désormais connu de tous. Le camp présidentiel à l’instigation de Laurent Gbagbo, n’ira aux élections que lorsqu’il sera convaincu de sa victoire. En inventoriant les ‘’on gagne ou on gagne’’, ‘’il n’y a rien en face’’, on ne va pas aller aux élections comme ça, le chef de l’Etat donnait un mot d’ordre clair à ses partisans. Celui d’user de tous les moyens à l’effet de retourner la situation en sa faveur. Et l’affaire de fraude sur la liste électorale dont est accusé le président de la Cei, forme avec d’autres actes de sabordages, un véritable cocktail explosif qui met à mal les acquis du processus électoral. Le refrain est connu. Gervais Coulibaly a lu le 9 janvier dernier une déclaration révélant l’existence d’un croisement parallèle à travers un logiciel non autorisé par la commission centrale de la Cei. Il n’en fallait plus, coup sur coup. Issa Malick, Affi N’Guessan, Blé Goudé et tout le gotha frontiste actionné par M. Laurent Gbagbo, exigent la démission et la comparution du président de la Cei, M. Beugré Mambé devant les tribunaux. Comme si cela ne suffisait pas, le ministre de l’intérieur Désiré Tagro vient d’ordonner au procureur Tchimou la saisine de cette scabreuse affaire. En faisant fi de toutes les démarches afférentes en l’espèce, surtout en l’état actuel de la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire.
Compaoré écarté
Le camp présidentiel a depuis longtemps, entamé des manœuvres pour écarter le président du Burkina Faso dont la démarche conciliante semble agaçante pour lui et ses hommes. Après tout ne dit-il pas que les problèmes ivoiriens se règlent sur les bords de la lagune Ebrié ? Et pourtant, dans le chapitre VIII de l’accord politique de Ouagadougou relatif aux dispositions diverses et finales en son point 8.1 il est stipulé clairement ceci ‘’ les partis s’engagent à s’en remettre à l’arbitrage du facilitateur en cas de litige sur l’interprétation ou la mise en œuvre du présent accord. En clair, Blaise Compaoré devrait être saisi du dossier avant les réactions de Gbagbo et de ses hommes. En procédant ainsi, le Fpi entend rappeler à Compaoré qu’il n’a aucun pouvoir de donner des instructions à son homologue ivoirien en matière de gestion d’un pays.D’où ce mépris fâcheux pour qu’il se retire volontairement du processus.
Un émissaire à l’Onu
Pour enfoncer le clou, Laurent Gbagbo a saisi l’Ambassadeur de la Côte d’Ivoire à l’Onu, M. Alcide Djédjé, reconnu comme militant du Fpi. Ce dernier a reçu selon une source proche du palais présidentiel un des Cd en circulation. Ledit Cd, objet de la polémique qui senfle à Abidjan, sera exposé à tribune de l’Onu pour mettre à nu la ‘’partialité’’ de Mambé dans la conduite du processus électoral et faire valoir par des argumentaires, la nécessité du remplacement du président de la Cei. Déjà, dit-on, Alcide Djédjé aura introduit une requête relative à cette affaire auprès du Sg de l’Onu, M. Ban Ki Moon. Fait, gravissime, c’est que tout ce méli- mélo se fait sans que Blaise Compaor y soit associé.
K Zéguédoua Tano
Cela est désormais connu de tous. Le camp présidentiel à l’instigation de Laurent Gbagbo, n’ira aux élections que lorsqu’il sera convaincu de sa victoire. En inventoriant les ‘’on gagne ou on gagne’’, ‘’il n’y a rien en face’’, on ne va pas aller aux élections comme ça, le chef de l’Etat donnait un mot d’ordre clair à ses partisans. Celui d’user de tous les moyens à l’effet de retourner la situation en sa faveur. Et l’affaire de fraude sur la liste électorale dont est accusé le président de la Cei, forme avec d’autres actes de sabordages, un véritable cocktail explosif qui met à mal les acquis du processus électoral. Le refrain est connu. Gervais Coulibaly a lu le 9 janvier dernier une déclaration révélant l’existence d’un croisement parallèle à travers un logiciel non autorisé par la commission centrale de la Cei. Il n’en fallait plus, coup sur coup. Issa Malick, Affi N’Guessan, Blé Goudé et tout le gotha frontiste actionné par M. Laurent Gbagbo, exigent la démission et la comparution du président de la Cei, M. Beugré Mambé devant les tribunaux. Comme si cela ne suffisait pas, le ministre de l’intérieur Désiré Tagro vient d’ordonner au procureur Tchimou la saisine de cette scabreuse affaire. En faisant fi de toutes les démarches afférentes en l’espèce, surtout en l’état actuel de la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire.
Compaoré écarté
Le camp présidentiel a depuis longtemps, entamé des manœuvres pour écarter le président du Burkina Faso dont la démarche conciliante semble agaçante pour lui et ses hommes. Après tout ne dit-il pas que les problèmes ivoiriens se règlent sur les bords de la lagune Ebrié ? Et pourtant, dans le chapitre VIII de l’accord politique de Ouagadougou relatif aux dispositions diverses et finales en son point 8.1 il est stipulé clairement ceci ‘’ les partis s’engagent à s’en remettre à l’arbitrage du facilitateur en cas de litige sur l’interprétation ou la mise en œuvre du présent accord. En clair, Blaise Compaoré devrait être saisi du dossier avant les réactions de Gbagbo et de ses hommes. En procédant ainsi, le Fpi entend rappeler à Compaoré qu’il n’a aucun pouvoir de donner des instructions à son homologue ivoirien en matière de gestion d’un pays.D’où ce mépris fâcheux pour qu’il se retire volontairement du processus.
Un émissaire à l’Onu
Pour enfoncer le clou, Laurent Gbagbo a saisi l’Ambassadeur de la Côte d’Ivoire à l’Onu, M. Alcide Djédjé, reconnu comme militant du Fpi. Ce dernier a reçu selon une source proche du palais présidentiel un des Cd en circulation. Ledit Cd, objet de la polémique qui senfle à Abidjan, sera exposé à tribune de l’Onu pour mettre à nu la ‘’partialité’’ de Mambé dans la conduite du processus électoral et faire valoir par des argumentaires, la nécessité du remplacement du président de la Cei. Déjà, dit-on, Alcide Djédjé aura introduit une requête relative à cette affaire auprès du Sg de l’Onu, M. Ban Ki Moon. Fait, gravissime, c’est que tout ce méli- mélo se fait sans que Blaise Compaor y soit associé.
K Zéguédoua Tano