x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le vendredi 22 janvier 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Marche sur la Rti le 26 janvier 2010 - Gnamien Yao au Rjdp : ’’On ne peut pas imposer la démocratie à un pays, l’époque de chair à canon est révolue’’

L’ambassadeur Gnamien Yao, conseiller du président de la République était le jeudi 21 janvier l’invité du ‘‘déjeuner de la Majorité présidentielle’’ organisé par les communicateurs bénévoles pour Laurent Gbagbo . La politique extérieure de la Côte d’Ivoire, la crise du 19 septembre et l’affaire Mambé sont entre autres sujets abordés par l’ex ministre de l’artisanat au cours de cette rencontre.

« J’entends certains jeunes du Rhdp que j’aime bien, dire qu’ils vont imposer la démocratie. Dans quel pays a-t-on vu imposer la démocratie ? C’est un manque de rigueur morale et d’honnêteté. On n’impose pas la démocratie à un pays ». Tels sont les propos exprimés de l’ambassadeur Gnamien Yao face aux communicateurs bénévoles. Il répondait ainsi au président du Rjdp Karamoko Yayoro qui avait récemment au terme d’une rencontre avec le représentant du facilitateur indiqué que la marche du 26 janvier sur la Rti consistait à imposer la démocratie en Côte d’Ivoire. Parlant de l’affaire Mambé, Gnamien Yao dit être indigné par le fait que les gens en font un drame alors que ce n’est pas le premier fait de ce genre qui s’est produit en Côte d’Ivoire. A l’en croire, Maurice Kacou Guikahué et Roger Nasra ont été incriminés sans que quelqu’un ne brandisse l’ épée contre l’Etat ivoirien . « L’époque de chair à canon est révolue dans notre pays », a-t-il averti. Tout en signifiant que le président de la Cei devait plutôt s’expliquer au Pdci au lieu de se confier à des Atchans. Le conseiller du président de la République chargé des ivoiriens de l’étranger souhaite une résolution interne de ce problème C’est pourquoi, il a fustigé l’attitude des hommes politiques qui ont saisi le président Burkinabé sur la question et marqué son désaccord avec une enquête internationale. Pour ce qui est de la crise du 19 septembre, l’ex-ministre de l’artisanat a révélé que le gouvernement d’alors était informé de l’attaque contre la Côte d’Ivoire. Mais, le problème est que les ivoiriens ne parlaient pas d’une même voix en dépit de la tenue par le chef de l’Etat du forum de réconciliation nationale et de la formation d’un gouvernement d’ouverture. « Même si nous étions au courant, moralement, nous n’étions pas prêts pour anticiper. On n’était pas en groupe », a-t-il révélé. Auparavant, l’ambassadeur Gnamien Yao a fait un exposé sur la politique étrangère de la Côte d’Ivoire. Il a fait savoir que le choix de partenaires extérieurs autre que la France n’est pas du fait du chef de l’Etat Laurent Gbagbo. Le président Houphouet Boigny, à l’en croire, avait initié en 1980 la même politique à travers ‘‘La Côte d’Ivoire, amie de tous. Ennemi de personne’’. Toute chose qui a abouti à des échanges avec des pays comme la Chine et la Roumanie. Le président Bédié en a fait autant à travers la construction d’une usine de transformation de cacao en Chine. Mais le chef de l’Etat Laurent Gbagbo avec ‘‘ la démocratie de l’orphelin’’ a mis l’accent sur les préoccupations nationales tout en permettant à la Côte d’Ivoire de s’affranchir de la tutelle. Pour toutes ces raisons donc, Gnamien Yao se dit prêt à accorder ses suffrages au chef de l’Etat qui est selon lui courageux et le mieux indiqué pour conduire le navire ivoire à bon port. Il invite par conséquent les Ivoiriens à lui emboîter le pas pour le plébiscite du candidat Laurent Gbagbo aux futures élections.

T. Abdoulaye
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ