Hassan Yebda, champion du monde des moins de 17 ans en 2001 avec la France mais sélectionné en A par l'Algérie depuis octobre, a déjà fait son trou chez les Fennecs, dont il a pris les clés du jeu avant leur quart de finale de la CAN-2010 dimanche contre la Côte d'Ivoire.
"Je suis enchanté que nous ayons été renforcés par un joueur de cette qualité, ne tarit pas d'éloges son sélectionneur Rabah Saâdane. Il a donné une autre envergure à l'équipe en milieu de terrain. C'est un grand travailleur et il s'est très vite intégré. Si l'équipe monte en puissance, il y est pour beaucoup. C'est déjà un cadre sur et en dehors du terrain".
Victime, à l'image de l'équipe, d'un petit coup de chaud contre le Malawi en ouverture, Yebda a ensuite éteint la paire barcelono-madrilène du Mali Keita-Diarra, avant de contenir l'Angola.
"C'est vrai que ça se passe plutôt bien avec l'équipe, confirme-t-il sobrement. Que ce soit le sélectionneur, la Fédération, les autres joueurs, on m'a accueilli à bras ouverts. Il y a une très bonne ambiance, voilà pourquoi je me sens si bien".
Pas mal pour un joueur qui ne compte que cinq sélections et a fêté sa 1re titularisation... à Khartoum, le jour de la qualification homérique pour le Mondial à l'issue d'un combat contre l'Egypte !
"Il a une présence athlétique énorme, a constaté l'expert africain Claude Le Roy. Depuis le début de la compétition, c'est l'essuie-glace parfait."
"C'est normal, j'occupe le poste que je préfère puisque j'évolue en tant que milieu défensif relayeur", explique le milieu de 26 ans, qui s'est révélé en une demi-saison au Mans en 2008, avant d'en partir libre dans la précipitation.
Né dans le Val-de-Marne, formé à Auxerre, élève appliqué de la formation française, Yebda a même été titré sous le maillot bleu. Barré à l'AJA, il a ensuite tardé à éclore, jusqu'à ce que Le Mans le relance.
Depuis, il a fait son trou au Benfica Lisbonne, puis en Angleterre à Portsmouth, séduits autant par ses qualités athlétiques que techniques.
Rattrapé au vol par son pays d'origine, la Fédération algérienne a ensuite fait le forcing pour l'intégrer à sa nombreuse colonie des "Francos", avec lesquels il passe le plus clair de son temps (Ziani, Bouguerra, Meghni).
"Mes parents sont nés en Algérie, mes plus grands frère et soeur aussi. J'y allais déjà avant d'être sélectionné et j'y retourne quand je peux. Il y a eu une période pendant laquelle je n'y suis pas allé mais là je viens d'y retourner deux fois en trois mois", explique le jeune homme qui a été fêté en héros à Mekla en novembre.
"Le mérite en revient au président de la Fédération qui savait que des joueurs de qualité n'étaient pas utilisés car la porte leur était fermée en France. On est en train de se découvrir. Lors du match contre l'Angola, j'ai fait une petite bêtise sur la touche et il me l'a immédiatement signalée. Après le match on en a rigolé tous les deux", raconte encore Saâdane.
Et Yebda a beau avoir troqué ses cheveux blancs péroxydés pour une coupe plus spartiate, il n'en est pas moins visible sur les pelouses angolaises.
"Je suis enchanté que nous ayons été renforcés par un joueur de cette qualité, ne tarit pas d'éloges son sélectionneur Rabah Saâdane. Il a donné une autre envergure à l'équipe en milieu de terrain. C'est un grand travailleur et il s'est très vite intégré. Si l'équipe monte en puissance, il y est pour beaucoup. C'est déjà un cadre sur et en dehors du terrain".
Victime, à l'image de l'équipe, d'un petit coup de chaud contre le Malawi en ouverture, Yebda a ensuite éteint la paire barcelono-madrilène du Mali Keita-Diarra, avant de contenir l'Angola.
"C'est vrai que ça se passe plutôt bien avec l'équipe, confirme-t-il sobrement. Que ce soit le sélectionneur, la Fédération, les autres joueurs, on m'a accueilli à bras ouverts. Il y a une très bonne ambiance, voilà pourquoi je me sens si bien".
Pas mal pour un joueur qui ne compte que cinq sélections et a fêté sa 1re titularisation... à Khartoum, le jour de la qualification homérique pour le Mondial à l'issue d'un combat contre l'Egypte !
"Il a une présence athlétique énorme, a constaté l'expert africain Claude Le Roy. Depuis le début de la compétition, c'est l'essuie-glace parfait."
"C'est normal, j'occupe le poste que je préfère puisque j'évolue en tant que milieu défensif relayeur", explique le milieu de 26 ans, qui s'est révélé en une demi-saison au Mans en 2008, avant d'en partir libre dans la précipitation.
Né dans le Val-de-Marne, formé à Auxerre, élève appliqué de la formation française, Yebda a même été titré sous le maillot bleu. Barré à l'AJA, il a ensuite tardé à éclore, jusqu'à ce que Le Mans le relance.
Depuis, il a fait son trou au Benfica Lisbonne, puis en Angleterre à Portsmouth, séduits autant par ses qualités athlétiques que techniques.
Rattrapé au vol par son pays d'origine, la Fédération algérienne a ensuite fait le forcing pour l'intégrer à sa nombreuse colonie des "Francos", avec lesquels il passe le plus clair de son temps (Ziani, Bouguerra, Meghni).
"Mes parents sont nés en Algérie, mes plus grands frère et soeur aussi. J'y allais déjà avant d'être sélectionné et j'y retourne quand je peux. Il y a eu une période pendant laquelle je n'y suis pas allé mais là je viens d'y retourner deux fois en trois mois", explique le jeune homme qui a été fêté en héros à Mekla en novembre.
"Le mérite en revient au président de la Fédération qui savait que des joueurs de qualité n'étaient pas utilisés car la porte leur était fermée en France. On est en train de se découvrir. Lors du match contre l'Angola, j'ai fait une petite bêtise sur la touche et il me l'a immédiatement signalée. Après le match on en a rigolé tous les deux", raconte encore Saâdane.
Et Yebda a beau avoir troqué ses cheveux blancs péroxydés pour une coupe plus spartiate, il n'en est pas moins visible sur les pelouses angolaises.