En attendant les quarts de finale, Gervinho, l'une des étoiles montantes des Eléphants, s'est ouvert à votre quotidien préféré, Le Temps.
Après votre qualification pour les quarts de finale, comment vous sentez-vous ?
Nous étions très attristés, après le match nul que nous avons fait face aux Burkinabè. Mais tout naturellement, on ne peut qu'être heureux après avoir remporté largement le match contre le Ghana. Notre qualification fait du bien à tous mes camarades. Car pour nous, le match nul contre le Burkina Faso, était comme une défaite. Même pour le coach. Nous savions qu'il serait très difficile à supporter le fait que la Côte d'Ivoire sorte au 1er tour. Nous n'avions pas voulu que cela arrive. Nous étions confiants et nous savions que cela ne pouvait pas nous arriver.
Avant le match contre le Ghana, qu'est-ce que vous vous êtes dit entre vous joueurs?
Nous nous sommes dit une seule chose : quelle que que soit la manière de jouer, il faut absolument gagner. C'est pourquoi, quand bien même Eboué était exclu, nous ne nous sommes pas découragés. Ce qui comptait pour nous, c'était les trois points. Même la veille du match, c'était ce qu'on se disait.
Avec un peu de recul, pouvez-vous nous raconter votre premier but en phase finale de la Can ?
(Il soupire, puis il rit) Maestro a récupéré le ballon dans notre moitié de terrain et me fait la passe. A mon tour je le transmets à Yaya Touré qui sert bien Salomon dans la profondeur. Ce dernier joue bien le coup. Il lève la tête et me fait le retrait. Je n'ai eu aucune peine à marquer du plat du pied.
Votre coach dit que vous avez mis en pratique ce que vous avez appris à l'entraînement…
Oui, nous nous exerçons très souvent à faire ces schémas. Nous travaillons beaucoup cela aux entraînements.
Cela sous-entend-il que vous appliquez toujours les consignes de coach Vahid sur le terrain ?
Nous le faisons. Que ce soit sur le terrain ou en dehors du terrain, nous appliquons les consignes qu'il nous donne. Chacun de nous sait qu'il est très rigoureux. Et donc, nous faisons toujours ce qu'il demande.
Vous êtes meilleur buteur de la Ligue 1 française et vous inscrivez le premier but de la qualification ivoirienne pour les 1/4 de finale. Qu'est-ce que cela représente pour vous ?
Même étant en sélection, je tiens à garder le même rythme qu'en championnat. C'est-à-dire donner le meilleur de moi-même pour marquer des buts à chaque rencontre.
Pour la suite de la compétition, à quoi doit-on s'attendre ?
Nous essaierons de donner le meilleur de nous-mêmes pour remporter le trophée continental. Personnellement, chaque fois que le coach me fera confiance, en m'alignant, je ferai en sorte d'apporter ma contribution pour gagner. Nous serons plus motivés et combatifs pour la suite de la compétition. Ceci dit, personnellement, je viens à peine de commencer. J'ai encore beaucoup à apprendre.
Entretien réalisé par Eugène Djabia
Envoyé spécial à Cabinda
Après votre qualification pour les quarts de finale, comment vous sentez-vous ?
Nous étions très attristés, après le match nul que nous avons fait face aux Burkinabè. Mais tout naturellement, on ne peut qu'être heureux après avoir remporté largement le match contre le Ghana. Notre qualification fait du bien à tous mes camarades. Car pour nous, le match nul contre le Burkina Faso, était comme une défaite. Même pour le coach. Nous savions qu'il serait très difficile à supporter le fait que la Côte d'Ivoire sorte au 1er tour. Nous n'avions pas voulu que cela arrive. Nous étions confiants et nous savions que cela ne pouvait pas nous arriver.
Avant le match contre le Ghana, qu'est-ce que vous vous êtes dit entre vous joueurs?
Nous nous sommes dit une seule chose : quelle que que soit la manière de jouer, il faut absolument gagner. C'est pourquoi, quand bien même Eboué était exclu, nous ne nous sommes pas découragés. Ce qui comptait pour nous, c'était les trois points. Même la veille du match, c'était ce qu'on se disait.
Avec un peu de recul, pouvez-vous nous raconter votre premier but en phase finale de la Can ?
(Il soupire, puis il rit) Maestro a récupéré le ballon dans notre moitié de terrain et me fait la passe. A mon tour je le transmets à Yaya Touré qui sert bien Salomon dans la profondeur. Ce dernier joue bien le coup. Il lève la tête et me fait le retrait. Je n'ai eu aucune peine à marquer du plat du pied.
Votre coach dit que vous avez mis en pratique ce que vous avez appris à l'entraînement…
Oui, nous nous exerçons très souvent à faire ces schémas. Nous travaillons beaucoup cela aux entraînements.
Cela sous-entend-il que vous appliquez toujours les consignes de coach Vahid sur le terrain ?
Nous le faisons. Que ce soit sur le terrain ou en dehors du terrain, nous appliquons les consignes qu'il nous donne. Chacun de nous sait qu'il est très rigoureux. Et donc, nous faisons toujours ce qu'il demande.
Vous êtes meilleur buteur de la Ligue 1 française et vous inscrivez le premier but de la qualification ivoirienne pour les 1/4 de finale. Qu'est-ce que cela représente pour vous ?
Même étant en sélection, je tiens à garder le même rythme qu'en championnat. C'est-à-dire donner le meilleur de moi-même pour marquer des buts à chaque rencontre.
Pour la suite de la compétition, à quoi doit-on s'attendre ?
Nous essaierons de donner le meilleur de nous-mêmes pour remporter le trophée continental. Personnellement, chaque fois que le coach me fera confiance, en m'alignant, je ferai en sorte d'apporter ma contribution pour gagner. Nous serons plus motivés et combatifs pour la suite de la compétition. Ceci dit, personnellement, je viens à peine de commencer. J'ai encore beaucoup à apprendre.
Entretien réalisé par Eugène Djabia
Envoyé spécial à Cabinda