La côte d’Ivoire a quitté hier la CAN 2010 après sa défaite (3-2) en, quarts de final face à l’Algérie dans un match d’un niveau moyen.
Pour Didier Drogba et ses coéquipiers, la course pour le trophée continental s’est arrêtée aux quarts de final. Les Eléphants de Côte d’Ivoire ont quitté la CAN 2010 hier, defaits sur le score de 3 à 2 par une équipe moyenne des Fennecs d’Algérie. Après avoir mené deux fois au score, les pachydermes ivoiriens ont été rejoints par les Fennecs. Qui ont porté l’estocade à l’entame de la première mi-temps des prolongations. Malgré les accélérations et autres appels de bal de Kader Kéita, entré une dizaine de minutes avant la fin du temps réglementaire et d’Arouna Dindané, entré lors des prolongations à la place de Zokora Didier, les Eléphants ont couru en vain derrière cette égalisation. Mais la chance et surtout la persévérance étaient algériennes. Et pourtant, on ne peut pas dire que les Algériens ont bien commencé ce quart de final. Ils ont cependant su profiter du manque de construction dans le jeu de leurs adversaires. Les Ivoiriens ont, en effet, produit hier beaucoup de déchets (mauvaises relances, passes à l’adversaire). Ce qui a permis aux gros gabarits algériens de gagner facilement les duels et surtout porter plus régulièrement des offensives dangereuses dans le camp des Ivoiriens. C’est sur l’une de ces actions dangereuses que les Fennecs obtiennent le but du 2 à 2 dans les arrêts de jeu du temps réglementaire. Ce but intervenu dans les arrêts de jeu portera un coup au moral des Eléphants. Débutant les prolongations avec un avantage psychologique, les Algériens ont pu marquer un 3ème but, synonyme de qualification. Un but du capitaine ivoirien sera refusé par l’arbitre pour une position de hors-jeu loin d’être évidente avec le ralenti.
La chance était du côté des Algériens qui, sans trop dominer, ont le mérite d’avoir su contenir les Ivoiriens. Et l’emporter finalement sur le score de 3 à 2. « … jouer sans aucun complexe… Et si les choses se mettent à bien tourner, on peut les bousculer ». Ces propos sont ceux de Rabah Saâdane, entraîneur des Fennecs qui motivait ses joueurs avant la rencontre entre la Côte d’Ivoire et son équipe. Et bien, l’Algérie qui n’avait presque pas de pression, a bien négocié ces quarts de final. La victoire des Algériens survient après la dernière rencontre entre les deux équipes il y a de cela 18 ans au Sénégal. Précisément le 13 janvier 1992 à Ziguinchor où la Côte d’Ivoire avait gagné sur le score de 3 buts à 0. C’est donc une revanche et un exploit pour les Fennecs d’Algérie. Vraiment dommage pour les Pachydermes ivoiriens qui étaient pourtant présentés par la presse sportive comme les super favoris de cette CAN. Cette défaite a été ressentie sur toute l’étendue du territoire ivoirien comme une grosse déception.
Jean Marc Futhey
Pour Didier Drogba et ses coéquipiers, la course pour le trophée continental s’est arrêtée aux quarts de final. Les Eléphants de Côte d’Ivoire ont quitté la CAN 2010 hier, defaits sur le score de 3 à 2 par une équipe moyenne des Fennecs d’Algérie. Après avoir mené deux fois au score, les pachydermes ivoiriens ont été rejoints par les Fennecs. Qui ont porté l’estocade à l’entame de la première mi-temps des prolongations. Malgré les accélérations et autres appels de bal de Kader Kéita, entré une dizaine de minutes avant la fin du temps réglementaire et d’Arouna Dindané, entré lors des prolongations à la place de Zokora Didier, les Eléphants ont couru en vain derrière cette égalisation. Mais la chance et surtout la persévérance étaient algériennes. Et pourtant, on ne peut pas dire que les Algériens ont bien commencé ce quart de final. Ils ont cependant su profiter du manque de construction dans le jeu de leurs adversaires. Les Ivoiriens ont, en effet, produit hier beaucoup de déchets (mauvaises relances, passes à l’adversaire). Ce qui a permis aux gros gabarits algériens de gagner facilement les duels et surtout porter plus régulièrement des offensives dangereuses dans le camp des Ivoiriens. C’est sur l’une de ces actions dangereuses que les Fennecs obtiennent le but du 2 à 2 dans les arrêts de jeu du temps réglementaire. Ce but intervenu dans les arrêts de jeu portera un coup au moral des Eléphants. Débutant les prolongations avec un avantage psychologique, les Algériens ont pu marquer un 3ème but, synonyme de qualification. Un but du capitaine ivoirien sera refusé par l’arbitre pour une position de hors-jeu loin d’être évidente avec le ralenti.
La chance était du côté des Algériens qui, sans trop dominer, ont le mérite d’avoir su contenir les Ivoiriens. Et l’emporter finalement sur le score de 3 à 2. « … jouer sans aucun complexe… Et si les choses se mettent à bien tourner, on peut les bousculer ». Ces propos sont ceux de Rabah Saâdane, entraîneur des Fennecs qui motivait ses joueurs avant la rencontre entre la Côte d’Ivoire et son équipe. Et bien, l’Algérie qui n’avait presque pas de pression, a bien négocié ces quarts de final. La victoire des Algériens survient après la dernière rencontre entre les deux équipes il y a de cela 18 ans au Sénégal. Précisément le 13 janvier 1992 à Ziguinchor où la Côte d’Ivoire avait gagné sur le score de 3 buts à 0. C’est donc une revanche et un exploit pour les Fennecs d’Algérie. Vraiment dommage pour les Pachydermes ivoiriens qui étaient pourtant présentés par la presse sportive comme les super favoris de cette CAN. Cette défaite a été ressentie sur toute l’étendue du territoire ivoirien comme une grosse déception.
Jean Marc Futhey
