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Sport Publié le mercredi 20 janvier 2010 | Nord-Sud

Momo Cissoko (Milieu de terrain Mali) : “Nous rentrons à la maison avec beaucoup de déception”

Le milieu défensif des Aigles du Mali et de la Juventus de Turin a quitté l’Angola hier, très déçu. Dans l’entretien qu’il nous a accordé à la sortie de l’Estadio nacional Chiazi de Cabinda, une serviette blanche au cou, l’international malien dit ses vérités.

Comment expliquez-vous votre élimination de cette Can ?
(Soupir). La Can est terminée pour le Mali. Malheureusement. Nous rentrons à la maison avec beaucoup de déception.

Qu’est-ce qui n’a pas marché ?
Je ne sais pas. Je retiens simplement que nous avons encaissé beaucoup de buts. C’est cela qui n’a pas marché…

L’ambiance dans le groupe était-elle bonne ?
Oui. Elle est assez bonne. Mais vous savez que dans un groupe, vous devez être costauds pour aller loin dans une compétition.

Malgré vos grosses stars (Mahamadou Diarra, Seydou Kéita entre autres), les Aigles du Mali continuent de jouer petits bras dans les compétitions africaines. Comment expliquez-vous cela ?
Si vous voulez faire une comparaison entre le Mali et la Côte d’Ivoire, ce sont deux choses différentes.
Que voulez-vous dire ?
Les Eléphants sont complets. Dans cette sélection, tous les postes sont doublés. Nous, nous avons quelques individualités mais ce n‘est pas suffisant.

Que vous manque-t-il encore ?
Le Mali doit parvenir à créer un groupe. Nous verrons ensemble la nouvelle génération qui va arriver.

Etes-vous satisfait, à titre personnel, de votre Can ?
Je reviens de blessure après six semaines. Face à l’Algérie, il s’agissait de mon premier match. Lundi contre le Malawi, il s’agissait de mon deuxième match. Je commence à retrouver le rythme.

Frédéric Kanouté songe à laisser la place aux plus jeunes. Comment voyez-vous votre avenir avec les Aigles ?
(Sourire). Je suis encore jeune. J’ai seulement 24 ans. On verra…

Croyez-vous en l’avenir des Aigles du Mali malgré les problèmes de primes que vous avez connus ?
Il faut créer un esprit de groupe. C’est la seule façon de revenir plus fort dans deux ans.

Faut-il changer de sélectionneur ?
Ce n’est pas Momo Cissoko qui décide. Il y a des gens compétents pour cela. Moi, je me contente de jouer.

Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo, envoyé spécial à Cabinda
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