La Côte d'Ivoire a amorcé le virage de son développement et du relèvement de son économie. Qui passe inéluctablement par la maîtrise de toute la chaîne d'imposition. Notamment, l'impôt foncier qui constitue une des préoccupations majeures pour les partenaires de chaîne foncière. A savoir, les ministères de l'Economie et des finances, de la Construction, de l'Agriculture, de l'Intérieur, etc. C'est pourquoi, la Direction générale des impôts (Dgi) a organisé, hier lundi 18 janvier à Grand-Bassam, un séminaire sur le thème : " Quelles relations entre les partenaires de la chaîne foncière pour une meilleure sécurisation des droits fonciers en Côte d'Ivoire ? ". Pour le ministre de l'Economie et des Finances, Charles Diby, ce séminaire s'inscrit dans le processus de l'amélioration du niveau de recouvrement du potentiel fiscal. Ainsi que la sécurisation durable des droits fonciers. " La maîtrise de la chaîne foncière dans notre pays est une question essentielle au plan social, économique, juridique et fiscal ", a fait savoir Charles Diby. Car dira-t-il, l'impôt foncier est un impôt d'avenir, un impôt sûr dans la mesure où il est assis sur un capital immobilier, donc un bien durable. A titre d'exemple, le ministre a révélé que les recettes domaniales et foncières réalisées par la Dgi en 2009, s'élèvent à 45,412 milliards de Fcfa. Et cela, bien que le potentiel foncier soit encore insuffisamment exploité, à cause de la non-couverture du territoire national par un cadastre fiable. " Ces recettes peuvent être considérablement améliorées si tout le territoire national est cadastré et la matière imposable, entièrement maîtrisée ", a déclaré le ministre de l'Economie et des Finances. Pour Feh Kessé, Dg des Impôts, les enjeux de la bonne gestion du régime foncier et cadastral sont à la fois financiers, économiques, juridiques, sociaux, techniques et même politiques. Ce séminaire prend fin aujourd'hui.
Frank Toti
Frank Toti