Quelques minutes avant le coup d'envoi de la rencontre Côte d'Ivoire-Ghana, une cinquantaine de personnes ont pris d'assaut un restaurant ivoirien situé dans le XIXème arrondissement de Paris. C'est là qu'ils suivront, à leur corps défendant, le match dans une ambiance électrique. Au même moment, Daniel Ogou, resté chez lui, n'en finissait plus de torturer son ordinateur, à la recherche d'un site qui pourrait lui permettre de suivre cette rencontre capitale.
Parcourir de longues distances à travers Paris et sa banlieue pour suivre les rencontres de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) est devenu le lot quotidien de nombreux Ivoiriens. Contrairement aux précédentes éditions, toutes les rencontres de cette 27ème édition sont retransmises exclusivement par l'opérateur Orange.
Par le passé, T. Frédéric avait toute latitude de suivre les rencontres de la Can et surtout celles de son équipe, les Eléphants de Côte d'Ivoire, sur Eurosport, une chaîne comprise dans le bouquet de chaînes de télé qu'il possédait. Désormais, tous ceux qui souhaitent regarder les matches en France sont obligés de souscrire un nouvel abonnement chez Orange pour un coût d'environ 45euros mensuel (environ 29.000 Fcfa). D'où la colère de nombreux Africains qui pensaient naïvement se régaler des prouesses des Drogba, Eto'o et autres, sur les chaînes africaines diffusées dans l'Hexagone par de nombreux opérateurs. C'est donc avec consternation que tous constatent qu'au moment des rencontres, ces chaînes africaines se retrouvent brouillées. Contrat d'exclusivité oblige !
Désormais, la seule possibilité offerte à ces aficionados du ballon rond est de s'agglutiner dans les bars et maquis qui retransmettent les rencontres grâce à un partenariat avec Orange. Certains tenanciers de maquis originaires d'Afrique ont trouvé une toute autre parade : bidouiller une des chaînes câblées ou se reporter sur des télévisions étrangères comme Eurosport Allemagne ou TPA International d'Angola. Seul désagrément en suivant ces chaînes, les commentaires sont faits en langue locale, donc presque incompréhensibles.
Pour ceux qui sont à leurs lieux de travail ou à la maison, il ne reste plus qu'à se contenter de la radio ou de suivre les rencontres sur des sites internet qui diffusent… par écrit.
Karim Wally, correspondant permanent à Paris
Parcourir de longues distances à travers Paris et sa banlieue pour suivre les rencontres de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) est devenu le lot quotidien de nombreux Ivoiriens. Contrairement aux précédentes éditions, toutes les rencontres de cette 27ème édition sont retransmises exclusivement par l'opérateur Orange.
Par le passé, T. Frédéric avait toute latitude de suivre les rencontres de la Can et surtout celles de son équipe, les Eléphants de Côte d'Ivoire, sur Eurosport, une chaîne comprise dans le bouquet de chaînes de télé qu'il possédait. Désormais, tous ceux qui souhaitent regarder les matches en France sont obligés de souscrire un nouvel abonnement chez Orange pour un coût d'environ 45euros mensuel (environ 29.000 Fcfa). D'où la colère de nombreux Africains qui pensaient naïvement se régaler des prouesses des Drogba, Eto'o et autres, sur les chaînes africaines diffusées dans l'Hexagone par de nombreux opérateurs. C'est donc avec consternation que tous constatent qu'au moment des rencontres, ces chaînes africaines se retrouvent brouillées. Contrat d'exclusivité oblige !
Désormais, la seule possibilité offerte à ces aficionados du ballon rond est de s'agglutiner dans les bars et maquis qui retransmettent les rencontres grâce à un partenariat avec Orange. Certains tenanciers de maquis originaires d'Afrique ont trouvé une toute autre parade : bidouiller une des chaînes câblées ou se reporter sur des télévisions étrangères comme Eurosport Allemagne ou TPA International d'Angola. Seul désagrément en suivant ces chaînes, les commentaires sont faits en langue locale, donc presque incompréhensibles.
Pour ceux qui sont à leurs lieux de travail ou à la maison, il ne reste plus qu'à se contenter de la radio ou de suivre les rencontres sur des sites internet qui diffusent… par écrit.
Karim Wally, correspondant permanent à Paris