Discret mais très efficace, le défenseur international ivoirien de Hambourg SV a fait une entrée plus que réussie face au Ghana. Appelé en pompier pour fermer le couloir d’Eboué qui venait d’écoper d’un carton rouge, Guy Demel a stabilisé le flanc droit de la défense de nos pachydermes et contribué à leur victoire. Dans cet entretien, Guy Demel, 28 ans, croit aux chances des Eléphants.
Le Patriote : Après s’être fait peur, la Côte d’Ivoire a fini par se qualifier. N’est-ce pas un grand soulagement ?
Guy Demel : Bien sûr que tout le monde est satisfait de la qualification. Nous avons un objectif et nous avons pu passer un premier obstacle. Maintenant, il y a un adversaire qui est l’Algérie. A nous donc de travailler toute la semaine pour passer ce deuxième obstacle qui nous conduira en demi-finale.
L.P : Les Ivoiriens semblaient déçus après votre match nul face au Burkina. Ce doute avait-il gagné votre groupe ?
GD : Encore une fois, je ne comprends pas pourquoi les Ivoiriens ont douté. En tant que peuple connaisseur de football, ils auraient dû savoir que pendant ce match contre le Burkina Faso il y avait tout le contenu. Il y avait l’envie de gagner et l’abnégation du côté ivoirien. Seulement les buts ont manqué. Je ne comprends vraiment pas pourquoi il y a eu tout ce débat autour du match contre le Burkina. Mais, nous étions sereins parce que nous connaissons notre qualité. Ça fait presque deux ans que nous sommes invaincus. Mais la Côte d’Ivoire aussi a le droit de faire des matchs nuls. Toutes les équipes du monde, mêmes les meilleures, ne gagnent pas chaque match. Cela dit, nous avons travaillé et réalisé un bon match contre le Ghana. Je reste convaincu que les deux matchs étaient de bonne qualité.
LP : L’Algérie est mondialiste comme la Côte d’Ivoire. Est-ce que cette équipe vous impressionne ?
GD : L’Algérie est avec nous sur le continent, l’équipe du moment. Elle est certainement l’équipe de l’année. C’est une équipe en forme qui l’a démontré pendant les qualifications. Mais nous, aucune équipe ne nous fait peur. Tout de même, il est clair qu’un match de football ne se joue pas sur papier, parce qu’il y a beaucoup de facteurs qui entrent en jeu. Le premier facteur est que nous devons être concentrés, peu importe l’adversaire et donner ce que nous devons donner pour aller chercher la victoire. Maintenant, il y a d’autres facteurs. Vous savez au football, on peut tout faire et ne pas réussir à marquer. Comme c’était le cas face au Burkina Faso. Sinon, nous n’avons aucune crainte ni de l’Algérie ni d’aucune autre équipe. Mais la CAN n’est pas une compétition facile.
LP : Nombreux sont les observateurs qui pensent que c’est cette année ou jamais. Partagez-vous cet optimisme ?
GD : C’est peut-être vrai, pour cette génération, mais j’ose espérer que la Côte d’Ivoire aura de très belles, voire meilleures, générations après nous. Sinon, penser de la sorte c’est parler de l’avenir du football ivoirien. C’est dire qu’il n’y aura plus de très bons joueurs, alors que j’espère que le football ivoirien aura encore des générations de grands joueurs, de grandes stars. Nous entrons dans une année avec deux grandes compétitions. Il nous appartient de pouvoir bien les gérer. Et il est clair qu’aller à la Coupe du monde avec le trophée de la CAN dans la poche serait un honneur.
LP : Peut-on dire que vous avez réussi votre entrée contre le Ghana?
GD : Nous sommes un groupe de 23 joueurs de haute qualité. Le coach fait des choix. Mais, pour être tout à fait honnête, je trouve que le carton rouge d’Eboué était sévère et je pense que Manu (Eboué) va nous manquer pour le prochain match. Mais, cela fait aussi partie du football. Moi, j’ai eu mon temps de jeu. J’ai apporté ce qu’il fallait à l’équipe en donnant le meilleur de moi-même. Et apparemment, ça a suffit pour que nous remportions le match. A dix contre onze, ce n’était pas facile surtout qu’il n’était pas prévu que j’entre. Donc, je n’étais pas chaud du tout. Mais, il faut également que les gens sachent que j’ai joué toutes les phases de qualification et ce n’était pas des matchs faciles. On voit bien ici toutes les surprises avec la victoire 3-0 du Malawi sur l’Algérie, du Gabon sur le Cameroun (1-0). C’est dire que ce n’est pas facile et qu’il est temps de se dire qu’on est un groupe de 23, voire plus, parce que des joueurs qui sont restés à la maison.
Réalisée par Koné Lassiné à Cabinda
Le Patriote : Après s’être fait peur, la Côte d’Ivoire a fini par se qualifier. N’est-ce pas un grand soulagement ?
Guy Demel : Bien sûr que tout le monde est satisfait de la qualification. Nous avons un objectif et nous avons pu passer un premier obstacle. Maintenant, il y a un adversaire qui est l’Algérie. A nous donc de travailler toute la semaine pour passer ce deuxième obstacle qui nous conduira en demi-finale.
L.P : Les Ivoiriens semblaient déçus après votre match nul face au Burkina. Ce doute avait-il gagné votre groupe ?
GD : Encore une fois, je ne comprends pas pourquoi les Ivoiriens ont douté. En tant que peuple connaisseur de football, ils auraient dû savoir que pendant ce match contre le Burkina Faso il y avait tout le contenu. Il y avait l’envie de gagner et l’abnégation du côté ivoirien. Seulement les buts ont manqué. Je ne comprends vraiment pas pourquoi il y a eu tout ce débat autour du match contre le Burkina. Mais, nous étions sereins parce que nous connaissons notre qualité. Ça fait presque deux ans que nous sommes invaincus. Mais la Côte d’Ivoire aussi a le droit de faire des matchs nuls. Toutes les équipes du monde, mêmes les meilleures, ne gagnent pas chaque match. Cela dit, nous avons travaillé et réalisé un bon match contre le Ghana. Je reste convaincu que les deux matchs étaient de bonne qualité.
LP : L’Algérie est mondialiste comme la Côte d’Ivoire. Est-ce que cette équipe vous impressionne ?
GD : L’Algérie est avec nous sur le continent, l’équipe du moment. Elle est certainement l’équipe de l’année. C’est une équipe en forme qui l’a démontré pendant les qualifications. Mais nous, aucune équipe ne nous fait peur. Tout de même, il est clair qu’un match de football ne se joue pas sur papier, parce qu’il y a beaucoup de facteurs qui entrent en jeu. Le premier facteur est que nous devons être concentrés, peu importe l’adversaire et donner ce que nous devons donner pour aller chercher la victoire. Maintenant, il y a d’autres facteurs. Vous savez au football, on peut tout faire et ne pas réussir à marquer. Comme c’était le cas face au Burkina Faso. Sinon, nous n’avons aucune crainte ni de l’Algérie ni d’aucune autre équipe. Mais la CAN n’est pas une compétition facile.
LP : Nombreux sont les observateurs qui pensent que c’est cette année ou jamais. Partagez-vous cet optimisme ?
GD : C’est peut-être vrai, pour cette génération, mais j’ose espérer que la Côte d’Ivoire aura de très belles, voire meilleures, générations après nous. Sinon, penser de la sorte c’est parler de l’avenir du football ivoirien. C’est dire qu’il n’y aura plus de très bons joueurs, alors que j’espère que le football ivoirien aura encore des générations de grands joueurs, de grandes stars. Nous entrons dans une année avec deux grandes compétitions. Il nous appartient de pouvoir bien les gérer. Et il est clair qu’aller à la Coupe du monde avec le trophée de la CAN dans la poche serait un honneur.
LP : Peut-on dire que vous avez réussi votre entrée contre le Ghana?
GD : Nous sommes un groupe de 23 joueurs de haute qualité. Le coach fait des choix. Mais, pour être tout à fait honnête, je trouve que le carton rouge d’Eboué était sévère et je pense que Manu (Eboué) va nous manquer pour le prochain match. Mais, cela fait aussi partie du football. Moi, j’ai eu mon temps de jeu. J’ai apporté ce qu’il fallait à l’équipe en donnant le meilleur de moi-même. Et apparemment, ça a suffit pour que nous remportions le match. A dix contre onze, ce n’était pas facile surtout qu’il n’était pas prévu que j’entre. Donc, je n’étais pas chaud du tout. Mais, il faut également que les gens sachent que j’ai joué toutes les phases de qualification et ce n’était pas des matchs faciles. On voit bien ici toutes les surprises avec la victoire 3-0 du Malawi sur l’Algérie, du Gabon sur le Cameroun (1-0). C’est dire que ce n’est pas facile et qu’il est temps de se dire qu’on est un groupe de 23, voire plus, parce que des joueurs qui sont restés à la maison.
Réalisée par Koné Lassiné à Cabinda