Déviation croisée de la tête d’André Dédé Ayew sur un centre tendu de Dramani et le Ghana ouvre le score face au Burkina Faso (30e). Un seul et unique but inscrit dans ce match couperet entre Black Stars et Etalons à la demi-heure de jeu qui propulsent les enfants de Milovan Rajevac en quarts de finale de la CAN 2010 en Angola. Dans un stade du 11 novembre de Luanda, vide au trois quarts, les Ghanéens, sans jamais parvenir à prendre le dessus sur leurs adversaires, ont réalisé l’essentiel, hier. «Le plus dur est fait. La qualification était essentielle pour nous et nous l’avons réussie. Merci aux joueurs qui se sont battus pour réaliser le vœu de tout le peuple ghanéen», clame le président de la fédération ghanéenne de football, Kwesi Nyantakyi. Sans occulter les difficultés rencontrées par son équipe, le sélectionneur ghanéen se réjouit, tout de même, de la mentalité «des garçons». Normal puisque le Ghana n’a rien prouvé dans cette confrontation face au Burkina Faso. Avec un visage pâle, les Black Stars sont apparus très loin de ce qu’ils ont toujours montré : un jeu chatoyant et agréable à suivre. Si la non sélection de Muntari cumulée aux forfaits de Michael Essien (dans l’entrejeu), de John Mensah et John Paintsil (en défense) n’y sont pas étrangers, le Ghana doit se remettre rapidement au travail avant son quart de finale contre le pays hôte qui sera soutenu, comme à chacune de ses sorties, par 50 mille fans avec au premier plan le président de la république, José Eduardo Dos Santos. Car, le Ghana a difficilement réussi à inquiéter son adversaire et ce, malgré l’expulsion injuste de Tall pour une faute inexistante sur Gyan (66e). Mais cette piètre prestation est à mettre également au crédit des Etalons du technicien Portugais Paulo Duarte. Menés au score, le Burkina n’a jamais pris de réelles imitatives pour aller inquiéter l’arrière garde ghanéenne. Pitroipa, plus spectaculaire qu’efficace, Bamogo privé de ballons, Dagano laissé sur le banc, le Burkina avait un objectif bien précis dans cette opposition : accrocher le Ghana et se qualifier avec le point du match nul. Mais pour le faire, il faut jouer. Et le Burkina n’a pas joué. Et le Burkina n’a pas marqué le seul but de la compétition qui lui aurait ouvrir les portes du bonheur. Et dire que cette formation comptait en son sein le meilleur buteur des qualifications CAN-Coupe du monde, Zone Afrique ! Habib Bamogo.
La démission du Burkina Faso permet au Ghana de rester toujours dans la course avec sa jeune garde. Mais les hommes de Rajevac, troisièmes de la dernière CAN sur leur terre, risquent de connaître une fin de compétition s’ils se présentent dans les mêmes dispositions, le dimanche 24 janvier prochain face aux Palencas Negras.
OUATTARA Gaoussou à Luanda
La démission du Burkina Faso permet au Ghana de rester toujours dans la course avec sa jeune garde. Mais les hommes de Rajevac, troisièmes de la dernière CAN sur leur terre, risquent de connaître une fin de compétition s’ils se présentent dans les mêmes dispositions, le dimanche 24 janvier prochain face aux Palencas Negras.
OUATTARA Gaoussou à Luanda
