Monsieur le Président Henri Konan Bédié, président du PDCI-RDA,
Monsieur Albert Mabri Toikeusse, président de l’UDPCI ;
Monsieur le Président Innocent Anaky Kobena, président du MFA ;
Chers frères et sœurs des instances du PDCI, de l’UDPCI, de MFA et du RDR ;
Mmes et Messieurs les élus, Mmes et Messieurs les responsables des organisations féminines et de la jeunesse ;
Je vous souhaite tout d’abord une bonne et heureuse année. Je souhaite véritablement que 2010 soit l’année des élections. Que 2010 soit une année de paix pour notre pays. Je voudrais féliciter tout d’abord, le président Henri Konan Bédié pour avoir pris l’initiative de cette rencontre. Car, elle est particulièrement importante. Vive le RHDP !
Je félicite mon frère, le Pr. Alphonse Djédjé Mady et les membres du Directoire pour le travail important qui a été fait au cours de ces cinq dernières années. Car, il y a bientôt cinq ans, nous avons mis en place, le RHDP qui est un véritable succès. Bravo à tous !
Je vous dis également qu’en réalité, nous sommes dans une ambiance surprenante, surréaliste. Evidemment, nous savons pourquoi. Il y a l’objectif de retarder les élections et si possible, de ne pas les faire. Nous disons non, non et non ! Nous irons aux élections. Oui nous irons aux élections parce que les Ivoiriens le demandent. Et il est temps d’aller aux élections. En réalité, faire dix années sans élection, c’est trop. Je voudrais dire qu’en réalité, ce processus nous a été donné à un moment où les choses semblaient bloquées. Mais nous comprenons maintenant que ce blocage était artificiel. Il s’agissait de gagner du temps. Car, cet accord a été signé pour dix mois. Pourtant, en mars 2010, cela nous fera 36 mois avant d’y arriver. Ce qui n’est pas normal. C’est pour cela que je félicite nos jeunes, je félicite votre courage et votre ardeur pour les manifestations que vous projetez entreprendre. Je ne voudrais pas répéter ce que mes collègues viennent de dire, nous sommes en phase. Que n’avons-nous pas entendu ? Des propos ridicules. Mais, nous pouvons affirmer ce soir que cette rencontre n’est que la première d’une série que nous allons entreprendre jusqu’à la victoire finale. Surtout, c’est la preuve que nous serons ensemble jusqu’à la victoire finale. Je voudrais, avant toute chose, féliciter le président de la CEI, le président Robert Beugré Mambé et les membres de la CEI. Ils ont fait un travail absolument remarquable. Il est totalement injuste d’accuser un honnête homme, un homme intègre reconnu pour sa compétence. Un homme compétent traité d’incompétent par des incompétents
Je profite de cette occasion pour dire que Robert Mambé a tout notre soutien et nous devons le réaffirmer et le dire haut et fort pour que tout le monde l’entende. Je voudrais aussi féliciter le Premier ministre Soro Guillaume pour le travail important qu’il a fait dans l’évolution du processus de paix. Grâce à lui, nous avons franchi des étapes importantes. Et très bientôt, que certains le veuillent ou pas, nous irons aux élections. J’ai deux messages.
Mon premier message, je l’adresse à Koudou Laurent Gbagbo. « Koudou, allons aux élections. Tu dis que tu es un enfant des élections, n’est-ce pas ? » Voilà quelqu’un qui affirme qu’il est un enfant des élections et qui a peur d’aller aux élections. Voici quelqu’un qui dit « je suis garçon » et qui a peur de se battre aux élections. Je lui dis, «Koudou, allons aux élections n’aie pas peur, tu seras battu, ce n’est pas grave ».
Mon deuxième message, je l’adresse à la Commission Electorale Indépendante dans sa totalité. Bien entendu à son président et à tous les membres.
« Chers frères et sœurs de la CEI, vous avez prêté serment et vous avez dit que vous organiseriez des élections démocratiques et transparentes. Le président de la CEI, le 3 décembre dernier, nous a présenté un chronogramme. Nous demandons la mise en œuvre de ce chronogramme. Il faut que nous ayons des élections fin février – début mars. C’est un engagement qui a été pris. C’est un engagement qui doit être tenu. Nous savons que les membres de la CEI ont à cœur de faire en sorte que la Côte d’Ivoire ait des élections assez vite. Nous comptons sur elle pour qu’il en soit ainsi.
J’associe à cela également, les forces de défense et de sécurité pour leur dire que la Côte d’Ivoire est une République et que par conséquent, les Forces de l’ordre doivent être républicaines. Nous n’accepterons pas que nos jeunes soient battus et humiliés. Il faut que cela s’arrête. Je voudrais dire à nos jeunes qu’ils ont notre soutien. Soyez rassurés que si ça continue, nous ne serons pas derrière vous, mais nous serons devant vous.
Chers jeunes, il s’agit de l’avenir de notre Nation. Mais tout d’abord, il s’agit de votre avenir, la jeunesse. Bien sûr de toutes les Ivoiriennes et de tous les Ivoiriens. Nous devons donc vous soutenir, faire en sorte que ces élections aient lieu dans le calme, dans la paix. Je termine en disant à tous les Houphouétistes réunis dans cette salle que le Rassemblement des Houphouétistes est une réalité. C’est la réalité de la Côte d’Ivoire et ce sera la réalité dans nos prochaines victoires. Je vous remercie !
Monsieur Albert Mabri Toikeusse, président de l’UDPCI ;
Monsieur le Président Innocent Anaky Kobena, président du MFA ;
Chers frères et sœurs des instances du PDCI, de l’UDPCI, de MFA et du RDR ;
Mmes et Messieurs les élus, Mmes et Messieurs les responsables des organisations féminines et de la jeunesse ;
Je vous souhaite tout d’abord une bonne et heureuse année. Je souhaite véritablement que 2010 soit l’année des élections. Que 2010 soit une année de paix pour notre pays. Je voudrais féliciter tout d’abord, le président Henri Konan Bédié pour avoir pris l’initiative de cette rencontre. Car, elle est particulièrement importante. Vive le RHDP !
Je félicite mon frère, le Pr. Alphonse Djédjé Mady et les membres du Directoire pour le travail important qui a été fait au cours de ces cinq dernières années. Car, il y a bientôt cinq ans, nous avons mis en place, le RHDP qui est un véritable succès. Bravo à tous !
Je vous dis également qu’en réalité, nous sommes dans une ambiance surprenante, surréaliste. Evidemment, nous savons pourquoi. Il y a l’objectif de retarder les élections et si possible, de ne pas les faire. Nous disons non, non et non ! Nous irons aux élections. Oui nous irons aux élections parce que les Ivoiriens le demandent. Et il est temps d’aller aux élections. En réalité, faire dix années sans élection, c’est trop. Je voudrais dire qu’en réalité, ce processus nous a été donné à un moment où les choses semblaient bloquées. Mais nous comprenons maintenant que ce blocage était artificiel. Il s’agissait de gagner du temps. Car, cet accord a été signé pour dix mois. Pourtant, en mars 2010, cela nous fera 36 mois avant d’y arriver. Ce qui n’est pas normal. C’est pour cela que je félicite nos jeunes, je félicite votre courage et votre ardeur pour les manifestations que vous projetez entreprendre. Je ne voudrais pas répéter ce que mes collègues viennent de dire, nous sommes en phase. Que n’avons-nous pas entendu ? Des propos ridicules. Mais, nous pouvons affirmer ce soir que cette rencontre n’est que la première d’une série que nous allons entreprendre jusqu’à la victoire finale. Surtout, c’est la preuve que nous serons ensemble jusqu’à la victoire finale. Je voudrais, avant toute chose, féliciter le président de la CEI, le président Robert Beugré Mambé et les membres de la CEI. Ils ont fait un travail absolument remarquable. Il est totalement injuste d’accuser un honnête homme, un homme intègre reconnu pour sa compétence. Un homme compétent traité d’incompétent par des incompétents
Je profite de cette occasion pour dire que Robert Mambé a tout notre soutien et nous devons le réaffirmer et le dire haut et fort pour que tout le monde l’entende. Je voudrais aussi féliciter le Premier ministre Soro Guillaume pour le travail important qu’il a fait dans l’évolution du processus de paix. Grâce à lui, nous avons franchi des étapes importantes. Et très bientôt, que certains le veuillent ou pas, nous irons aux élections. J’ai deux messages.
Mon premier message, je l’adresse à Koudou Laurent Gbagbo. « Koudou, allons aux élections. Tu dis que tu es un enfant des élections, n’est-ce pas ? » Voilà quelqu’un qui affirme qu’il est un enfant des élections et qui a peur d’aller aux élections. Voici quelqu’un qui dit « je suis garçon » et qui a peur de se battre aux élections. Je lui dis, «Koudou, allons aux élections n’aie pas peur, tu seras battu, ce n’est pas grave ».
Mon deuxième message, je l’adresse à la Commission Electorale Indépendante dans sa totalité. Bien entendu à son président et à tous les membres.
« Chers frères et sœurs de la CEI, vous avez prêté serment et vous avez dit que vous organiseriez des élections démocratiques et transparentes. Le président de la CEI, le 3 décembre dernier, nous a présenté un chronogramme. Nous demandons la mise en œuvre de ce chronogramme. Il faut que nous ayons des élections fin février – début mars. C’est un engagement qui a été pris. C’est un engagement qui doit être tenu. Nous savons que les membres de la CEI ont à cœur de faire en sorte que la Côte d’Ivoire ait des élections assez vite. Nous comptons sur elle pour qu’il en soit ainsi.
J’associe à cela également, les forces de défense et de sécurité pour leur dire que la Côte d’Ivoire est une République et que par conséquent, les Forces de l’ordre doivent être républicaines. Nous n’accepterons pas que nos jeunes soient battus et humiliés. Il faut que cela s’arrête. Je voudrais dire à nos jeunes qu’ils ont notre soutien. Soyez rassurés que si ça continue, nous ne serons pas derrière vous, mais nous serons devant vous.
Chers jeunes, il s’agit de l’avenir de notre Nation. Mais tout d’abord, il s’agit de votre avenir, la jeunesse. Bien sûr de toutes les Ivoiriennes et de tous les Ivoiriens. Nous devons donc vous soutenir, faire en sorte que ces élections aient lieu dans le calme, dans la paix. Je termine en disant à tous les Houphouétistes réunis dans cette salle que le Rassemblement des Houphouétistes est une réalité. C’est la réalité de la Côte d’Ivoire et ce sera la réalité dans nos prochaines victoires. Je vous remercie !