Football365.fr / FootSud - La Côte d’Ivoire, qui affronte l’Algérie dimanche, a pour elle de nombreuses individualités et une plus grosse expérience. Mais, en face, les Fennecs ont l’ambition de faire tomber un grand d’Afrique, mondialiste comme eux, quelques mois après l’Egypte.
Dans ce match qui sent la poudre, il sera beaucoup question d’expérience. L’Algérie affrontera une formation ivoirienne qui commence à avoir de la bouteille. La Côte d’Ivoire a disputé la finale de la CAN et fait un bon mondial en 2006 avant de terminer quatrième lors de la CAN 2008. De leur côté, les Algériens ont connu une longue traversée du désert. Leur retour sur la scène continentale est encore frais et n’offre pas autant de points de repère. La sélection maghrébine est dans une période de redéfinition de son image et d’élaboration d’un statut.
La Côte d’Ivoire ne dispose pas seulement d’un vécu plus riche, elle possède un avantage incontestable sur le plan des individualités. D’abord, il y a l’atout Didier Drogba. L’attaquant de Chelsea est une star mondiale, un capitaine à l’influence décisive sur son groupe, capable de faire basculer le sort d’un match à tout moment. Derrière ce monstre sacré, l’équipe peut compter sur des joueurs habitués à l’énorme pression des matches européens de Ligue des Champions à l’image de Yaya Touré (FC Barcelone) ou Salomon Kalou (Chelsea). Des joueurs qui assument le statut de favoris qui leur est collé. Pour Salomon Kalou, la différence se fera à l’envie, et il reconnait en avoir : « l'équipe qui en voudra plus aura toutes les chances de remporter la partie. Nous, nous allons jouer sur nos qualités propres. Si on joue comme on sait le faire, il n'y a pas de raison qu'on ne prenne pas le dessus. »
Les Fennecs aiment la pression
Face au vécu du collectif et aux fortes individualités, l’Algérie aura tout de même des arguments à faire valoir. En effet, le sélectionneur Rabah Saâdane a réussi à forger un groupe compact, solide défensivement, bien préparé physiquement et dont la force mentale est incontestable. Certes, les Algériens ne sont pas les favoris de ce quart de finale, mais tout le monde sait qu’ils adorent être dans la peau de l’outsider sans grande prétention. « On est très motivé, promet Karim Ziani. Sur un match on peut bien battre cette équipe ivoirienne et, c’est ce qu’on va faire ce dimanche. » Nadir Belhadj, promet lui une opposition délicate aux Ivoiriens : « Avec eux, le danger peut venir de partout. Mais, l’Algérie possède elle aussi des joueurs de qualité. Et a toutes les chances d’aller en demi-finale. »
Les dernières rencontres entre les deux équipes dans une phase finale de la CAN donnent une égalité parfaite. En 1990, l’Algérie avait étrillé la Côte d’Ivoire (3-0). Deux ans plus tard, les Éléphants rendaient la monnaie de leur pièce aux Fennecs en les rossant (3-0) à Ziguinchor, au Sénégal. Une autre époque.
Leur dernier quart de finale :
Maroc - Algérie : 3-1 (2004)
Côte d’Ivoire - Guinée : 5-0 (2008)
Fayçal Chehat (Rédaction Football365/FootSud)
Dans ce match qui sent la poudre, il sera beaucoup question d’expérience. L’Algérie affrontera une formation ivoirienne qui commence à avoir de la bouteille. La Côte d’Ivoire a disputé la finale de la CAN et fait un bon mondial en 2006 avant de terminer quatrième lors de la CAN 2008. De leur côté, les Algériens ont connu une longue traversée du désert. Leur retour sur la scène continentale est encore frais et n’offre pas autant de points de repère. La sélection maghrébine est dans une période de redéfinition de son image et d’élaboration d’un statut.
La Côte d’Ivoire ne dispose pas seulement d’un vécu plus riche, elle possède un avantage incontestable sur le plan des individualités. D’abord, il y a l’atout Didier Drogba. L’attaquant de Chelsea est une star mondiale, un capitaine à l’influence décisive sur son groupe, capable de faire basculer le sort d’un match à tout moment. Derrière ce monstre sacré, l’équipe peut compter sur des joueurs habitués à l’énorme pression des matches européens de Ligue des Champions à l’image de Yaya Touré (FC Barcelone) ou Salomon Kalou (Chelsea). Des joueurs qui assument le statut de favoris qui leur est collé. Pour Salomon Kalou, la différence se fera à l’envie, et il reconnait en avoir : « l'équipe qui en voudra plus aura toutes les chances de remporter la partie. Nous, nous allons jouer sur nos qualités propres. Si on joue comme on sait le faire, il n'y a pas de raison qu'on ne prenne pas le dessus. »
Les Fennecs aiment la pression
Face au vécu du collectif et aux fortes individualités, l’Algérie aura tout de même des arguments à faire valoir. En effet, le sélectionneur Rabah Saâdane a réussi à forger un groupe compact, solide défensivement, bien préparé physiquement et dont la force mentale est incontestable. Certes, les Algériens ne sont pas les favoris de ce quart de finale, mais tout le monde sait qu’ils adorent être dans la peau de l’outsider sans grande prétention. « On est très motivé, promet Karim Ziani. Sur un match on peut bien battre cette équipe ivoirienne et, c’est ce qu’on va faire ce dimanche. » Nadir Belhadj, promet lui une opposition délicate aux Ivoiriens : « Avec eux, le danger peut venir de partout. Mais, l’Algérie possède elle aussi des joueurs de qualité. Et a toutes les chances d’aller en demi-finale. »
Les dernières rencontres entre les deux équipes dans une phase finale de la CAN donnent une égalité parfaite. En 1990, l’Algérie avait étrillé la Côte d’Ivoire (3-0). Deux ans plus tard, les Éléphants rendaient la monnaie de leur pièce aux Fennecs en les rossant (3-0) à Ziguinchor, au Sénégal. Une autre époque.
Leur dernier quart de finale :
Maroc - Algérie : 3-1 (2004)
Côte d’Ivoire - Guinée : 5-0 (2008)
Fayçal Chehat (Rédaction Football365/FootSud)