Ça porte la signature du truculent président des jeunes du Pdci-Rda, Kouadio Konan Bertin, dit Kkb. L'homme, ce n'est un secret pour personne, est coutumier des propos orduriers. Ses récurrentes frasques l'ont conduit à accuser sans la moindre preuve toute la chefferie bété d'avoir assassiné des baoulé. Et comme il est d'une famille des wourou fatô, chiens enragés, donc dépourvue de raison, il n'y a eu personne là-bas, pour lui dire, " nabot, tu y es allé trop fort ". Rien de surprenant, d'autant plus que le chef de famille, le prince Nambê, ne se gêne pas à traiter ses adversaires politiques, " d'imbéciles heureux ". Donc, Kkb est nourri à la mamelle de l'injure. Mais là où le bât blesse, c'est que primo, sa déclaration est une invite à l'assassinat de Laurent Gbagbo. Puisque, c'est le sort que ses ennemis avaient réservé au chef de la junte guinéenne. L'incitation au meurtre est punie par la loi. Les wourou fatô, lorsqu'ils sont visités de façon éclair par la raison, le savent. Mais, demain, lorsque la justice va se mettre en branle, les wourou fatô se mettront à aboyer. Ils vont le faire tellement fort, que la victime va devenir aux yeux de la corrompue communauté dite internationale, bernée par les médias français, le bourreau. Laurent Gbagbo sera propulsé dans les tubes à cathode, made in France, comme un potentat qui ne respecte pas les libertés individuelles. Et pourtant, secundo, l'homme au centre d'inertie très bas avoue ne plus se contrôler. " Depuis que j'ai été humilié, chicoté, lâche-t-il, je suis mon propre chef. Je prends mes décisions chez moi-même ". C'est à dire, nous avons aujourd'hui affaire à un électron libre sur qui le noyau n'a plus d'influence. Rapporté à l'échelle humaine, Kkb avoue être un fou errant, atteint de rage, prêt à mordre tout ce qui sent l'odeur de Laurent Gbagbo. Dans ces conditions, quels mécanismes l'Etat de droit a-t-il prévu pour s'occuper de ces genres de cas. Il y a l'asile dans un camp adapté. La Côte d'Ivoire en dispose à Bingerville. Il faut vite conduire Kkb dans un asile de démence mentale, pour une cure. Il faut le faire au risque d'être accusé de non assistance à personne en danger. Mais surtout, il ne faut pas commettre l'erreur de faire d'un bouffon, un martyre. Il n'en a pas le destin. Son comportement, ressemble beaucoup au comportement de quelqu'un à qui il a manqué l'affection paternelle. La vraie. Ceci explique sûrement cette hérésie.
Tché Bi Tché
zanbi05641405@yahoo.fr
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