La présidente du Parti pour l’unité de la République de Côte d’Ivoire (Purci), Martine Aya Djibo, s’est élevée, hier, à Cocody, contre l’envoi d’un contingent de soldats burkinabés en Côte d’Ivoire en vue de la sécurisation des élections. Par ailleurs, « la vieille » a dénoncé « le tripatouillage » des listes électorales.
L’envoi d’un contingent d’au moins 500 soldats burkinabé en Côte d’Ivoire en vue de sécuriser les élections, n’est pas du goût de la présidente du Parti pour l’unité de la République de Côte d’Ivoire (Purci). Martine Aya Djibo s’est, en effet, élevé, hier, à Cocody, contre option du Burkina Faso. Selon elle, l’envoi de soldats burkinabé en Côte d’Ivoire n’est pas opportun en raison de la présence déjà sur le sol ivoirien de plusieurs soldats nationaux et internationaux. Martine Aya Djibo craint aussi que l’envoi de soldats du « pays des hommes intègres » ne cache quelque chose. D’où le refus par 3 fois de la présidente du Purci et son appel à la vigilance des Ivoiriens pour ne pas se laisser « endormir » les bons points de l’accord de Ouaga. « Nous saluons de nouveau le dialogue direct inter ivoirien et tous ses animateurs, pour ses avancées vers le retour d’une paix définitive en terre d’Eburnie (…) Cependant, nous invitons les Ivoiriens à ne pas se laisser aveugler par les avancés apparentes du processus de paix redynamisé par les accords de Ouagadougou. Il y a des actes en cours pas très clairs qui doivent susciter inquiétudes et interrogations. Il s’agit de l’envoi en Côte d’Ivoire d’un contingent de soldats burkinabés pour, soit disant, sécuriser le processus électoral en Côte d’Ivoire. Nous disons que cette décision prise, le06 janvier dernier, en conseil de ministres du gouvernement burkinabé, n’est pas conforme et est truffée d’incohérences », a-t-elle dénoncé. Pour la présidente du Purci, les soldats en Côte d’Ivoire peuvent déjà faire ce travail et que, même si cela devait être adopté, il faut s’adresser à la Cedeao ou à l’Union africaine. « Comment comprendre qu’un pays tiers, fut-il facilitateur de circonstance, se donne le droit de venir superviser des élections dans un pays souverain ? Un pays qui regorge déjà de nombreux soldats issus de la Force onusienne et des Forces françaises de la Licorne, soit plus de 8000 soldats. De même, le Centre de commandement intégré (CCI) dispose de 8000 éléments pour la sécurisation des élections », a-t-elle rappelé. Ce, pourquoi, elle a refusé par 3 fois cette option. «Nous disons ainsi non à la venue de ce contingent de soldats burkinabés, fut-il artificiellement placé sous mandat de l’Onu. (…)Pour le Purci, cette arrivée imminente de soldats burkinabés cache quelque chose de louche. Il y a un non dit que les tenants de cette thèse, abusant de l’esprit d’ouverture et de foi en Dieu du Président Laurent Gbagbo, cachent aux Ivoiriens (…) C’est pourquoi, sans prétention aucune, nous disons non, non et non, à la venue de ce curieux contingent en Côte d’Ivoire », a-t-elle protesté. Pour ce faire, la présidente du Purci demande aux autorités ivoiriennes de « réexaminer cette initiative du facilitateur et de la France ». Outre ce refus du contingent burkinabés en Côte d’Ivoire, Martine Djibo a dénoncé « le tripatouillage » de la liste électorale. Selon elle, « si les faits de fraudes massives sur plus de 429 000 électeurs reprochés au président de la CEI et son équipe, sont prouvés, alors que ces derniers répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes et que des sanctions exemplaires soient prises à leur encontre ». Ce faisant, le parti de Martine Djibo demande « un audit sérieux » de liste électorale provisoire et que le ré-enrôlement des personnes omises, soient engagé. Au regard de tous ces faits dénoncés, le Purci conseille la prudence aux Ivoiriens « en gardant l’œil là où nous posons les pieds ».
Romarick N. FOUA
L’envoi d’un contingent d’au moins 500 soldats burkinabé en Côte d’Ivoire en vue de sécuriser les élections, n’est pas du goût de la présidente du Parti pour l’unité de la République de Côte d’Ivoire (Purci). Martine Aya Djibo s’est, en effet, élevé, hier, à Cocody, contre option du Burkina Faso. Selon elle, l’envoi de soldats burkinabé en Côte d’Ivoire n’est pas opportun en raison de la présence déjà sur le sol ivoirien de plusieurs soldats nationaux et internationaux. Martine Aya Djibo craint aussi que l’envoi de soldats du « pays des hommes intègres » ne cache quelque chose. D’où le refus par 3 fois de la présidente du Purci et son appel à la vigilance des Ivoiriens pour ne pas se laisser « endormir » les bons points de l’accord de Ouaga. « Nous saluons de nouveau le dialogue direct inter ivoirien et tous ses animateurs, pour ses avancées vers le retour d’une paix définitive en terre d’Eburnie (…) Cependant, nous invitons les Ivoiriens à ne pas se laisser aveugler par les avancés apparentes du processus de paix redynamisé par les accords de Ouagadougou. Il y a des actes en cours pas très clairs qui doivent susciter inquiétudes et interrogations. Il s’agit de l’envoi en Côte d’Ivoire d’un contingent de soldats burkinabés pour, soit disant, sécuriser le processus électoral en Côte d’Ivoire. Nous disons que cette décision prise, le06 janvier dernier, en conseil de ministres du gouvernement burkinabé, n’est pas conforme et est truffée d’incohérences », a-t-elle dénoncé. Pour la présidente du Purci, les soldats en Côte d’Ivoire peuvent déjà faire ce travail et que, même si cela devait être adopté, il faut s’adresser à la Cedeao ou à l’Union africaine. « Comment comprendre qu’un pays tiers, fut-il facilitateur de circonstance, se donne le droit de venir superviser des élections dans un pays souverain ? Un pays qui regorge déjà de nombreux soldats issus de la Force onusienne et des Forces françaises de la Licorne, soit plus de 8000 soldats. De même, le Centre de commandement intégré (CCI) dispose de 8000 éléments pour la sécurisation des élections », a-t-elle rappelé. Ce, pourquoi, elle a refusé par 3 fois cette option. «Nous disons ainsi non à la venue de ce contingent de soldats burkinabés, fut-il artificiellement placé sous mandat de l’Onu. (…)Pour le Purci, cette arrivée imminente de soldats burkinabés cache quelque chose de louche. Il y a un non dit que les tenants de cette thèse, abusant de l’esprit d’ouverture et de foi en Dieu du Président Laurent Gbagbo, cachent aux Ivoiriens (…) C’est pourquoi, sans prétention aucune, nous disons non, non et non, à la venue de ce curieux contingent en Côte d’Ivoire », a-t-elle protesté. Pour ce faire, la présidente du Purci demande aux autorités ivoiriennes de « réexaminer cette initiative du facilitateur et de la France ». Outre ce refus du contingent burkinabés en Côte d’Ivoire, Martine Djibo a dénoncé « le tripatouillage » de la liste électorale. Selon elle, « si les faits de fraudes massives sur plus de 429 000 électeurs reprochés au président de la CEI et son équipe, sont prouvés, alors que ces derniers répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes et que des sanctions exemplaires soient prises à leur encontre ». Ce faisant, le parti de Martine Djibo demande « un audit sérieux » de liste électorale provisoire et que le ré-enrôlement des personnes omises, soient engagé. Au regard de tous ces faits dénoncés, le Purci conseille la prudence aux Ivoiriens « en gardant l’œil là où nous posons les pieds ».
Romarick N. FOUA