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Économie Publié le mercredi 20 janvier 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Gouvernance - Lutte contre le racket et les tracasseries routières : La Banque mondiale dénonce un manque à gagner de 150 milliards de FCFA chaque année

La Banque Mondiale, à travers son projet dénommé DGDI (Don de Gouvernance et de Développement Institutionnel) et le gouvernement ivoirien ont procédé le 19 janvier 2010 à la cérémonie de lancement de la phase pilote du projet de lutte contre le racket et les tracasseries routières, au corridor de Yopougon-Gesco. En présence de plusieurs membres du gouvernement du chef d’état Major des Forces de Défense et de sécurité le général Philipe Mangou.

«Le racket est une gabegie de l’économie ivoirienne. Le racket sur les routes fait perdre entre 95 et 150 milliards de FCFA par an à l’Etat ivoirien. Le racket c’est du vol, ce n’est autre chose. Il y a beaucoup de gens qui s’enrichissent du racket donc ça ne sera pas facile mais nous avons bon espoir », a déclaré M. Madani Tall, Directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire. Au cours de la cérémonie qui s’inscrit dans la dynamique de la création des conditions optimales de la relance économique post-crise. Selon lui, face à ce tableau qui ne fait ni honneur à l’Etat de Côte d’Ivoire ni aux FDS (Forces de Défense et de Sécurité) qui sont le plus souvent indexées, il faut féliciter le Général Philippe Mangou, pour ses actions en faveur de la fluidité routière. Il a indiqué qu’il reste encore aujourd’hui 43 barrages sur tout l’étendu du territoire ivoirien dont 26 en zone gouvernementale et 17 en zone CNO. Le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi a insisté une fois de plus sur les impacts indirects de ce fléau sur les ménages ainsi que les actions de développement du gouvernement. Pour lui, ce fléau crée à l’économie ivoirienne plusieurs désagréments tels que la perte de taxes fiscales et parafiscales. A en croire le ministre, le racket et les tracasseries contribuent également à la désorganisation du circuit de distribution et du commerce. « Les pertes représentent entre 35 et 55% des dépenses d’investissement projetés par l’Etat en 2007 », a-t-il rappelé. Pour le premier magistrat de la commune de Yopugon, M. Gbamnan Djidan Jean Félicien « au moment où le processus de sortie de crise est à sa dernière phase, la fluidité routière fait partie des défis à relever par la Côte d’Ivoire pour une relance efficiente ». En plus des affiches sur panneaux routiers de 12 m2 qui sont présents sur tout le réseau routier ivoirien, des CD audio, à l’attention des transporteurs et automobilistes ont été distribués pour faire connaître les postes de contrôles autorisés, les pièces exigibles lors des contrôles de routine…Cette campagne pilotée par le DGDI(Don de Gouvernance et de Développement Institutionnel) , bénéficie de l’appui financier de la Banque mondiale à hauteur de 1,5 milliard de FCFA et concerne la ville d’Abidjan et l’axe routier Abidjan-frontière Nord via Pôgô et Larélaba.

K.H
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