L`Afrique du Sud observe avec un intérêt mesuré la Coupe d`Afrique des nations, qui se déroule actuellement en Angola à un peu plus de 1000 km de ses frontières et dont elle est une des grandes absentes à cinq mois du Mondial organisé sur son sol (11 juin-11 juillet).
Certes, la chaîne payante SuperSport diffuse l`ensemble des 29 matches de la compétition en direct et de longs résumés, avec comme consultant de luxe le Ghanéen Abedi Pelé, ancien triple Ballon d`Or africain (1991 à 1993) et vainqueur de la CAN en 1982.
Certes, le Business Day, journal qui montrait peu d`intérêt pour le football il y a quelques années, consacre sa principale page sportive à la compétition.
Mais aucun quotidien de Johannesburg n`a dépêché d`envoyé spécial pour les trois semaines du tournoi en Angola, pourtant proche à l`échelle du continent africain, et les +soap operas+ font toujours la loi sur les trois chaînes de la télévision publique SABC, au grand dam des amateurs de football.
Rien d`étonnant quand on sait que les coups d`envoi des matches des +Bafana Bafana+, l`équipe nationale, sont parfois retardés pour laisser la place à d`autres programmes.
L`Angola soutenu
Côté terrain, la star de l`Afrique du Sud Steven Pienaar estime que l`Angola, qui affronte le Ghana en quarts de finale dimanche, peut devenir la deuxième nation d`Afrique australe à soulever le trophée continental après les Bafana Bafana justement, en 1996.
"L`Angola a été l`équipe la plus impressionnante depuis le début de la compétition. Ils ont joué en équipe et montrent un incroyable appétit offensif", a déclaré le milieu d`Everton.
Même son de cloche du côté d`Innocent Buthelezi, qui faisait partie de l`équipe victorieuse en 1996: "La plupart des matches sont gagnés ou perdus au milieu de terrain, là où l`Angola est très fort. Ils sont agressifs, créatifs, agiles et communiquent bien entre eux", a-t-il déclaré à l`AFP.
Autant de qualités dont devront faire preuve dans cinq mois les +Bafana Bafana+, 85e nation mondiale, contre le Mexique en ouverture du Mondial (11 juin). Les résultats peu glorieux des Sud-Africains ont poussé les dirigeants de la Fédération à limoger fin octobre le sélectionneur brésilien Joel Santana pour rappeler son compatriote Carlos Parreira, qui avait démissionné en avril 2008 pour raisons familiales.
Certes, la chaîne payante SuperSport diffuse l`ensemble des 29 matches de la compétition en direct et de longs résumés, avec comme consultant de luxe le Ghanéen Abedi Pelé, ancien triple Ballon d`Or africain (1991 à 1993) et vainqueur de la CAN en 1982.
Certes, le Business Day, journal qui montrait peu d`intérêt pour le football il y a quelques années, consacre sa principale page sportive à la compétition.
Mais aucun quotidien de Johannesburg n`a dépêché d`envoyé spécial pour les trois semaines du tournoi en Angola, pourtant proche à l`échelle du continent africain, et les +soap operas+ font toujours la loi sur les trois chaînes de la télévision publique SABC, au grand dam des amateurs de football.
Rien d`étonnant quand on sait que les coups d`envoi des matches des +Bafana Bafana+, l`équipe nationale, sont parfois retardés pour laisser la place à d`autres programmes.
L`Angola soutenu
Côté terrain, la star de l`Afrique du Sud Steven Pienaar estime que l`Angola, qui affronte le Ghana en quarts de finale dimanche, peut devenir la deuxième nation d`Afrique australe à soulever le trophée continental après les Bafana Bafana justement, en 1996.
"L`Angola a été l`équipe la plus impressionnante depuis le début de la compétition. Ils ont joué en équipe et montrent un incroyable appétit offensif", a déclaré le milieu d`Everton.
Même son de cloche du côté d`Innocent Buthelezi, qui faisait partie de l`équipe victorieuse en 1996: "La plupart des matches sont gagnés ou perdus au milieu de terrain, là où l`Angola est très fort. Ils sont agressifs, créatifs, agiles et communiquent bien entre eux", a-t-il déclaré à l`AFP.
Autant de qualités dont devront faire preuve dans cinq mois les +Bafana Bafana+, 85e nation mondiale, contre le Mexique en ouverture du Mondial (11 juin). Les résultats peu glorieux des Sud-Africains ont poussé les dirigeants de la Fédération à limoger fin octobre le sélectionneur brésilien Joel Santana pour rappeler son compatriote Carlos Parreira, qui avait démissionné en avril 2008 pour raisons familiales.