LUANDA - L'attaquant Asamoah Gyan, coupé dans son élan pendant presque deux saisons après un Mondial-2006 lumineux, a retrouvé la forme au bon moment en offrant au Ghana une nouvelle demi-finale, jeudi contre le Nigeria, grâce à son but en quart de la CAN-2010 contre l'hôte angolais (1-0).
En Allemagne, le jeune Black Star avait impressionné: premier match du Ghana en Coupe du monde, et premier but après seulement 68 secondes de jeu !
Le "gamin" de 17 ans avait déjà fait le coup en 2003 pour sa première sélection contre la Somalie...
En cet été 2006, Gyan a la vie devant lui. Prêté depuis deux ans à Modène, il va découvrir la Serie A avec Udinese.
Pourtant, deux ans plus tard, il quitte l'Italie pour la France sur une note d'inachevé. En 31 matches, il a bien inscrit dix buts, mais il a surtout passé son temps à l'infirmerie, victime de blessures à répétition.
"Après le Mondial, la vie ne m'a pas trop souri, j'ai été beaucoup blessé, regrette-t-il. Quand je jouais, je savais que ça pouvait revenir n'importe quand. Maintenant c'est fini, je n'y pense plus. Je préfère penser positif".
Pourtant, le pire se produit même chez lui, à Accra, pendant la CAN-2008 que le Ghana finit à la 3e place. Star au pied d'argile, il ne peut combler les attentes de ses supporteurs et, dégoutté, il envisage même de quitter les Black Stars avec son frère Baffour après que sa famille ait reçu des menaces.
"J'étais arrivé blessé, je savais qu'il y avait des risques et j'ai fait beaucoup de sacrifices pour l'équipe", raconte aujourd'hui l'ex-attaquant du Liberty d'Accra. "Et ça, dehors, personne ne le savait. Je me connais, je sais ce que je peux faire quand je suis en forme". On commence à voir...
"Numéro fétiche"
Rennes en tout cas a fait le pari d'investir 8,5 M EUR sur lui en 2008, et commence tout juste à toucher les dividendes... après une première saison presque blanche.
Marqué à la culotte cet été par un médecin du club lors de ses vacances au Ghana, le buteur de 24 ans a réalisé sa première préparation d'avant-saison depuis longtemps et dans la foulée, a inscrit huit buts en Championnat de France lors des six premiers mois avant de filer en Angola en janvier.
"Ca montre que je suis enfin en forme. Contre l'Angola, j'ai fait mon meilleur match et quand l'opportunité s'est présenté, j'ai marqué. Maintenant, le prochain sera peut-être mon plus mauvais match", fait-il semblant de croire.
Déjà buteur contre la Côte d'Ivoire au 1er tour, l'attaquant, ménagé en fin de match contre les Palancas negras mais rétabli depuis, en est désormais à 18 buts en 35 matches internationaux.
En l'absence en Angola des nombreuses stars de l'équipe, décimée par les blessures (Essien, Appiah, Muntari), c'est désormais sur lui que reposent les espoirs du pays. Et cette fois-ci, il n'entend pas les décevoir !
Remonté comme une pendule contre les fans angolais, il a même tenté de les calmer après avoir marqué contre eux en plaçant son doigt sur sa bouche.
"J'avais vraiment la rage. Quand nous sommes allés au stade, dans les rues les gens criaient que l'Angola allait nous battre trois ou cinq à zéro. Mais on ne peut pas battre le Ghana sur un tel score", assure-t-il.
Le Nigeria est prévenu: le N.3 adverse, qui porte son "numéro fétiche" en souvenir de ce frère aîné qui lui donnait ses maillots, est prêt à encore frapper.
En Allemagne, le jeune Black Star avait impressionné: premier match du Ghana en Coupe du monde, et premier but après seulement 68 secondes de jeu !
Le "gamin" de 17 ans avait déjà fait le coup en 2003 pour sa première sélection contre la Somalie...
En cet été 2006, Gyan a la vie devant lui. Prêté depuis deux ans à Modène, il va découvrir la Serie A avec Udinese.
Pourtant, deux ans plus tard, il quitte l'Italie pour la France sur une note d'inachevé. En 31 matches, il a bien inscrit dix buts, mais il a surtout passé son temps à l'infirmerie, victime de blessures à répétition.
"Après le Mondial, la vie ne m'a pas trop souri, j'ai été beaucoup blessé, regrette-t-il. Quand je jouais, je savais que ça pouvait revenir n'importe quand. Maintenant c'est fini, je n'y pense plus. Je préfère penser positif".
Pourtant, le pire se produit même chez lui, à Accra, pendant la CAN-2008 que le Ghana finit à la 3e place. Star au pied d'argile, il ne peut combler les attentes de ses supporteurs et, dégoutté, il envisage même de quitter les Black Stars avec son frère Baffour après que sa famille ait reçu des menaces.
"J'étais arrivé blessé, je savais qu'il y avait des risques et j'ai fait beaucoup de sacrifices pour l'équipe", raconte aujourd'hui l'ex-attaquant du Liberty d'Accra. "Et ça, dehors, personne ne le savait. Je me connais, je sais ce que je peux faire quand je suis en forme". On commence à voir...
"Numéro fétiche"
Rennes en tout cas a fait le pari d'investir 8,5 M EUR sur lui en 2008, et commence tout juste à toucher les dividendes... après une première saison presque blanche.
Marqué à la culotte cet été par un médecin du club lors de ses vacances au Ghana, le buteur de 24 ans a réalisé sa première préparation d'avant-saison depuis longtemps et dans la foulée, a inscrit huit buts en Championnat de France lors des six premiers mois avant de filer en Angola en janvier.
"Ca montre que je suis enfin en forme. Contre l'Angola, j'ai fait mon meilleur match et quand l'opportunité s'est présenté, j'ai marqué. Maintenant, le prochain sera peut-être mon plus mauvais match", fait-il semblant de croire.
Déjà buteur contre la Côte d'Ivoire au 1er tour, l'attaquant, ménagé en fin de match contre les Palancas negras mais rétabli depuis, en est désormais à 18 buts en 35 matches internationaux.
En l'absence en Angola des nombreuses stars de l'équipe, décimée par les blessures (Essien, Appiah, Muntari), c'est désormais sur lui que reposent les espoirs du pays. Et cette fois-ci, il n'entend pas les décevoir !
Remonté comme une pendule contre les fans angolais, il a même tenté de les calmer après avoir marqué contre eux en plaçant son doigt sur sa bouche.
"J'avais vraiment la rage. Quand nous sommes allés au stade, dans les rues les gens criaient que l'Angola allait nous battre trois ou cinq à zéro. Mais on ne peut pas battre le Ghana sur un tel score", assure-t-il.
Le Nigeria est prévenu: le N.3 adverse, qui porte son "numéro fétiche" en souvenir de ce frère aîné qui lui donnait ses maillots, est prêt à encore frapper.
