Le Ghana n’est pas content des attaques perpétrées contre ses journalistes et ses supporters présents en Angola. Il l’a fait savoir, hier lors de la conférence de la sélection nationale, à l’Hôtel Président à Luanda. Le porte-parole des Blacks Stars a souligné d’entrée que les actes d’agression sont continus contre les ressortissants ghanéens depuis leur arrivée dans la capitale angolaise. Lesquelles agressions qui ont causé un traumatisme aux reins à Oboua, un supporter tabassé par les Angolais, pour avoir manifesté sa joie suite à la qualification de son équipe. «Ce n’est pas le premier acte, a-t-il mentionné. Après le match contre le Burkina, un Ghanéen a été blessé. Conduit à l’hôpital, une facture de 970 dollars lui a été remise. Il nous l’a donné et nous l’avons transmis à la CAF». Ce dirigeant regrette que ce tournoi de football qui doit «nous réunir, nous divise». Ce qu’il qualifie de honte pour le football. «C’est une honte que tout se passe de la sorte, que la police agisse de la sorte et intimide nos journalistes et nos supporters». En effet, dans la matinée d’hier, Fufi Takie, un journaliste ghanéen a eu maille à partie avec la police qui l’a enfermé pendant une vingtaine de minutes dans un box. Très remonté, le porte-parole de l’équipe du Ghana a expliqué que l’esprit premier du football est le fair-play. Une doctrine de vie dont la démonstration, a-t-il dit, a été donnée lors de la précédente CAN. «Le Cameroun nous a battus en 2008 à Accra, il n’y a eu aucun incident. L’Egypte a remporté la CAN, l’équipe, les supporters, les joueurs n’ont rien eu. C’est l’esprit du football», a conclu le dirigeant fédéral.
OG
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