Le Président de la République, Laurent Gbagbo a procédé hier, à Koumassi-digue, au lancement officiel des travaux de réhabilitation d'ouvrage d'assainissement dans le District d'Abidjan.
La ville d'Abidjan est dotée depuis plusieurs décennies, d'un système d'assainissement d'eaux usées sur 30 km. Ce système est équipé de quatre stations principales de pompage, d'une station de prétraitement, pour l'élimination des graisses et matières flottantes et d'une station de refoulement alimentant un émissaire en mer. Il dispose aussi d'environ 2500 km de collecteurs secondaires comportant 51 stations secondaires de pompage dans les différents quartiers d'Abidjan. Malheureusement, 35% seulement de la population est raccordé à ce système à travers 102000 branchements. Plus grave, depuis trente ans, toutes ces stations ne fonctionnent pas et l'Etat de Côte d'Ivoire n'arrive pas à les réhabiliter. Conséquences : Une quantité importante des eaux usées est déversée dans la lagune et dans les lieux d'habitations, entraînant du coup, des maladies hydriques telles que le choléra, la fièvre typhoïde…C'est donc face à cette situation qui impacte négativement sur la vie des citoyens que la Banque mondiale a décidé d'aider la Côte d'Ivoire à revoir son système d'assainissement dans le Projet d'urgence d'infrastructures urbaines (Puiur) pour un montant de 7,6 milliards de Fcfa. C'est pourquoi, le ministre des infrastructures économiques, Patrick Achi, Président du comité de pilotage des travaux d'infrastructures urbaines à Abidjan, a salué cet important appui de la Banque mondiale. Qui, permettra à la Côte d'Ivoire de se doter d'équipements ultramodernes de la dernière génération pour la remise en état des différents systèmes. Il s'agit selon Patrick Achi d'électropompes (pompes submersibles et pompes immergées de type puisard), des motopompes de déssableur, des moteurs et réducteurs, des débiteurs électromagnétiques. La Côte d'Ivoire, selon Patrick Achi est le deuxième pays à avoir ces équipements de dernières générations après l'Afrique du sud. Le Directeur des opérations pour la Banque mondiale en Côte d'Ivoire, M. Madani Tall a profité de ce lancement pour appeler les Ivoiriens et le gouvernement à plus de responsabilité dans l'utilisation de ce système. Avant de donner le coup de pioche de cette opération, le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo a fustigé le mauvais comportement et l’incivisme des populations. Qui, ne font aucun effort pour se débarrasser des ordures. " On ne se gène pas à jeter des sachets d'eau dans la rue. On ne se préoccupe de rien. On jette les peaux de banane, d'orange et même on dort avec les saletés ", a indiqué le chef de l'Etat. Avant de demander à ceux qui osent parler aujourd'hui de la saleté d'Abidjan de faire le pas d'abord. " Tu dors avec les saletés et tu veux critiquer les gens. Il faut nettoyer chez toi d'abord avant de parler ", a-t-il ajouté. Pour Gbagbo, il va falloir d'ici quelques années, prendre une loi pour interdire l'utilisation du plastique. Car, le sachet est l'un des éléments les plus dangereux qui polluent la ville d'Abidjan. Parlant du carrefour de l'Indénié, il a fait remarquer que le mal est ailleurs. C'est pourquoi, il a une fois de plus félicité la Banque mondiale qui vient de trouver un budget de 4 milliards de Fcfa pour s'occuper spécialement de ce problème. Avant de demander aux Ivoiriens de faire des efforts nécessaires pour attirer les bailleurs de fonds comme la Banque mondiale, qui a décidé d'accompagner la Côte d'Ivoire dans cette sortie de crise.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
La ville d'Abidjan est dotée depuis plusieurs décennies, d'un système d'assainissement d'eaux usées sur 30 km. Ce système est équipé de quatre stations principales de pompage, d'une station de prétraitement, pour l'élimination des graisses et matières flottantes et d'une station de refoulement alimentant un émissaire en mer. Il dispose aussi d'environ 2500 km de collecteurs secondaires comportant 51 stations secondaires de pompage dans les différents quartiers d'Abidjan. Malheureusement, 35% seulement de la population est raccordé à ce système à travers 102000 branchements. Plus grave, depuis trente ans, toutes ces stations ne fonctionnent pas et l'Etat de Côte d'Ivoire n'arrive pas à les réhabiliter. Conséquences : Une quantité importante des eaux usées est déversée dans la lagune et dans les lieux d'habitations, entraînant du coup, des maladies hydriques telles que le choléra, la fièvre typhoïde…C'est donc face à cette situation qui impacte négativement sur la vie des citoyens que la Banque mondiale a décidé d'aider la Côte d'Ivoire à revoir son système d'assainissement dans le Projet d'urgence d'infrastructures urbaines (Puiur) pour un montant de 7,6 milliards de Fcfa. C'est pourquoi, le ministre des infrastructures économiques, Patrick Achi, Président du comité de pilotage des travaux d'infrastructures urbaines à Abidjan, a salué cet important appui de la Banque mondiale. Qui, permettra à la Côte d'Ivoire de se doter d'équipements ultramodernes de la dernière génération pour la remise en état des différents systèmes. Il s'agit selon Patrick Achi d'électropompes (pompes submersibles et pompes immergées de type puisard), des motopompes de déssableur, des moteurs et réducteurs, des débiteurs électromagnétiques. La Côte d'Ivoire, selon Patrick Achi est le deuxième pays à avoir ces équipements de dernières générations après l'Afrique du sud. Le Directeur des opérations pour la Banque mondiale en Côte d'Ivoire, M. Madani Tall a profité de ce lancement pour appeler les Ivoiriens et le gouvernement à plus de responsabilité dans l'utilisation de ce système. Avant de donner le coup de pioche de cette opération, le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo a fustigé le mauvais comportement et l’incivisme des populations. Qui, ne font aucun effort pour se débarrasser des ordures. " On ne se gène pas à jeter des sachets d'eau dans la rue. On ne se préoccupe de rien. On jette les peaux de banane, d'orange et même on dort avec les saletés ", a indiqué le chef de l'Etat. Avant de demander à ceux qui osent parler aujourd'hui de la saleté d'Abidjan de faire le pas d'abord. " Tu dors avec les saletés et tu veux critiquer les gens. Il faut nettoyer chez toi d'abord avant de parler ", a-t-il ajouté. Pour Gbagbo, il va falloir d'ici quelques années, prendre une loi pour interdire l'utilisation du plastique. Car, le sachet est l'un des éléments les plus dangereux qui polluent la ville d'Abidjan. Parlant du carrefour de l'Indénié, il a fait remarquer que le mal est ailleurs. C'est pourquoi, il a une fois de plus félicité la Banque mondiale qui vient de trouver un budget de 4 milliards de Fcfa pour s'occuper spécialement de ce problème. Avant de demander aux Ivoiriens de faire des efforts nécessaires pour attirer les bailleurs de fonds comme la Banque mondiale, qui a décidé d'accompagner la Côte d'Ivoire dans cette sortie de crise.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr