Au lendemain de votre qualification pour les quarts de finale comment jugez-vous votre équipe ?
Toute l'équipe a bien joué. Les joueurs ont été combatifs et solidaires jusqu'à la fin. Surtout après l'expulsion d'Emmanuel Eboué. Mes joueurs ont vraiment été irréprochables. Ce comportement d'ensemble est le fruit de la nouvelle mentalité du groupe.
Pensez-vous avoir désormais une équipe comme vous le souhaitez ?
Je fais beaucoup confiance à mes joueurs, à mon équipe. Néanmoins, il faut dire que je n'ai pas du tout apprécié le comportement de certaines personnes, après le match nul contre le Burkina Faso. Je m'étais posé un certain nombre de questions. Parce que tout le monde mettait la pression sur moi et mes joueurs. Ce n'est pas tout à fait normal. De toutes les façons, un entraîneur, en Afrique, est là pour être viré à tout moment. C'est vrai qu'on accuse de temps à autre les joueurs. Mais c'est surtout l'entraîneur qui est le plus exposé. C'est pourquoi, je le répète, je n'apprécie pas le comportement de certaines personnes. Ce n'est pas le moment d'en parler. Maintenant le plus important c'est de continuer de travailler pour gagner nos prochains matches pour atteindre notre objectif qui n'est autre que de remporter le trophée. L'heure de parler sonnera pour moi. Au moment venu, c'est moi qui aurais le dernier mot.
Qu'est-ce que vous n'avez pas aimé particulièrement ?
Je vous le dirai la prochaine fois. Mais en attendant, je suis très fier de mes joueurs qui ont démontré notre complicité sur le terrain. C'est pourquoi, chaque fois qu'ils inscrivaient un but, ils couraient vers moi, sautaient sur moi pour me témoigner leur solidarité. Cela m'a fait très chaud au cœur. Je vis, depuis un certain temps, une aventure sportive avec ce groupe. Ensemble, nous irons jusqu'au bout de nos idées.
A dix contre onze, après la sortie d'Eboué, qu'avez-vous dit à vos joueurs ?
Je leur ai demandé d'y croire jusqu'au bout, de s'appliquer et d'être solidaires jusqu'au bout. Et mes consignes ont été respectées. C'est en cela que je dis que nous avons franchi un autre palier, vendredi dernier, face à la sélection nationale du Ghana. Quand bien même mon équipe était en infériorité numérique, elle n'a pas défendu. Elle s'était plutôt créé beaucoup d'occasions qui nous ont permis de marquer trois buts de belle facture. La solidarité dont ils ont fait preuve me va droit au cœur et c'est très important pour la suite de la compétition. Tous les joueurs ont participé à cette victoire. Ils y ont tous cru. Ils ont donné une meilleure image d'eux-mêmes. Faé et surtout Kader ont bien joué les rôles que je leur avais assignés.
Yaya n'était pas dans un grand jour, mais vous l'avez maintenu tout de même…
Il était fatigué. C'était également le cas pour Yao Kouassi Gervais après les 45 premières minutes. Mais, j'ai fait entré Faé pour que notre milieu de terrain garde sa fraîcheur jusqu'à la fin de la rencontre. C'est aussi cela la gestion d'un groupe. Si un joueur est fatigué, qu'il s'agisse de Drogba, de Yaya, de Maestro ou autre, il faut le sortir. En plus, nous avons des remplaçants de qualité et capable d'assumer le rôle du premier.
Une dizaine de jours d'attente avant de jouer votre match de 1/4 de finale. Cela ne vous sera-t-il pas préjudiciable ?
Je suis d'accord avec vous. C'est d'ailleurs en cela que j'avais envisagé organiser un match amical. Mais dans la pratique, c'est un peu compliqué. C'est pourquoi j'ai enfin opté pour ce genre d'entraînement que vous venez de voir (l'entraînement du samedi après-midi, ndlr). Entre eux, ils ont livré un match avec beaucoup d'engagement, de volonté. Nous allons varier en corsant un peu plus les entraînements. Ce qui nous permettra de garder notre forme et le rythme de compétition surtout pour ceux d'entre eux qui ne jouent pas beaucoup.
Jusqu'où peut aller votre équipe ?
On verra. J'espère jusqu'au bout. Tout est encore possible.
Quelle sélection souhaiteriez-vous rencontrer en quart de finale ?
Le Brésil… (Il rit)
Entretien réalisé par Eugène Djabia
Toute l'équipe a bien joué. Les joueurs ont été combatifs et solidaires jusqu'à la fin. Surtout après l'expulsion d'Emmanuel Eboué. Mes joueurs ont vraiment été irréprochables. Ce comportement d'ensemble est le fruit de la nouvelle mentalité du groupe.
Pensez-vous avoir désormais une équipe comme vous le souhaitez ?
Je fais beaucoup confiance à mes joueurs, à mon équipe. Néanmoins, il faut dire que je n'ai pas du tout apprécié le comportement de certaines personnes, après le match nul contre le Burkina Faso. Je m'étais posé un certain nombre de questions. Parce que tout le monde mettait la pression sur moi et mes joueurs. Ce n'est pas tout à fait normal. De toutes les façons, un entraîneur, en Afrique, est là pour être viré à tout moment. C'est vrai qu'on accuse de temps à autre les joueurs. Mais c'est surtout l'entraîneur qui est le plus exposé. C'est pourquoi, je le répète, je n'apprécie pas le comportement de certaines personnes. Ce n'est pas le moment d'en parler. Maintenant le plus important c'est de continuer de travailler pour gagner nos prochains matches pour atteindre notre objectif qui n'est autre que de remporter le trophée. L'heure de parler sonnera pour moi. Au moment venu, c'est moi qui aurais le dernier mot.
Qu'est-ce que vous n'avez pas aimé particulièrement ?
Je vous le dirai la prochaine fois. Mais en attendant, je suis très fier de mes joueurs qui ont démontré notre complicité sur le terrain. C'est pourquoi, chaque fois qu'ils inscrivaient un but, ils couraient vers moi, sautaient sur moi pour me témoigner leur solidarité. Cela m'a fait très chaud au cœur. Je vis, depuis un certain temps, une aventure sportive avec ce groupe. Ensemble, nous irons jusqu'au bout de nos idées.
A dix contre onze, après la sortie d'Eboué, qu'avez-vous dit à vos joueurs ?
Je leur ai demandé d'y croire jusqu'au bout, de s'appliquer et d'être solidaires jusqu'au bout. Et mes consignes ont été respectées. C'est en cela que je dis que nous avons franchi un autre palier, vendredi dernier, face à la sélection nationale du Ghana. Quand bien même mon équipe était en infériorité numérique, elle n'a pas défendu. Elle s'était plutôt créé beaucoup d'occasions qui nous ont permis de marquer trois buts de belle facture. La solidarité dont ils ont fait preuve me va droit au cœur et c'est très important pour la suite de la compétition. Tous les joueurs ont participé à cette victoire. Ils y ont tous cru. Ils ont donné une meilleure image d'eux-mêmes. Faé et surtout Kader ont bien joué les rôles que je leur avais assignés.
Yaya n'était pas dans un grand jour, mais vous l'avez maintenu tout de même…
Il était fatigué. C'était également le cas pour Yao Kouassi Gervais après les 45 premières minutes. Mais, j'ai fait entré Faé pour que notre milieu de terrain garde sa fraîcheur jusqu'à la fin de la rencontre. C'est aussi cela la gestion d'un groupe. Si un joueur est fatigué, qu'il s'agisse de Drogba, de Yaya, de Maestro ou autre, il faut le sortir. En plus, nous avons des remplaçants de qualité et capable d'assumer le rôle du premier.
Une dizaine de jours d'attente avant de jouer votre match de 1/4 de finale. Cela ne vous sera-t-il pas préjudiciable ?
Je suis d'accord avec vous. C'est d'ailleurs en cela que j'avais envisagé organiser un match amical. Mais dans la pratique, c'est un peu compliqué. C'est pourquoi j'ai enfin opté pour ce genre d'entraînement que vous venez de voir (l'entraînement du samedi après-midi, ndlr). Entre eux, ils ont livré un match avec beaucoup d'engagement, de volonté. Nous allons varier en corsant un peu plus les entraînements. Ce qui nous permettra de garder notre forme et le rythme de compétition surtout pour ceux d'entre eux qui ne jouent pas beaucoup.
Jusqu'où peut aller votre équipe ?
On verra. J'espère jusqu'au bout. Tout est encore possible.
Quelle sélection souhaiteriez-vous rencontrer en quart de finale ?
Le Brésil… (Il rit)
Entretien réalisé par Eugène Djabia