x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Sport Publié le mercredi 20 janvier 2010 | Le Patriote

L’Algérie ne craint personne

Stade Coqueiros de Luanda, camp d’entraînement des Fennecs d’Algérie. Depuis le début de la compétition, c’est dans ce stade que les Renards du Désert préparent toutes les batailles. Au lendemain de la qualification pour les quarts de finale de la CAN 2010 en Angola, Rabah Saadane et son groupe se sont retrouvés sur cette pelouse, pour certainement leur dernière visite dans l’enceinte, pour une séance de dégraissage. Très détendus, les Fennecs commencent ce réveil musculaire par de petites foulées de course. Avec des mines gaies, ils partagent des sourires avec les journalistes venus du pays et qui vivent cette aventure avec eux. Sans toutefois oublier l’objet de leur présence, une fois encore, dans ce stade. L’étape des matchs de poule passée, les Algériens se préparent à affronter la Côte d’Ivoire. Deuxièmes du groupe A, les coéquipiers de Karim Ziani doivent se rendre dans la province du Cabinda pour chercher leur qualification pour les demi-finales face à la Côte d’Ivoire, première du groupe B. Une équipe ivoirienne qui figure en bonne place parmi les favoris au sacre continental. Mais ce statut conféré aux Ivoiriens n’émeut nullement les Algériens. «Nous sommes à un niveau où il n’y a pas de cartouche de rechange. Donc les chances sont égales», lance d’entrée le sélectionneur algérien. Pour Saadane, l’Algérie doit justifier son statut de mondialiste. Un retour dans le gotha du football mondial après une disette longue de 23 bonnes années. «Le statut de favori ne se décrète pas. Il faut jouer pour le mériter et on verra», semble avertir le technicien algérien. La mauvaise qualité de la pelouse du stade du 11 novembre n’a pas permis aux Fennecs de dérouler leur jeu fait de petites passes. Mais Bouazza et compagnie espèrent trouver une meilleure pelouse au Cabinda. «La Côte d’Ivoire est déjà en place. Elle a pris ses repères. Je pense que nous en ferons de même avant la confrontation. C’est sans appréhension que nous allons là-bas. Nous irons jouer notre football sans crainte», avance, pour sa part, le portier Chaouchi. Une assurance partagée par Bezzaz pour qui l’obstacle le plus dur est passé. «Quand on joue le pays organisateur et qu’on n’est pas battu, je crois qu’il n’y a plus rien à craindre. Au contraire, ce sont les autres qui doivent avoir peur de vous», précise-t-il. Voilà des propos qui montrent bien les intentions algériennes au Cabinda et qui doivent interpeller les Eléphants sur la teneur de la bataille qui les attend.

OG à Luanda
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Sport

Toutes les vidéos Sport à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ