La Côte d’Ivoire, grande favorite de la CAN Orange 2010, n’a pas pu franchir le cap des quarts de finale de cette compétition. Elle a été éliminée dimanche par la modeste équipe d’Algérie qui avait la peur au ventre avant de l’affronter. La faute ne revient pas seulement à l’entraîneur Vahid qui n’a pas eu le courage de remplacer Didier Drogba très transparent lors des trois sorties des Eléphants. Elle revient en premier lieu aux joueurs. Ceux-là même qui ont démissionné, à l’étonnement de tous.
Sur le terrain, Vahid Halilhodzic a respecté l’adage qui dit qu’on ne change pas une équipe qui gagne. Il a donc reconduit le groupe qui a joué contre le Ghana. L’équipe a tourné seulement pendant 15 minutes. Elle a planté un but en moins de cinq minutes aux Fennecs. Elle aurait pu «tuer» le match si l’occasion qui a suivi le but de Salomon Kalou avait été concrétisée.
Curieusement, l’équipe ivoirienne cède du terrain aux Fennecs. Les Algériens prennent alors le contrôle du match. Les Eléphants jouent en challenger. Ils reculent, reculent à la surprise générale. Pris à la gorge, ils tentent de procéder par contres. Les Fennecs mettent la pression sur la défense ivoirienne qui cède à la 40ème minute sur un essai de Bouazza Hamer.
Les deux équipes regagnent les vestiaires pour la pause. Les Ivoiriens terminent la première période presqu’à genou. On s’attend donc à une seconde mi- temps encore plus difficile tant les Eléphants sont peu efficaces. Et elle l’est effectivement pour eux.
Les Algériens convaincus que les Eléphants ne peuvent pas faire mieux qu’en première mi-temps jouent très libérés. Ils monopolisent le ballon derrière lequel courent Didier Drogba et ses partenaires. Le milieu de terrain ivoirien est noyé. Touré Yaya dans un rôle inhabituel n’arrive pas à envoyer les balles comme il se doit. Drogba privé de ballon tourne en rond. Et quand bien même il a quelques rares ballons, il n’en fait pas bon usage. Dimanche il méritait tout simplement d’être remplacé. Seul Vahid sait pourquoi il l’a maintenu jusqu’à la fin de la rencontre.
La défense ivoirienne a été méconnaissable. Guy De Mel à droite ne s’est pas fait respecter dans son couloir. Il a accompagné les joueurs algériens. Touré Kolo et Bamba Souleman, assez bons en première mi-temps, sont catastrophiques à la reprise. Leurs duels avec les attaquants algériens tournent au cauchemar. On aurait pu oublier ces aspects de jeu si le deuxième but ivoirien marqué à la 89ème minute par Kader Keita entré à la place de Salomon Kalou avait été protégé. Mais les Eléphants sont incapables de conserver leur avantage alors que l’on croit qu’ils ont fait le plus dur. Ils se font rattraper dans les ultimes secondes du temps réglementaire.
Dans le temps additionnel, les Algériens reviennent au score après le but magistral de Kader Kéita. Ils prennent ensuite l’avantage sur une grossière erreur de marquage au début des prolongations. Les Eléphants vont vainement courir après ce but.
L’équipe ivoirienne est éliminée. Une nouvelle humiliation pour le peuple ivoirien qui croyait tant en cette équipe. Une trahison de Didier Drogba et ses coéquipiers, tous des professionnels de haut niveau qui n’ont pas montré aux Ivoiriens leur rage de vaincre et leur détermination pour gagner ce trophée.
Ephrem Touboui envoyé spécial à Cabinda
Sur le terrain, Vahid Halilhodzic a respecté l’adage qui dit qu’on ne change pas une équipe qui gagne. Il a donc reconduit le groupe qui a joué contre le Ghana. L’équipe a tourné seulement pendant 15 minutes. Elle a planté un but en moins de cinq minutes aux Fennecs. Elle aurait pu «tuer» le match si l’occasion qui a suivi le but de Salomon Kalou avait été concrétisée.
Curieusement, l’équipe ivoirienne cède du terrain aux Fennecs. Les Algériens prennent alors le contrôle du match. Les Eléphants jouent en challenger. Ils reculent, reculent à la surprise générale. Pris à la gorge, ils tentent de procéder par contres. Les Fennecs mettent la pression sur la défense ivoirienne qui cède à la 40ème minute sur un essai de Bouazza Hamer.
Les deux équipes regagnent les vestiaires pour la pause. Les Ivoiriens terminent la première période presqu’à genou. On s’attend donc à une seconde mi- temps encore plus difficile tant les Eléphants sont peu efficaces. Et elle l’est effectivement pour eux.
Les Algériens convaincus que les Eléphants ne peuvent pas faire mieux qu’en première mi-temps jouent très libérés. Ils monopolisent le ballon derrière lequel courent Didier Drogba et ses partenaires. Le milieu de terrain ivoirien est noyé. Touré Yaya dans un rôle inhabituel n’arrive pas à envoyer les balles comme il se doit. Drogba privé de ballon tourne en rond. Et quand bien même il a quelques rares ballons, il n’en fait pas bon usage. Dimanche il méritait tout simplement d’être remplacé. Seul Vahid sait pourquoi il l’a maintenu jusqu’à la fin de la rencontre.
La défense ivoirienne a été méconnaissable. Guy De Mel à droite ne s’est pas fait respecter dans son couloir. Il a accompagné les joueurs algériens. Touré Kolo et Bamba Souleman, assez bons en première mi-temps, sont catastrophiques à la reprise. Leurs duels avec les attaquants algériens tournent au cauchemar. On aurait pu oublier ces aspects de jeu si le deuxième but ivoirien marqué à la 89ème minute par Kader Keita entré à la place de Salomon Kalou avait été protégé. Mais les Eléphants sont incapables de conserver leur avantage alors que l’on croit qu’ils ont fait le plus dur. Ils se font rattraper dans les ultimes secondes du temps réglementaire.
Dans le temps additionnel, les Algériens reviennent au score après le but magistral de Kader Kéita. Ils prennent ensuite l’avantage sur une grossière erreur de marquage au début des prolongations. Les Eléphants vont vainement courir après ce but.
L’équipe ivoirienne est éliminée. Une nouvelle humiliation pour le peuple ivoirien qui croyait tant en cette équipe. Une trahison de Didier Drogba et ses coéquipiers, tous des professionnels de haut niveau qui n’ont pas montré aux Ivoiriens leur rage de vaincre et leur détermination pour gagner ce trophée.
Ephrem Touboui envoyé spécial à Cabinda